La conception virginale a été affirmée par tous, dès l’origine
La Révélation attribue très explicitement à l’Esprit Saint la conception de Jésus dans le sein de la Vierge. Il s’agit d’une initiative divine toute surnaturelle qu’il serait grotesque de vouloir appréhender par des considérations scientifiques sur la parthénogenèse dans le règne animal ou de vouloir assimiler aux mythes païens faisant état de commerces conjugaux entre les dieux et les mortels. Jésus n’est pas un demi-dieu qui aurait l’Esprit Saint pour père et Marie pour mère ! Si Jésus est conçu « par l’opération du Saint-Esprit » comme on dit, cela n’entraîne aucune relation charnelle entre Marie et la troisième personne de la Trinité. Marie conçoit virginalement.
Les Évangiles en témoignent clairement et sous des angles différents
Les deux Évangiles de l’enfance (en Luc et en Matthieu), quoique totalement différents, sont d’accord sur ce point : Marie est enceinte du fait de l’Esprit Saint. Cela est affirmé par l’ange Gabriel à la Vierge lors de l’Annonciation : « L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre » (Luc 1,35). Ce qui sera engendré en Marie (ce passif sous-entend : ce qui sera engendré par Dieu) sera saint et sera appelé « Fils de Dieu » (Luc 1,35) ou « Fils du Très-Haut » (Luc 1,32). Dans la généalogie de Jésus, qui chez Luc est ascendante de Joseph à Adam, il est dit : « Et Jésus, lors de ses débuts, avait environ 30 ans, et il était, à ce que l'on croyait, fils de Joseph, fils d'Héli. » (Luc 3,23) Au début de son ministère public, Jésus passe aux yeux de ses contemporains pour le fils de Joseph, mais l’évangéliste, lui, sait que la vérité est ailleurs. Si Joseph a été choisi providentiellement pour protéger la réputation de Marie, il n’est pas en revanche le père biologique de Jésus.
On trouve un témoignage plus éclatant encore de la conception virginale dans l’Évangile selon saint Matthieu qui s’ouvre par la généalogie du Christ.
À l’inverse de celle de Luc la généalogie matthéenne est descendante et comprend 42 générations depuis Abraham jusqu’à Joseph. Ici encore c’est donc la lignée de Joseph qui est prise en considération. C’est elle qui assure à Jésus l’ascendance davidique. Aux yeux des anciens, en effet, la paternité légale (par adoption ou par application du lévirat) suffisait à conférer à l’enfant tous les droits héréditaires. On comprend que les évangélistes soucieux de manifester que Jésus s’inscrivait dans la lignée messianique de David aient souligné le rôle de Joseph, père adoptif de Jésus. Il est d’autant plus remarquable qu’ils refusent expressément à Joseph une paternité charnelle qui inscrirait sans discussion possible Jésus dans la lignée davidique. On voit clairement ce refus dans le petit décrochage qui conclut la longue généalogie du Christ selon saint Matthieu : « (...) Elioud engendra Eléazar, Eléazar engendra Matthan, Matthan engendra Jacob, Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle naquit Jésus, que l'on appelle Christ. » (Matthieu 1, 15-16) Rompant la litanie des engendrements successifs, Joseph n’engendre pas Jésus. Il est simplement l’époux de Marie, mère de Jésus.
« Ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint »
L’affirmation la plus nette de la conception virginale se lit sans nul doute dans le récit de l’annonciation à Joseph. Chez Matthieu en effet c’est à Joseph et non à Marie, que l’ange Gabriel apparaît. L’évangéliste affirme que Marie est enceinte par le fait de l’Esprit Saint (Matthieu 1,18). Il met dans la bouche de l’ange des propos sans équivoque : « Ce qui a été engendré en Marie vient de l’Esprit Saint » (Matthieu 1,20). Il réfère en outre cette conception virginale à un oracle messianique du prophète Isaïe : « Or tout ceci advint pour que s'accomplît cet oracle prophétique du Seigneur : Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l'appellera du nom d'Emmanuel » (Matthieu 1, 22-23).
