Documents de référence
« Je te bénis, père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, père, car tel a été ton bon plaisir »
(Lc 10,21)
L'imagerie cérébrale permet-elle de lire dans l'esprit ?
Non ! L’imagerie fonctionnelle ne fournit pas une représentation directe et immédiate de l’activité cérébrale. A fortiori n’est-elle pas une représentation de l’esprit, ni même de la pensée, car ce n’est pas le cerveau qui pense mais quelqu’un.
L'esprit est-il assimilable à un mécanisme ?
Non ! parce que, d’une part, l’esprit n’est pas réductible au cerveau et que, d’autre part, le cerveau lui-même n’est pas réductible à un mécanisme.
La spécificité de l'homme ne tient-elle qu'à son cerveau ?
Le cerveau humain est certes plus complexe que celui des primates non humains, mais cette différence, à elle seule, ne saurait rendre compte des conduites et des modes d’appréhension du réel, propres à l’homme.
Pourquoi Galilée a-t-il été condamné en 1633 ?
Une rivalité d'ordre scientifique avec le jésuite Grassi va entrainer une polémique et des mises en garde que Galilée ne suit pas en publiant le Dialogue sur les deux systèmes du monde. Le pape se sentant trahi, il y a procès et condamnation que l’Église reconnaîtra erronée dès le milieu du XVIII° siècle.
Pourquoi les attaques contre Galilée ont elles frappé le livre de Copernic ?
La mise à l'Index du livre de Copernic est la conclusion de la polémique entre Galilée et les dominicains de Florence. Le conflit, attisé par des jalousies personnelles, portait en fait sur l'interprétation de la Bible. La sanction qui visait Galilée va finalement frapper ce livre publié 73 ans auparavant, qui était accepté jusque-là.
Pourquoi le transhumanisme est-il dangereux ?
Le transhumanisme ne veut pas simplement nous améliorer grâce aux progrès techniques : il veut un changement d’espèce. Mais il y a des barrières éthiques et des barrières de complexité à franchir. Les abolir induit des risques éthiques, matériels et psychologiques qu’un chrétien ne peut accepter et auxquels tout homme doit réfléchir.
Comment authentifier une guérison miraculeuse ?
Pour être reconnues miraculeuses, les guérisons inexpliquées survenues dans un contexte de foi doivent être authentifiées - d’emblée et indissociablement - à partir d’une approche médicale (raison) et d’une approche spirituelle (foi). Car la guérison miraculeuse est bien plus qu’une guérison médicale.
La science va-t-elle un jour tout expliquer ?
Non, car à mesure que certaines questions sont résolues, d’autres surgissent, encore plus complexes : « Nous sommes dans la situation de celui qui voit l’horizon fuir sans cesse devant lui sans pouvoir le rattraper » (Stephen Hawking, cosmologiste).
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commentaire
posté
Nommer Pasteur n'est pas tres bon par ce qu il a trompe beaucoup beaucoup de monde en premier la communauté scientifique
Pasteur n est pas du tout le bon exemple Eugene Becamps en a pâtit et l humanité aussi!
Le Spirituel doit toujours devancer l'intellect!
C'est cela, le seul respect des lois divines de la Création! qui mène a l'intuition vers de belles recouvertes qui respectent la Création!
« Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène » : le célèbre adage de Louis Pasteur (1822-1895) est souvent vrai dans l’histoire des individus. Mais il semble aussi se vérifier à l’échelle de l'humanité. Après le positivisme du XIXe siècle et l’apparent triomphe de la raison qui assurait se passer fort bien de « l’hypothèse Dieu », les immenses progrès de la science ramènent toute une série de questions qui n’excluent pas plus un dessein créateur qu’elles n’imposent le hasard comme explication ultime. Comme le note l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan (né en 1948), la charge de la preuve, qui était dans le camp des croyants, est en train de passer du côté des incroyants : la science n’en finit pas d’explorer l'infinie complexité de l'univers, qui ne peut inspirer que la modestie (comme le note l’Évangile : cf. Luc 10,21). La découverte du réglage fin de l'Univers qui rend possible l'existence de la vie et de l'homme n’exclut pas l’action de Dieu. Elle invite au contraire à l’accueillir, non comme « bouche-trou » pour expliquer ce qui reste mystérieux, mais au sein même de processus de mieux en mieux connus.
Aujourd’hui, la question des rapports science et foi reste marquée par nombre de présupposés idéologiques. D’après les sondages, les scientifiques sont encore majoritairement non croyants en Occident. Le cas de Galilée au début du XVIIe siècle a été surexploité par les anticléricaux, alors que l’Église a dès le XVIIIe reconnu que la Terre tourne bien autour du Soleil et que Galilée n’a été réduit au silence que parce qu’il soutenait (avec une piété paradoxalement peu éclairée) que les Écritures lui donnaient raison. Cette affaire a fait oublier que c’est la Bible qui a stimulé les recherches en révélant la grandeur de l’homme, « fait à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Genèse 1, 26), capable de comprendre la création et de connaître le Créateur.