Qu’est-ce que la succession apostolique ?
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1.
La génération des apôtres, en elle-même, n’a pas de succession : elle, et elle seule, a vu le Christ ressuscité. « La Révélation est close à la mort du dernier apôtre. »
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2.
Là où ils prêchaient l’Évangile, les apôtres ont fondé des Églises. Ils ont eu le souci de pourvoir à leur avenir en instituant, par la grâce de Dieu, des chefs de communauté. Saint Paul en est témoin et dans son développement, la structure de l’Église naissante reprend l’organisation traditionnelle du Peuple de Dieu en Israël.
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3.
La succession apostolique concerne, à la fois, le collège apostolique en son ensemble et chaque siège épiscopal en particulier. Elle est affirmée dans le Credo et considérée comme essentielle dès l’origine.
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4.
La « généalogie épiscopale » est de l’ordre du signe. Elle manifeste la fidélité, de génération en génération, et l’unité, autour du successeur de Pierre.
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5.
L’importance reconnue à la succession épiscopale est une des questions en débat dans le dialogue œcuménique.
Né en 1936 à Paris, ordonné prêtre en 1964, aumônier d’étudiants puis curé de paroisse et recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame, Monseigneur Perrier a été le premier directeur de Radio Notre-Dame, puis évêque de Chartres en 1990. Évêque de Tarbes et Lourdes pendant quinze ans (1997-2012), il a accueilli deux papes à la Grotte de Massabielle : saint Jean-Paul II en 2004 et Benoît XVI en 2008. Il se consacre aujourd'hui à approfondir le message que la Vierge Marie transmet à l'humanité.
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commentaire
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Ce sujet me préoccupe tellement depuis longtemps. Ma foi qui est authentique et fondée sur la méditation perpétuelle de parole divine et alimentée constamment par les Sacrements institués par Jésus lui-même au sein de l’Eglise Catholique, ma foi donc c’est que tous ceux qui n’adhèrent au Siège apostolique de Rome (la succession des apôtres) ce sont eux qui ont choisi la séparation et ce n’est pas l’Eglise qui les a refusés ou renvoyés. L’unité des chrétiens, très sincèrement, ne se réalisera que par le retour de tous les séparés (et nombreux sont-ils) à l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. L’œcuménisme, avec mon respect et amour pour tous les Papes qui ont réfléchi, travaillé et prié pour le réaliser, me semble irréalisable. Nous nous acceptons en tant qu’enfants de Dieu mais nous ne pouvons pas accepter d’autres fondations et réformes que celles fondées par le Christ lui-même depuis la Pentecôte qui nous irrigue de la force de l’Esprit Saint constamment et pour toujours. UDP Rita