L’accomplissement de la prophétie d’Isaïe
Le texte hébreu d’Isaïe 7,14 dit précisément ceci : « C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe: Voici, la jeune femme - ‘almâh - est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. » Le contexte de cet oracle est celui de la guerre qui, en 732 avant Jésus Christ (JC), oppose Achaz roi de Juda aux armées alliées du Royaume du Nord et de Damas. Achaz refusant de mettre sa confiance dans le Seigneur, le prophète Isaïe est alors chargé par Dieu de lui annoncer un événement qui sera le signe du relèvement de son peuple. Ce signe est la naissance prochaine d’un fils qui s’appellera « Emmanuel ». Effectivement Ezéchias le fils d’Achaz se montrera plus tard un roi juste et religieux. La prophétie d’Isaïe prise au sens littéral peut donc se rapporter à la naissance d’Ezéchias. Pourtant on peut aussi voir, même au sens littéral, dans cet oracle une perspective messianique.
La jeune fille, vierge et fiancée, de qui naîtra un enfant merveilleux
En effet les prérogatives et les épithètes mystérieuses concernant l’enfant à naître « son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » (Isaïe 9,5) le situe sans ambiguïté dans la sphère du divin. Il sera dès sa naissance investi de tous les dons de l’Esprit Saint : « Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur » (Isaïe 11, 2). Or un enfant si prestigieux ne peut naître que de manière miraculeuse. « Mais, explique saint Jérôme, s’il n’est question dans l’oracle d’Isaïe que d’une jeune fille ou d’une jeune femme qui doit enfanter et non d’une vierge, où est le miracle, où est le grand signe annoncé ? » Les rabbins qui composèrent la Septante (la traduction grecque de la Bible) au IIIe siècle avant Jésus-Christ ont donc eu raison de comprendre qu’Isaïe parlait d’une vierge qui doit enfanter. Tandis que le texte hébreu (Isaïe 7,14) utilise le mot « almâh » « jeune fille », le texte araméen qui fait référence chez les juifs (cf. Talmud) utilise le mot de « ptulta », « fiancée qui ne connait pas encore son mari », et le texte grec de la Septante emploie le mot « parthénos » « vierge ». C’est dans la version grecque de la Septante que l’Évangile de saint Matthieu cite Isaïe. Il y voit une annonce prophétique de la conception virginale de Jésus. Comme si les choses n’étaient toutefois pas assez claires, il ajoute : « Joseph ne connut pas Marie, jusqu’à ce qu’elle ait enfanté un fils. » (1, 24)
Le témoignage que la Tradition rend à la conception virginale est massif et unanime
Une telle unanimité est bien remarquable à une époque où, faut-il le rappeler, la virginité n’est pas une valeur positive. En outre, les Pères eurent à lutter contre les gnostiques qui faisaient tout pour nier la réelle incarnation du « Fils de Dieu ». Or, la conception virginale pouvait sembler abonder dans le sens de ces hérétiques. Au fond, pouvaient-ils penser, Jésus n’est pas vraiment homme puisqu’il n’a pas de père charnel. Ils allaient jusqu’à dire que Jésus est seulement né « per virginem », en passant par la Vierge de manière transitoire si l’on peut dire. Mais la tradition catholique va affirmer que Jésus est bien né « ex virgine », né de la Vierge qui lui a donné sa chair sans l’intervention d’un père humain. Saint Ignace d’Antioche (+ 107) en fait même un article de l’un des tous premiers credo de l’histoire de l’Église : « Vous êtes fermement convaincus, écrit-il aux smyrniotes, au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair, fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu, véritablement né d’une vierge ». Saint Irénée (+ 207) défend contre le juif Tryphon l’interprétation messianique de l’oracle d’Isaïe 7,14. Il invoque à l’appui de sa thèse la promesse de Dieu à David « C'est le fruit sorti de tes entrailles que je mettrai sur le trône fait pour toi » (Psaumes 132,11). Dieu promet à David un roi qui sera le fruit de ses entrailles - ce qui caractérise une Vierge enceinte - et non « le fruit de ses reins » ou « le fruit de sa virilité » - ce qui est le propre d’un homme qui engendre et d’une femme qui conçoit de cet homme. Ainsi donc dans cette promesse, l’Écriture exclut le pouvoir générateur de l’homme » Tertullien (+ 225) tient la virginité « ante partum » de Marie pour un dogme de foi enseigné par l’Église : « Comme le premier Adam, écrit-il, a été formé de la terre encore vierge, ainsi le nouvel Adam prit chair d’une femme vierge ».
