Documents de référence
L'enseignement et la diffusion de la doctrine sociale font partie de la mission d'évangélisation de l'Église. (Jean-Paul II)
Qu’est-ce que le bien commun ?
Le bien commun vise l’épanouissement intégral des personnes et des groupes qui constituent la société : si le politique en est le responsable ultime, chacun en est responsable à son niveau et on ne peut espérer progresser vers lui que si les corps intermédiaires peuvent vraiment tenir leur place.
Comment concilier propriété privée et destination universelle des biens ?
La propriété privée est légitime, mais elle doit contribuer à la destination universelle des biens, qui est aussi de droit naturel. L’homme est en conséquence moralement tenu d’user de tout ce qu’il possède comme un bon intendant, en recherchant toujours le bien commun.
Pourquoi le principe de subsidiarité est-il si important aujourd'hui ?
La subsidiarité, qui doit s’appliquer en tous domaines, est la réponse naturelle et chrétienne au faux débat entre individualisme et collectivisme. Elle est en profondeur « une expression de l’inaliénable liberté humaine » (Benoît XVI).
Que dit la Doctrine sociale de l'Église ?
La Doctrine sociale de l’Église (DSE) est un trésor bien trop méconnu, qui propose une vision réfléchie de la société ainsi que des objectifs, des principes, des valeurs et des réflexions indispensables pour la mettre réellement au service de la personne humaine.
Qu'est ce que la théologie de la libération ?
La théologie de la libération est née en Amérique Latine en 1968, pour promouvoir l’engagement au côté des pauvres. L’Église a réagi contre ses dérives marxistes, mais insiste aujourd’hui sur ses aspects positifs et rappelle que la compassion pour les pauvres est la mesure de notre foi au Dieu incarné.
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Un nouveau volet de l’enseignement de l’Église a été rendu nécessaire au XIXe siècle par l’évolution des conditions de travail, de production et de consommation de biens, avec des répercussions sur la vie politique aussi bien que culturelle, familiale et privée, suscitant des idéologies (libéralismes, socialismes, communisme, nationalismes) qui rejetaient plus ou moins la foi chrétienne ou l’excluaient de l’espace public. C’est ce qui a poussé le pape Léon XIII à donner en 1891 l’encyclique Rerum Novarum (littéralement : « Au sujet des nouveautés » dans le domaine social). Cet enseignement a depuis été sans cesse actualisé : Quadragesimo anno de Pie XI (1931), Mater et Magistra (1961) et Pacem in terris (1963) de Jean XXIII, Gaudium et spes du concile Vatican II (1965), Populorum progressio (1967) et une Lettre apostolique pour le 80ème anniversaire de Rerum Novarum (1971) de Paul VI, Laborem exercens (1981), Solicitudo rei socialis (1987) et Centesimus annus (1991) de Jean-Paul II. En 2004 est paru, avant les encycliques Deus caritas est (2006) et Caritas in veritate (2009) de Benoît XVI, puis Laudato si du pape François, qui ont encore enrichi cette doctrine, un Compendium (compilation synthétique) de la doctrine sociale de l’Église. Celle-ci a insisté à partir des années 1970 sur l’« option préférentielle pour les pauvres » dans la ligne de ce qu’avaient de juste les « théologies de la libération » d’Amérique latine, parfois influencées par le marxisme.
La sélection proposée offre une série de portraits (articles et vidéos) de théologiens qui ont joué le jeu de développer cette théologie dans la fidélité à l'Église. On consultera avec profit les textes (clairs et lisibles) du magistère. Pour aller plus loin, on pourra prendre le beau livre du cardinal Müller, Pauvre pour les pauvres. Son article pour Aleteia fait utilement le point sur les « théologies de la libération ».