Théorie ou vérité ? Le gender est une thèse lancée aux États-Unis à la fin du XX^e siècle. Elle soutient que l’identité sexuée (mâle ou femelle) d’une personne n’est pas déterminée biologiquement dès sa conception, mais se forme progressivement et ne cesse même d’évoluer. En un mot, tout serait affaire de « culture » (ou de positionnement social) plutôt que de « nature ». Cette analyse a rencontré un succès grandissant, dans la mesure où elle semble permettre d’échapper à des déterminismes simplistes et donne à chacun une liberté permanente de définir son rôle dans ses relations personnelles, tout en favorisant la tolérance de l’homosexualité et de la bisexualité, et donc le renouvellement des « partenaires ». Le masculin et le féminin ne seraient ainsi que des pôles entre lesquels il serait possible de se situer à sa guise et même de naviguer. Le gender est apparu en France dans certains programmes scolaires. Indépendamment des comportements qui sont ainsi « normalisés », le problème est que cette théorie, commode pour justifier des réformes « sociétales », n’a pas de fondement scientifique. Et, du point de vue de la philosophie, de la psychologie et de la sociologie, il reste à prouver et il est permis de douter que les variations ou les approximations identitaires soient vraiment libératrices, épanouissent l’individu et procurent la stabilité dont toute société a besoin, notamment pour les rapports entre les générations.

Dans notre sélection : l’article de Jeanne Larghero, qui traite de l’égalité entre hommes et femmes, éclaire de manière originale les soubassements du gender. La vidéo de l’abbé Grosjean est également à voir et diffuser pour comprendre les illusions dans lequel le gender enferme, et motiver pour les dépasser !