Une vérité de foi
Saint Jérôme (+ 420) n’hésite pas à appeler la conception virginale de Marie une vérité de foi enseignée dans les saintes Écritures. De fait les plus anciens symboles sont tout à fait explicites à ce sujet. Elle n’a jamais fait l’objet d’une définition dogmatique qui lui soit explicitement consacrée, parce que la conception virginale est constamment enseignée par le Magistère ordinaire de l’Église, depuis l’origine, comme un fait réel, ontologique et historique.
Cette affirmation a toujours été tenue par l’Église même si elle choquait la mentalité antique
Certaines remises en cause récentes voudraient n’y voir qu’un mythe ou un « théologoumène ». L’affirmation des Écritures et de la Tradition sur la conception virginale aurait simplement pour but de manifester de manière imagée que l’Incarnation dépend d’une initiative divine. Elle ne nous dirait rien sur l’origine physique et biologique de Jésus. Ce ne serait qu’une manière littéraire et poétique, sans portée sur les faits réels, de signifier l’origine divine du Verbe incarné.
Mais, précisément, chez Matthieu comme chez Luc, l’affirmation de la conception virginale n’apparaît aucunement comme le fondement de la divinité du Christ. Comme nous l’avons dit, elle gêne même d’une manière évidente les intentions des évangélistes qui cherchent à montrer que Jésus est fils de David pour en établir l’ascendance messianique. Elle choque les mentalités antiques peu enclines à considérer positivement la virginité. Ils n’auraient pas mentionné la conception virginale si celle-ci n’avait pas été un fait avéré connu de la tradition qui a porté leur Évangile. Dans les premiers temps de l’Église, la foi en la conception virginale de Jésus a rencontré vive opposition, moqueries ou incompréhension de la part des non-croyants, juifs et païens. Elle n’était aucunement motivée par un souci d’adaptation aux idées du temps et pouvait apparaître au contraire comme anti-apologétique. Elle n’a été si puissamment affirmée que parce qu’elle correspondait à un événement surnaturel accessible par la foi qui le contemple « dans le lien des mystères entre eux » (Vatican I, DS 3016).
Si la virginité de Marie avant l’enfantement de Jésus est massivement attestée dans l’Écriture et la Tradition, la virginité dans l’enfantement « in partu » et après l’enfantement « post partum » furent davantage controversées.
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Marie, Je t’aime et tu le sais. Tu m’aimes et je le sais. Doux colloques que nos dialogues intimes dans l’oraison, quand je me réfugie près de ton sourire bienveillant et maternel, près de ton cœur qui aime tant et qui comprend si bien. Marie, jamais tu ne t’offusques que je ne t’appelle pas « Sainte Vierge Marie ». Pourquoi m’adresserais-je à une jeune fille de quatorze ou quinze ans, alors que tu es grande de tout ton vécu de femme et de mère ? Il y a entre toi et moi une douce connivence née de notre confiance et de notre connaissance réciproque. Oh toi tu me connais depuis l’instant de ma conception, j’en suis sûre, car connaissant l’ardeur à te prier de ma mère, je me doute bien que c’est vers toi que sont montées ses larmes de détresse en apprenant que je vivais déjà, là dans son sein, elle qui était si fatiguée d’élever déjà trois toutes petites filles nées pourtant par amour ! C’est toi qui étais là, indiscutablement, quand sa mère lui a donné de vilains conseils pour se défaire de moi, et que ces intentions coupables n’ont pas produit leur effet. Tu étais là, dans ta sollicitude maternelle, quand elle a poursuivi courageusement cette quatrième grossesse, quand elle a surmonté sa déception de ne toujours pas avoir eu de garçon, quand elle