Vie spirituelle > Accompagnement

Documents de références

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Ce que dit la Bible sur le thème : Accompagnement

Je suis la vigne; vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit; car hors de moi vous ne pouvez rien faire. [...]
Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez. C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour.
Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.

Jn 15, 4-11

La supplication fervente du juste a beaucoup de puissance.

Jc 5, 16

Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les bâtisseurs.

Ps 127,1

Non, je tiens mon âme en paix et silence ;
comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi.
Mets ton espoir, Israël, dans le Seigneur, dès maintenant et à jamais !

Ps 131, 2

Ce que dit l'Église sur le thème : Accompagnement

Si au cours de l'histoire, hier comme aujourd'hui, des hommes et des femmes en grand nombre ont témoigné de l'importance de la prière en se consacrant à la louange de Dieu et à la vie d'oraison surtout dans les monastères, avec un grand profit pour l'Eglise, il y a aussi, depuis quelques années, un nombre croissant de personnes qui, dans des mouvements ou des groupes toujours plus développés, mettent la prière au premier plan et y cherchent le renouveau de la vie spirituelle. C'est là un fait significatif et réconfortant, puisque cette expérience apporte une contribution réelle à la reprise de la prière parmi les fidèles, aidés à mieux considérer l'Esprit Saint comme celui qui suscite dans les cœurs une profonde aspiration à la sainteté.

Jean-Paul II, Dominum et vivificantem 65

L'Esprit Saint, dans son lien mystérieux de divine communion avec le Rédempteur de l'homme, est celui qui assure la continuité de son oeuvre: il reçoit ce qui est du Christ et le transmet à tous, il entre sans cesse dans l'histoire du monde en venant dans le cœur de l'homme. Il devient là, comme le proclame la Séquence liturgique de la solennité de la Pentecôte, le véritable "père des pauvres, dispensateur des dons, lumière de nos cœurs"; il y devient l'"hôte très doux de nos âmes" que l'Eglise salue sans cesse au seuil de l'intériorité de tout homme. Il apporte, en effet, "repos et réconfort" au milieu des fatigues, du travail des bras et du travail de l'esprit humain; il apporte "repos" et "soulagement" au milieu de la chaleur du jour, au milieu des préoccupations, des luttes et des dangers de toute époque; il apporte enfin la "consolation", lorsque le cœur humain pleure et connaît la tentation du désespoir.
C'est le sens de la Séquence qui proclame: "Sans ta puissance divine il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti". Seul l'Esprit Saint, en effet, "met en lumière le péché", le mal, dans le but de rétablir le bien dans l'homme et dans le monde humain, pour "renouveler la face de la terre". C'est pourquoi il purifie tout ce qui "souille" l'homme, "ce qui est sordide" il soigne les blessures, même les plus profondes de l'existence humaine; il change l'aridité intérieure des âmes et les transforme en champs fertiles de grâce et de sainteté. Ce qui est "rigide", il "l'assouplit", ce qui est "froid", il le "réchauffe", ce qui est "faussé", il le "rend droit" sur les chemins du salut. 
En priant ainsi, sans cesse l'Eglise professe sa foi: il y a dans notre monde créé un Esprit qui est un Don incréé.

