Pourquoi Dieu ne répond-il pas à ma prière ?
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1.
Prier, c’est parler à Dieu « comme un ami parle à un ami », disait saint Ignace de Loyola. Lui parler comme un enfant parle à son Père du ciel : « Quand vous priez, dites : Notre Père… ». Ce dialogue peut être alors action de grâce, louange, contrition, mais aussi intercession ou supplication. Cette dernière forme de prière (demande, intercession), pour fréquente qu’elle soit, n’est donc pas la seule possible, ni même la plus fondamentale des prières.
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2.
En ce qui concerne ces demandes que nous faisons à Dieu, certaines sont exaucées, d’autres… non. Dans ce dernier cas, on entend beaucoup de raisons plus ou moins valables : « Dieu n’écoute pas toujours » ; « Je n’avais pas mérité l’exaucement » ; « Dieu exaucera en son temps » ; « Il a un meilleur plan » ; « Il change les cœurs, pas les situations », etc. Toutes ces réponses peuvent avoir leur part de vérité parfois, mais elles restent incapables d’apaiser le cœur du croyant assoiffé de justice face au scandale du mal. Seule la Croix du Christ nous apprend que, lorsque Dieu reste silencieux, c’est qu’il est là tout proche, à souffrir avec nous.
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3.
Dans les épreuves, la réaction naturelle est celle de vouloir trouver un sens à notre souffrance : pourquoi ma souffrance ? Et si je n’en trouve pas, alors je cherche des remèdes « extérieurs » pour compenser. La seule solution est intérieure cependant : il s’agit de poser des actes de foi et d’abandon jour après jour, de croire en la présence de Dieu dans la souffrance, et d’arrêter pour l’instant d’interroger le « pourquoi ».
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4.
Après avoir analysé ces réponses, il convient d’aller plus loin et d’interroger la question même : « Pourquoi Dieu n’a-t-il pas répondu à ma prière ? » et ses présupposés. Je propose de renverser la perspective, car, si l’on y réfléchit avec recul, Dieu est l’ultime « sujet » et non juste celui que l’on interpelle. Dans la prière, comme en toute chose, c’est Dieu qui a l’initiative, et non pas l’homme. C’est Dieu qui interpelle et interroge notre vie, et c’est de nous que doit provenir la réponse à son appel, l’exaucement, ou plutôt l’« ex-haussement ». Bref, « cherchez d’abord le Royaume, et tout le reste vous sera donné par surcroît », dit Jésus (Matthieu 6,33) : voici le verset qui guide notre réponse finale ici.
Nathanaël Pujos est né à Paris en 1970. Formé à la philosophie contemporaine à Paris IV-Sorbonne et à la théologie dogmatique à la Grégorienne à Rome, il est prêtre de la Communauté des Béatitudes, dont il est responsable aux États-Unis et supérieur régional pour l’Amérique, l’Asie et l’Océanie. Il a passé de nombreuses années au service de la formation des séminaristes en Afrique, puis en Israël et à Rome. Il continue d’exercer un ministère de formation dans une paroisse de Denver (Colorado), ainsi que via Internet et par ses livres.
- Ce qui nous attend après la mort, Parole et Silence, Paris, 2012
- Les 100 textes essentiels de la théologie catholique, Parole et Silence, Paris, 2013
- La Kénose du Père chez H.U. von Balthasar, Éd. du Cerf, Paris, 2013
- Pourquoi Dieu n’a-t-il pas répondu à ma prière ?, Parole et Silence, Paris, 2014
- Discerning your vocation, A Catholic Guide for Young Adults, St. Pauls Ed., New York, 2014
Documents de référence
« L’homme ne vit pas seulement de pain, il vit de prières, il vit de foi, d’adoration et d’amour. » (saint curé d’Ars)
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commentaires
postés
@Isaac Est ce que c'est l'enfant qui va vous donner le Ciel, au point où votre Foi est éprouvée parce-que vous n'en avez pas? il faut d'abord sortir de votre relation "utilitariste" vis à vis de Dieu. Dieu ne nous a pas promis le bonheur "terrestre", attention je ne dis pas qu'on doit être malheureux sur terre, mais on doit être heureux sur terre d'un bonheur "céleste". Si vous voulez quand on a la charité on est déjà heureux, on n'a plus besoin de se marier, d'avoir des enfants, d'avoir la santé, d'avoir le travail etc etc pour être heureux. Demandons à Dieu Son bonheur, qui n'est rien d'autre que le bonheur de l'espérance ou le bonheur de la charité.
Bonjour frère Isaac, être fils de pasteur ne vous met pas à la brit du diable C'est votre communion avec Dieu lui-même qui va vous protéger ainsi que votre famille Votre femme fait que les fausses couches, faites une prière pour briser les liens du côté de sa famille à elle.
moi je suis un fils d'un pasteur plain de chose ce passe dans ma vie vraiment je ne suis pas contant ,Dieu ma donne le dont a joue du piano j'ai fait juste 1ans et actuellement je suis un bon pianiste a l’Église et plain des invitation me parviens pas des action de grâce de venir assiste je me suis marié le 04 MARS 2017 ma femme a perdu sa grosses a 7 mois nous prions jour et nuit et l’œuvre Dieu je le pratique nous demandons sa pressent il ne viens pas car sans sa présence le diable nous domine ,hier une nouvelle fois de plus ma femme a encor perdu sa grosses pourquoi cette vie mes amis est t'il vraiment vivant le Dieu pourquoi moi ceux qui l'honore pas a plain de cusses vraiment aide moi a retrouver la confiance avec lui il ma quitte je suis toujours la ou je suis je n'avence pas je suis fatique