Documents de référence
D’où viennent les structures de péché ?
L’accumulation d’actes personnels mauvais conduit souvent à la production de structures sociales, économiques et juridiques qui s’enracinent et qui en viennent à ensuite à faciliter l’accomplissement d’autres actes mauvais, avec un effet boule de neige.
Pourquoi l’Église s’est-elle longtemps opposée aux prêts avec intérêts ?
L’Eglise a modifié sa position qui reposait sur des considérations morales fondées et toujours valables, mais s'appuyait sur une analyse économique trop partielle, qui a du être dépassée. Notre époque serait cependant bien inspirée de retenir la leçon morale : l’argent à lui seul est stérile.
Est-il vraiment plus difficile aux riches d’entrer dans le Royaume de Dieu ?
L’Évangile souligne le danger que peut constituer la richesse pour notre salut, si c’est elle qui nous définit. Et il nous donne l’antidote : suivre la volonté de Dieu dans l’usage de cette richesse, nous en détacher intérieurement pour en faire un usage tourné vers le bien commun.
Peut-on être chrétien et faire de la finance ?
La question des rapports de l'homme avec l’argent n’est pas simple mais par-delà les millénaires, les enseignements des prophètes et du Christ l'éclairent. Voix de l’Église, les Papes ne cessent d’appeler aujourd’hui à l’humanisation de la sphère économique et financière, non à sa désertion.
L'économie de marché peut-elle fonctionner sans éthique ?
Il faut certes reconnaitre la pertinence du marché et de ses mécanismes, mais de grandes dérives sont possibles : Jean-Paul II dans Centesimus Annus énonce les critères qui rendent l’économie de marché acceptable, car tout n’est pas moralement recevable dans nos sociétés de consommation.
Que penser de la finance ?
La finance, qui a un rôle essentiel dans l’économie, requiert une régulation collective et une orientation morale de ceux qui en sont responsables. Sur la base des Évangiles et de la Doctrine sociale de l’Église, les chrétiens devraient jouer un rôle central dans cette réflexion et cette pratique.
L’argent empêche-t-il d’être sauvé ?
L’argent est présenté par l’Évangile comme un piège et il est condamné lorsqu’il devient Mammon, le rival de Dieu ; mais c’est à l’homme que revient la responsabilité de définir son rapport à l’argent. L’Église rappelle aux riches leur devoir de responsabilité et de charité dans la gestion des richesses.
Qu’est-ce qu’un investissement responsable aujourd’hui ?
La notion d’investissement socialement responsable est répandue et a une longue histoire. Aujourd’hui, pourtant, devant les bouleversements conceptuels majeurs dont nous sommes les témoins, il faut redéfinir ce qu’est notre responsabilité en économie et en finance, en remettant l’homme au centre.
Le prix exprime-t-il la véritable valeur des choses ?
La mentalité économique dominante tend à nous persuader que la valeur n’est qu’une illusion et que seul le mécanisme du prix est légitime et objectif, mais c’est le contraire qui est vrai. La dictature du prix revient à nier la transcendance, la gratuité et l’humain.
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« Nul ne peut servir Dieu et l'argent ». Faut-il mépriser les richesses ? La finance est-elle le lieu où le chrétien se salit les mains ? Le Christ nous apprend à ne jamais absolutiser les biens matériels qui nous entravent à nous-mêmes. L'Histoire est aussi riche de témoins qui ont su mettre l'argent au service du bien commun. À leur suite, l’Église appelle à placer l'homme au cœur de toute activité économique, dans une logique de don et non d'accumulation.
Pour aborder la question, de nombreuses vidéos fournissent des études de cas : famille Michelin, commerce équitable, directeur de la banque du Vatican. Vous trouverez également les appels des papes successifs, qui rappellent la nécessité d’humaniser la sphère économique.