m’a habillée très chaudement par un froid dimanche de janvier pour que je reçoive, des mains de son propre frère jeune prêtre, l’eau du baptême et un prénom si ajusté choisi par ma tante très sainte. Tu étais là Marie, quand j’ai été baptisée du prénom de celle qui console ton Fils sur son chemin de Croix, et du tien, donné comme à toutes mes sœurs par amour de toi et de l’Eglise catholique, notre lignée. Marie, mon enfance est pleine de ton image, de ton sourire sur cette statue de l’Immaculée Conception de Lourdes qui veillait sur notre famille dans notre si modeste foyer, dans les nombreuses représentations de toi qui ornaient les murs chez tous nos proches. J’étais si familière avec toi que comme par un mouvement naturel, je voulais te connaître mieux. Je te convoquais parfois, au bord de mon lit, pour jouir de la joie de Bernadette Soubirous. Mais jamais, tu ne te montrais. Je me disais que tu m’en voulais peut-être un peu, car bien plus que toi, je chérissais ton Fils. C’était surtout lui que je priais, que j’aimais, que je voulais pour frère et pour Seigneur. J’ai été accompagnée de manière sûre dans ce chemin par notre excellent curé de paroisse dont le nom ne signifiait pas moins que « Dieu fait grâce, hais le diable ! » Je ne connaissais pas le diable, lui n’en parlait jamais, mais ton Fils, sa Parole et le témoignage quotidien d’une vie évangélique, ô combien ! Merci Marie pour le Fils que tu nous as donné, merci pour mon éducation catholique qui m’a procuré la joie de recevoir son Corps, dans une foi immense, à neuf ans ! Dans nos retrouvailles un peu tardives, Marie, quand tu es venue chercher avec un très grand amour ma maman fatiguée de vivre, quand tu as imprimé sur sa face, sans doute par une vision au moment où son cœur s’est arrêté de battre, ce si beau sourire de sérénité qu’elle a gardé comme un ultime témoignage de sa foi pour nous qui l’avons contemplée, j’ai compris que quelque chose s’était inversé entre toi et moi : désormais, c’était à moi de me faire l’avocate de ta vie véritable, Marie, c’était à moi, ne risquant plus d’offusquer ma maman si attachée à ton culte, de rétablir la vérité sur ce qu’a été ta vie, à Nazareth, il y a 2000 ans. Marie, si je t’écris aujourd’hui publiquement, c’est par amour et par reconnaissance, par acceptation de ce que tu attends de moi. Oui, à quatorze ou quinze ans, tu étais une délicieuse jeune fille, pure de cœur et d’esprit, vierge encore et promise à un jeune homme juif qui t’aimait. Dans le mystère d’une nuit indicible, tu as été visitée, saisie aux entrailles par le Dieu de tes pères, fécondée mystérieusement dans une étreinte qui n’appartient qu’à la Trinité Sainte et à toi, heureuse élue du Père qui a sollicité ton acceptation de cette conception miraculeuse qui allait bouleverser toute ta vie : disant oui, tu t’exposais à l’accusation d’adultère sur la place publique, tu t’exposais à la répudiation par Joseph ton promis, qui, tout juste qu’il était, n’en était pas moins un homme attaché à son honneur. Disant oui, tu t’exposais à une aventure folle, ne sachant pas où ce Fils du Très-Haut te mènerait, ne comprenant pas comment, dans ta grande humilité, tu allais enfanter le Messie que le peuple juif attendait. Et toute sa vie, toute ta vie, tu as pu goûter à la fois la grâce de sa sainte présence, et la blessure du glaive qui allait transpercer ton cœur à mesure qu’il s’attirerait la haine des gardiens de votre religion. Marie, tu as eu, dans ce long parcours, une chance que beaucoup de femmes n’ont pas : ton époux Joseph a été averti en songe de ne pas te répudier, et d’accueillir humblement et avec générosité paternelle cet enfant qui n’était pas de lui. Tu as eu la