Jean-Paul II, Dominum et vivificantem § 67

Comme l’enseigne saint Basile le Grand, la vie chrétienne est avant tout apotaghé, c’est-à-dire renoncement au péché, au monde, aux idoles, pour adhérer à l’unique vrai Dieu et Seigneur, Jésus Christ (cf. 1 Th, 1, 9-10). Dans le monachisme, un tel renoncement devient radical […]. L’ascèse du moine est avant tout un chemin de renoncement pour pouvoir adhérer toujours plus au Seigneur Jésus et pour être transfiguré par les énergies du Saint-Esprit. […] Le combat spirituel est un autre élément de la vie monastique, qu’il est nécessaire aujourd’hui d’apprendre et de proposer de nouveau à tous les chrétiens. Il s’agit d’un art secret et intérieur, un combat invisible que le moine mène chaque jour contre les tentations, les incitations mauvaises que le démon cherche à insinuer dans son cœur ; c’est une lutte qui devient crucifiement dans l’arène de la solitude, pour parvenir à la pureté du cœur, qui permet de voir Dieu (cf. Mt 5, 8), et à la charité qui permet de participer à la vie de Dieu qui est amour (cf. 1 Jn 4, 16). Dans l’existence des chrétiens, aujourd’hui plus que jamais, les idoles sont séduisantes, les tentations pressantes : l’art du combat spirituel, le discernement des esprits, la manifestation de ses pensées au maître spirituel, l’invocation du saint Nom de Jésus et de sa miséricorde, doivent redevenir partie intégrante de la vie intérieure du disciple du Seigneur. Ce combat est nécessaire pour être sans distraction, aperispastoi, sans préoccupation, amérimnoi (cf. 1 Co 7, 32.35), et pour vivre dans un recueillement constant avec le Seigneur.

Jean-Paul II en Bulgarie

En premier lieu, sainte Thérèse d'Avila propose les vertus évangéliques comme base de toute la vie chrétienne et humaine […]. La sainte souligne ensuite à quel point la prière est essentielle: prier, dit-elle, «signifie fréquenter avec amitié, car nous fréquentons en tête à tête Celui qui, nous le savons, nous aime» (Vie 8, 5). […] Elle commence par la prière vocale, elle passe par l’intériorisation à travers la méditation et le recueillement, jusqu’à parvenir à l’union d’amour avec le Christ et avec la Très Sainte Trinité. Il ne s’agit évidemment pas d’un développement dans lequel gravir les plus hautes marches signifie abandonner le type de prière précédent, mais c’est plutôt un approfondissement graduel de la relation avec Dieu qui enveloppe toute la vie. […] Elle interrompt fréquemment le récit ou l’exposé pour se lancer dans une prière. Un autre thème cher à la sainte est le caractère central de l’humanité du Christ. En effet, pour Thérèse la vie chrétienne est une relation personnelle avec Jésus, qui atteint son sommet dans l’union avec Lui par grâce, par amour et par imitation. D’où l’importance que celle-ci attribue à la méditation de la Passion et à l’Eucharistie.

Benoît XVI, audience générale sur sainte Thérèse d'Avila

Citations sur le thème : Accompagnement

Si vous désirez boire dès ici-bas quelques gouttes de ce vin délicieux des félicités éternelles, dont la source éternelle est au ciel, et si vous souhaitez de vous approcher de ce buisson ardent qui brûle sans se consumer, afin de voir de quelle façon Dieu s’y trouve, tâchez plutôt de purifier votre âme que de faire de vains efforts d’esprit. Les gémissements qui procèdent de l’amertume du cœur peuvent plus en cela que les subtils raisonnements et tout ce que les livres peuvent nous apprendre.

Saint Jean d’Avila, Discours sur la sainteté que demande le sacerdoce.
[dans Œuvres de saint Jean d'Avila, Migne 1845, p. 4]

L’ennemi regarde bien si une âme est grossière ou affinée. Et, si elle est affinée, il tâche de l’affiner plus encore, jusqu’à l’excès, pour mieux la troubler et la confondre. Par exemple, s’il voit qu’une âme ne consent ni au péché mortel, ni au péché véniel, ni à aucune apparence de péché délibéré, l’ennemi, ne pouvant la faire tomber en quoi que ce soit qui ressemble au péché, tâche alors de lui faire imaginer des péchés là où il n’y en a pas, dans un mot ou une pensée minime.
Si l’âme est grossière, l’ennemi tâche de la rendre encore plus grossière. Par exemple, si elle faisait jusqu’ici aucun cas des péchés véniels, il tâchera qu’elle fasse peu de cas des péchés mortels ; et, si jusqu’ici elle en faisait quelque cas, qu’elle en fasse désormais beaucoup moins ou n’en fasse plus du tout. 

St Ignace de Loyola, Exercices spirituels, § 349