Documents de référence
« Le Dieu Tout-puissant souverainement bon, ne laisserait jamais un mal quelconque exister dans ses œuvres s’il n’était assez puissant et bon pour faire sortir le bien du mal lui-même »
(Saint Augustin).
Dieu amour, que fais-tu contre la souffrance des hommes ?
Dieu n’a aucune complicité avec la souffrance et le mal. Il nous appelle à les combattre ou, face à l’inéluctable, à trouver, avec son aide et à l’exemple du Christ, le chemin d’un dépassement fécond.
Pourquoi Dieu permet-il tant de souffrances ?
Il est difficile de parler de la souffrance, impossible de la comprendre et parfois très dur de la vivre mais la lumière de la Révélation nous éclaire sur son lien avec le péché, sur la solidarité qui nous unit et sur le dépassement de tout mal qui est possible - et souvent vécu - par la grâce du Christ.
La souffrance contredit-elle la tendresse de Dieu ?
On ne voit pas toujours spontanément comment les deux peuvent se concilier mais si Dieu avait voulu délibérément le mal et sa souffrance, on ne pourrait pas croire à sa tendresse.
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Pourquoi le mal existe-t-il ? Si Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du monde ordonné et bon, prend soin de toutes ses créatures, cette question est « aussi pressante qu’inévitable, aussi douloureuse que mystérieuse » explique le Catéchisme de l'Église Catholique (CEC). « Aucune réponse rapide ne saura suffire. C’est l’ensemble de la foi chrétienne qui constitue la réponse à cette question : la bonté de la création, le drame du péché, l’amour patient de Dieu qui vient au devant de l’homme par ses alliances, par l’Incarnation rédemptrice de son Fils, par le don de l’Esprit, par le rassemblement de l’Église, par la force des sacrements, par l’appel à une vie bienheureuse à laquelle les créatures libres sont invitées d’avance à consentir, mais à laquelle elles peuvent aussi d’avance, par un mystère terrible, se dérober. Il n’y a pas un trait du message chrétien qui ne soit pour une part une réponse à la question du mal » (CEC 309).
« Délivre-nous du Mal » demande-t-on dans la prière du Notre-Père que le Christ nous a enseignée. « Dans cette demande, le Mal n'est pas une abstraction, il désigne une personne, Satan, le Mauvais, l'ange qui s'oppose à Dieu » explique encore le Catéchisme. Mais avec lui, le Malin, c'est tout le mal qui nous menace et nous accable qui est en même temps dénoncé. La parabole du bon grain et de l'ivraie (Matthieu 13,18-30) nous montre la coexistence inévitable du bien et du mal en ce monde, dans l'attente de la victoire définitive à la fin des temps (Tite 2,13), qui nous invite au dépassement, à la prière, au courage, à la compassion et à toutes sortes d'actions pour surmonter et dépasser le scandale du mal.