chance d’avoir un époux visité lui aussi par l’Esprit, gardant la foi et acceptant en toi cette sainteté qui te rendait différente d’autres femmes qu’il aurait pu choisir. Ensuite, votre vie est une vie ordinaire, chahutée même. Le rejet à Bethléem, votre fuite en Egypte, votre retour à Nazareth avec sans doute les ragots qui entouraient la naissance de cet aîné différent. De nombreuses autres grossesses pour toi Marie, dans la fidélité conjugale et le dévouement aux tâches quotidiennes. Une vie humble, cachée, besogneuse. Et la foi. Le respect de toutes les traditions juives dans lesquelles tous vos enfants ont été élevés, Jésus se démarquant des autres par sa curiosité spirituelle et sa pertinence dans ses débats avec des doctes, même au Temple de Jérusalem à douze ans. Je ne vais pas raconter toute votre histoire Marie, elle est inscrite très précisément dans les Evangiles canoniques. Je veux simplement rendre justice à la mère de famille nombreuse que tu as été. Je veux te rendre tes fils et tes filles nés après Jésus, et qui ne l’ont pas toujours compris, l’ont cru fou, ont eu honte de lui, l’ont poursuivi ici et ailleurs pour le faire taire et rentrer à la maison… Je veux te rendre tes enfants ordinaires car nés d’un couple ordinaire, je veux te rendre toutes tes maternités, je veux te rendre ta place d’épouse de Joseph, comme nous la célébrons dans chaque prière eucharistique. Marie, sainte mère de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, mère des fils qui se sont enfin convertis à sa Messianité après sa Résurrection, je veux assumer avec force ce que tu attends de moi : rétablir la vérité sur ta vie humble et féconde, dans la légitimité des Ecritures et la force des liens qui nous lient l’une à l’autre, depuis toujours et à jamais. Je t’aime, mère de Celui que je chéris, Véronique
dominique 20/02/2016 09:26 Oui cela peut être très beau, mais pourquoi s’agripper avec tant de crispation pour savoir si la Maman de Jésus est vierge ou pas ? Pour moi, je trouve l'attention que l'on porte à ce sujet un peu irrespectueux et ne me regarde pas. C'est là une préoccupation bien masculine. Le sujet ne m'apporte vraiment rien et il est un peu en contradiction avec le vécu d'une Maman qui a été enceinte , qui à senti son enfant bouger dans son ventre (tressailli d'allégresse), qui a accouché (tu accoucheras dans la douleur), qui a allaité son Enfant , qui a entouré son enfance de ses soins Maternels . Cette Maman comme toutes les mamans n'aurait-elle pas connu l'étreinte amoureuse? Qu'en est-il alors de l'incarnation, de Dieu fait humain? Je préfère vraiment me confier à une vrai maman vivant dans une totale humanité, ayant accepté totalement cette mission extraordinaire d'être le lien avec l’Éternel Amour . Marie de Nazareth sacralise ainsi la mission de toutes les femmes , et cela devrait nous pousser à plus de respect. Valait mieux en effet que Marie et Joseph après la naissance de Jésus aient pu s'aimer comme ils en avaient le droit et avoir d'autres enfants,sinon , comment devant les grands prêtres auraient t'ils pu expliquer une seule naissance ,Joseph aurait t'il pu affirmer que cet enfant est bien de lui... et oui après la naissance de Jésus,Marie a bien mit au monde d'autres enfants...la famille Joseph Marie et leurs enfants... tout était bien... 30 ans ont passé ... Etant comme on le croyait fils de Joseph Jésus commença son ministère...mais!!! celui ci n'est t'il pas le fils de Joseph le charpentier et Marie n'est t'elle pas sa mère et ses frères et soeurs ne sont t'ils pas tous parmi nous ?...pour les gens de Nazareth Jésus était le sujet d'un grand étonnement "jamais homme n'a parlé comme cet homme disaient t'ils....
