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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Nature de l'Église
Simon-Pierre répondit: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." En réponse, Jésus lui dit: "Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien! moi je te dis: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle.
Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Eglise: il s'est livré pour elle, 26 afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d'eau qu'une parole accompagne; car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée.
L'Eglise est tout entière l'épouse du Christ, au point que l'amour du Christ pour l'Eglise devient le modèle de l'amour d'un mari pour sa femme.
Celui qui vous accueille m’accueille et accueille celui qui m’a envoyé.
Au Christ « envoyé » (Jn 5, 38) sont incorporés les apôtres, qui sont à leur tour « envoyés », et cela du vivant même de Jésus.
Ils se montraient assidus à l'enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
« Luc énumère quelques éléments constitutifs de l'Eglise, parmi lesquels l’adhésion à l’enseignement des Apôtres, à la communion (koinonía), à la fraction du pain et à la prière (cf. Ac 2, 42) » (Benoît XVI, Dieu est amour, § 20).
Et je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle qui descendait du ciel, de chez Dieu; elle s'est faite belle, comme une jeune mariée parée pour son époux...
Mais vous, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour proclamer les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
Le sacerdoce royal (1 P 2, 9), l'Eglise l'appelle aussi le sacerdoce commun des fidèles (CEC 1268).
Ce que dit l'Église sur le thème : Nature de l'Église
On en trouve, en effet qui, ne remarquant pas assez que saint Paul n’emploie ici les mots qu’au sens figuré, et ne distinguant pas, comme il le faut absolument, les sens particuliers et propres de corps physique, moral, mystique, introduisent une fausse notion d’unité, quand ils font s’unir et se fondre en une personne physique le divin Rédempteur et les membres de l’Eglise et tandis qu’ils accordent aux hommes des attributs divins, ils soumettent le Christ Notre-Seigneur aux erreurs et à l’inclination au mal de l’humaine nature. Ce n’est pas seulement la foi et la doctrine des Pères qui répudient absolument cette doctrine erronée, mais aussi la pensée et l’enseignement de l’Apôtre des Gentils qui, tout en unissant d’un lien merveilleux le Christ et son Corps mystique, les oppose pourtant l’un à l’autre comme l’Epoux et l’Epouse (Eph 5, 22-23).
[Le Fils de l’homme] n’est pas simplement un, mais de nous tous avec lui-même il ne fait "plus qu’un" (Ga 3, 28) : il nous transforme en une humanité nouvelle.
La nature de l'Eglise relève de la fidélité du Fils de l’homme, incarné, mort et ressuscité, qui incorpore en lui ses disciples.
Comme les trois apôtres choisis, l'Église contemple le visage transfiguré du Christ, pour être fortifiée dans la foi et ne pas risquer d'être désemparée devant son visage défiguré sur la Croix. Dans les deux cas, elle est l'Épouse devant l'Époux, elle participe à son mystère, elle est entourée de sa lumière.
Même si l'Eglise possède une structure hiérarchique, cette structure est cependant totalement ordonnée à la sainteté des membres du Christ. Et la sainteté s'apprécie en fonction du "grand mystère" dans lequel l'Epouse répond par le don de l'amour au don de l'Epoux, le faisant "dans l'Esprit Saint" parce que "l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" (Rm 5, 5).
Le Concile Vatican II, en confirmant l'enseignement de toute la tradition, a rappelé que, dans la hiérarchie de la sainteté, c'est justement la «femme», Marie de Nazareth, qui est «figure» de l'Eglise. Elle nous «précède» tous sur la voie de la sainteté; en sa personne «l'Eglise atteint déjà à la perfection qui la fait sans tache ni ride (cf. Ep 5, 27)».
En ce sens, on peut dire que l'Eglise est «mariale» en même temps qu'«apostolique» et «pétrinienne».
Dans l'histoire de l'Eglise, dès les premiers temps, il y avait aux côtés des hommes de nombreuses femmes pour qui la réponse de l'Epouse à l'amour rédempteur de l'Epoux prenait toute sa force expressive (Ac 2,17 ; Rm 16,1 ; 2 Tm 4,19 ; Phil 4,2 ; Rm 16,6.12).
De nos jours encore, l'Eglise ne cesse de s'enrichir grâce au témoignage de nombreuses femmes qui épanouissent leur vocation à la sainteté. Les saintes femmes sont une incarnation de l'idéal féminin; mais elles sont aussi un modèle pour tous les chrétiens, un modèle de «sequela Christi», un exemple de la manière dont l'Epouse doit répondre avec amour à l'amour de l'Epoux.
Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, bien qu'il y ait entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l'un à l'autre: l'un et l'autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l'unique sacerdoce du Christ.
Celui qui a reçu le sacerdoce ministériel jouit d'un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l'offrir à Dieu au nom du peuple tout entier ; les fidèles eux, de par le sacerdoce royal qui est le leur, concourent à l'offrande de l'Eucharistie et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l'action de grâces, le témoignage d'une vie sainte, et par leur renoncement et leur charité effective.
L'Eglise doit toujours redevenir ce qu'elle est déjà: elle doit ouvrir les frontières entre les peuples et abattre les barrières entre les classes et les races. En son sein, il ne peut y avoir de personnes oubliées ou méprisées.
Dans l'Eglise, il n'y a que des frères et des sœurs de Jésus Christ libres.
Nous croyons à l’infaillibilité dont jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême.
Nous croyons que l’Eglise, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique. Au soin de cette Eglise, la riche variété des rites liturgiques et la légitime diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage. [...]
Nous croyons que l’Eglise est nécessaire au Salut, car le Christ, qui est seul Médiateur et voie de salut, se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Eglise. Mais le dessein divin du Salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Eglise, mais cherchent Dieu sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut.
L’eucharistie est le cœur et le sommet de la vie de l’Eglise car en elle le Christ associe son Eglise et tous ses membres à son sacrifice de louange et d’action de grâces offert une fois pour toutes sur la Croix à son Père ; par ce sacrifice il répand les grâces du salut sur son Corps, qui est l’Eglise.
Citations sur le thème : Nature de l'Église
L'Église se réunit dans la chambre haute avec Marie, qui fut la Mère de Jésus, et ses frères.
Donc, on ne peut parler d'Église si Marie, la Mère du Seigneur, n'y est avec ses frères : car l'Église du Christ est là où l'on prêche que le Christ s'est incarné de la Vierge ; et l'on n'entend l'évangile que là où prêchent les Apôtres, frères du Seigneur.
La sainte Eucharistie, c'est Jésus-Christ passé, présent et futur.