« Marie est bénie entre toute les femmes » ce qui la différencie de toutes les autres femmes c’est le fait qu’elle est promise à un descendant du roi David …évangile de Luc chapitre 2 verset 4 « :Joseph était lui même de la maison et de la famille du roi David » …évangile de Jean chapitre 7 verset 42: « l’écriture ne dit t’elle pas que c’est de la postérité de David que doit venir le Christ » …évangile de Luc chapitre 1 verset 26: « l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David »…évangile de Luc chapitre 1 verset 29 et 30: « troublée par cette parole Marie se demandait ce pouvait signifier une telle salutation, l’ange lui dit ne crains pas Marie car que tu as trouvé grâce devant Dieu »… Pour Marie tout ceci est une immense grâce pas un privilège… Marie était la fiancée de Joseph le charpentier de Nazareth lui même descendant du grand roi David … évangile de Luc chapitre 1 verset 68 « béni soit le Seigneur le Dieu d’Israël de ce qu’il a visité et racheté son peuple et nous a suscité un puissant sauveur dans la maison de David son serviteur comme nous l’avaient annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens…. Joseph et Marie tous deux étaient bien loin de se douter de ce qui allait leur arriver évangile de Matthieu chapitre 1 verset 19 :Joseph son époux qui était un homme de bien qui ne voulait pas la diffamer se proposa de rompre secrètement avec elle…. ...Paroles de l'ange "Joseph fils de David ne crins pas de prendre chez toi Marie ta femme ce qui est en elle vient du St Esprit" 'évangile de St Luc...évangile de St Luc "Joseph était lui même de la descendant et de la maison du Roi..David... ...L'ange Gabriel dit à Joseph "Joseph fils de David ne crains pas."..et à Marie L'ange Gabriel dit seulement "ne crains pas Marie voici que tu as trouvé grâce " étant la bien aimée d'un descendant du roi David Marie est bénie entres toutes les femmes (toutes les femmes du monde ont le même prix aux regard de Dieu) c'est donc Marie la bien aimée d'un descendant du roi David c'est elle Marie qui introduit dans la lignée du grand Roi David le sauveur promis dès les temps ancien "voici la vierge sera enceinte"...isaïe 7... hé oui les psaumes le Grand roi David qui était fils d'Isaïe ... le grand Roi David qui aimait tant le Seigneur... Isaïe la racine de Jessé un rejeton sortira de cette terre desséchée ...Isaîe 53 Moi Jésus je suis le rejetons et la postérité de David je suis l'étoile brillante de matin...
lilou: J\'ai l\'impression que vous avez consulter l\'Esprit-Saint ! Alors pourquoi ne faites-vous pas part de vos entretien aux papes? SVP étudier le texte hébreux et le vocabulaire oriental du temps avant de vous prononcer sur \"les frères et soeurs de Jésus\". Vous êtes complètement dans l\'erreur.
je suis parfaitement étonnée de tout ce que je lis en commentaires... Pourquoi nier la virginité de Marie ? la foi c'est "tout ou rien"... On ne choisit pas ce que l'on accepte de croire ou non.... Je ne suis pas assez calée pour remettre quoi que ce soit en question... Alors, même si je ne comprends pas tout, je prends tout. Les Mystères sont nombreux et nous ne les comprendrons que lorsque nous serons dans l'autre monde, avec nos yeux et notre coeur enfin éclairés. Et quel meilleur moyen d'atteindre Jésus que de passer par sa sainte Mère ? Il l'écoutera toujours, aura toujours le souhait de lui faire plaisir... Je demande autant à Jésus qu'à Marie ou Joseph. La sainte famille est indivisible. Bonne réflexion à tous et toutes. En union de prière.
ah merci pour ce bel enseignement qui me redonne la force d'implorer l'intercession de la mère de l'humanité auprès de notre Seigneur Jésus Christ je suis pleine et bien satisfaite surtout du passage de Ézéchiel le Seigneur fat tout a merveille elle n'est pas une simple femme non ds l'annonciation elle dit bien que tous les ages me dirons bien heureuse bienheureuse es tu maman!!!
Jacques, Joseph, Simon et Jude sont les fils d'Alphée, le frère ainé de Joseph, ce sont donc les cousins germains de Jésus ! Cousin n'est pas un terme employé en hébreux, ils se disent "frères et soeurs" d'autant qu'ils habitaient aussi Nazareth... Par ailleurs je porte à votre méditation dans la foi : Lc 8,21 "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique" Mt 12,50 "Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur et ma mère" La question que nous pourrions aussi nous poser en supposant que Jésus avait des frères et soeurs 'de sang', pourquoi sur la Croix, confie t'Il sa mère Marie à Jean ? Et alors qu'ils parlent des apôtres, il dit : Jn 20, 17 "Va trouver mes frères et dis leur que je monte vers mon Père et votre Père vers mon Dieu et votre Dieu" Mt 28,10 "Ne craignez pas, allez dire à mes frères de se rendre en Galilée... Ga 3,26 "Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ" Rm 8, 29 "Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a prédestinés à être semblables à l'image de son Fils afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères." He 2, 11-13 "Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont issus d'un seul. C'est pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères... Que L'Esprit Saint, Amour du Père et du Fils, vous inspire.
Je crois que la conception et la naissance de Jésus se sont faites comme pour tous les autres enfants. Je crois que Jésus est fils de Dieu. Je crois que Marie a eu cette mission spéciale de porter et de mettre au monde Jésus : elle l'a acceptée et l'a fait. Je crois qu'à l'époque les femmes pouvaient être violées et que la conception de Jésus s'est faite dans la sérénité. Peut-être suis-je hérétique ?
C'est gratuitement, que Dominique suppose que Marie a accouché dans la douleur. Rien n'est dit dans l'Ecriture à ce sujet et l'on peut penser que Dieu l'a préservée de cela comme du péché originel entre autres. Les catholiques et les orthodoxes prient Marie, comme les autres saints sans jamais les prendre pour Dieu, n'en déplaise à Lilou. N'est-ce pas manquer d'humilité que de croire avoir une foi "adulte" ou "mature"? Et puis, "si vous ne devenez pas comme ces enfants...." Merci pour ce magnifique article .
Merci beaucoup pour ces travaux qui répondent à toutes les incohérences apparentes des textes. Cela reste avant tout une question de foi, oui la sainte vierge Marie est toute pure et entièrement consacrée au seigneur, corps et âme
Trouver ce qui est vrai dans ce qui est faux : Oui, Marie est restée vierge jusqu'à la naissance de Jésus. Ensuite elle a eu une vie de femme mariée avec Joseph n'en déplaise à certains, c'est la bible donc la merveilleuse parole de Dieu qui le dit : Matthieu 13 : 54 - 58 ; Marc 6 : 2-4 etc. Marie a eu le bonheur d'avoir plusieurs enfants de la part du Créateur à qui elle a dit oui pour porter le sauveur de l'Humanité. Oui, nous pouvons lorsque nous avons une foi immature demander à Marie son intercession auprès de son fils. Mais nous ne devons sous aucun prétexte prier Marie. Elle n'est pas une déesse. Lorsque l'on connait son fils Jésus, à ce moment là malgré toute l'affection que l'on peut porter à Marie, on ne peut plus se permettre de passer par Marie lorsqu'on atteint une maturité spirituelle parce que ça serait comme pour dire que Jésus n'est pas suffisant, alors que c'est lui qui sauve, lui qui guérit, lui que le Père a envoyé. Jésus a dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père QUE PAR MOI." Il n'a pas dit par ma mère ! Marie elle même a dit lors du miracle des noces de canaan : "Faites tout ce qu'il vous dira". Elle met son fils en premier devant elle et non l'inverse. Oui , Marie est la mère de Jésus, mais de Jésus HOMME, il est le fils de l'homme nous dit-on dans la bible. Marie n'est donc pas la mère de Dieu. Elle n'est pas non plus la mère du monde entier. Jésus a dit à Jean sur la croix : "Jean voici ta mère, Mère voici ton fils". Il l'a dit à Jean, non à nous ! Arrêtons de déformer la parole de Dieu sous prétexte de l'améliorer! N’interprétons pas la parole de Dieu sans demander à l'Esprit Saint son avis.
je suis bien d'accord avec Dominique : pourquoi donc s'arcbouter sur une idée , vouloir que Marie soit vierge éternellement .. sur un aspect physique du corps féminin ! oui, on pourrait chercher pourquoi ce sont des hommes qui l'ont voulu (les pères de l'Eglise et les autres d'aujourd'hui ) en quoi cela les regarde ! c'est malsain ! moi aussi je préfère savoir que Marie a été une vraie femme, vraie mère , épouse aimante , cela nous honore nous les femmes ! Jésus s'est incarné "en tous points "est-il écrit ? Marie n'est pas une déesse comme celles des Grecs, des Romains ou autres civilisations paîennes ! Messieurs , si vous laissiiez Marie tranquille avec son intégrité , sa dignité ! merci !
Ce n'est pas par hasard que l'on retrouve ces trois étoiles, en triangle, autour de Notre-Dame, lors de son apparition dans le ciel à Pontmain le 17 janvier 1871: une étoile au dessus de sa tête, une de chaque côté, au niveau de ses avant-bras.
En union de prière
JF Barrey