Documents de références
Pour proposer un contenu intéressant sur ce thème
cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Homosexualité
L'homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme: c'est une abomination qu'ils ont tous deux commise, ils devront mourir [littéralement : ils mourront de mort], leur sang retombera sur eux.
Leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature ; pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l’infamie d’homme à homme et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leur égarement. Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à leur esprit sans jugement, pour faire ce qui ne convient pas.
Cette citation montre que l'ancien commandement du Lévitique n'est pas aboli au temps de l’Évangile et de saint Paul (seul le traitement judiciaire évolue au cours du temps).
Et Jésus leur dit : "Les fils de ce monde-ci prennent femme ou mari ; mais ceux qui auront été jugés dignes d'avoir part à ce monde-là et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari ; aussi bien ne peuvent-ils plus mourir, car ils sont pareils aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection".
La chasteté à laquelle sont appelés les homosexuels, c'est une grâce à demander, la grâce de la résurrection. Jean-Paul II dit que par la vision de Dieu "face à face", naîtra en nous un amour d’une telle profondeur et d’une telle force de concentration sur Dieu même qu’elle nous rendra chastes, et purs comme lui-même est pur.
Car tout ce qui est dans le monde -- la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse -- vient non pas du Père, mais du monde. Or le monde passe avec ses convoitises ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.
L'éternité est le critère. La convoitise des yeux (regarder un beau corps…), la convoitise de la chair (les excitants, les désirs charnels), l’orgueil de la vie (se sentir au-dessus des commandements de Dieu), tout cela passera. Jésus nous dit aussi que la pureté est une anticipation de la vie céleste avec les anges (Lc 20, 35-36).
Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas du Royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas! Ni impudiques, ni idolâtres, ni adultères, ni dépravés, ni gens de mœurs infâmes, ni voleurs, ni cupides, pas plus qu'ivrognes, insulteurs ou rapaces, n'hériteront du Royaume de Dieu. Et cela, vous l'étiez bien, quelques-uns. Mais vous vous êtes lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés par le nom du Seigneur Jésus Christ et par l'Esprit de notre Dieu.
Cette parole de saint Paul est à la fois sévère et pleine d’espérance. Sévère, car les dépravés et les gens de mœurs infâmes (cf. Lévitique 20, 13-15), n’hériteront pas du Royaume des cieux. Pleine d’espérance car « vous l’étiez bien, quelques-uns. Mais vous vous êtes lavés » : le Christ est miséricordieux, il ne nous laisse pas dans notre péché, il nous sauve et nous recrée : tournons-nous vers lui.
Fuyez la fornication ! Tout péché que l'homme peut commettre est extérieur à son corps; celui qui fornique, lui, pèche contre son propre corps. Ou bien ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu? Et que vous ne vous appartenez pas ? Vous avez été bel et bien achetés! Glorifiez donc Dieu dans votre corps.
S’il n’est pas facile de fuir la fornication quand on se sent « passionné », il est toujours possible de se tourner vers le Seigneur et de lui en demander la grâce : il est notre Sauveur.
Ce que dit l'Église sur le thème : Homosexualité
CEC 2357 : L'homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S'appuyant sur la Sainte Ecriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19,1-29 Rm 1,24-27 ; 1Co 6,10 ; 1Tm 1,10), la Tradition a toujours déclaré que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés" (décl. "Persona humana" 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.
CEC 2358 : Un nombre non négligeable d'hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle; elle constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.
CEC 2359 : Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d'une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.
Apparaît… incongrue la volonté d'attribuer une réalité "conjugale" à l'union entre des personnes du même sexe. En premier lieu s'y oppose l'impossibilité objective de faire fructifier le mariage à travers la transmission de la vie, selon le projet de Dieu inscrit dans la structure même de l'être humain. En outre, l'absence des présupposés pour cette complémentarité interpersonnelle que le Créateur a voulue, tant sur le plan physique et biologique que sur celui éminemment psychologique, entre l'homme et la femme, constitue un obstacle. Ce n'est que dans l'union entre deux personnes sexuellement différentes que peut s'accomplir le perfectionnement de l'individu, dans une synthèse d'unité et de complémentarité psycho-physique mutuelle.
Jean-Paul II, Discours au Tribunal de la Rote romaine (21 janvier 1999), 5
La personne homosexuelle doit être pleinement respectée dans sa dignité et encouragée à suivre le plan de Dieu avec un engagement particulier dans l'exercice de la chasteté (CEC 2359). Un tel respect ne signifie pas la légitimation de comportements non conformes à la loi morale, ni encore moins la reconnaissance d'un droit au mariage entre personnes du même sexe, entraînant l'assimilation de leur union à la famille.
Si, du point de vue juridique, le mariage entre deux personnes de sexe différent était considéré seulement comme une des formes de mariage possible, l'idée de mariage subirait un changement radical, et ce, au détriment grave du bien commun. En mettant sur un plan analogue l'union homosexuelle, le mariage ou la famille, l'État agit arbitrairement et entre en contradiction avec ses propres devoirs.
Citations sur le thème : Homosexualité
Dans tout hôpital qui se respecte, les médecins accomplissent leur devoir quand : 1) ils diagnostiquent la maladie, 2) ils administrent les soins, 3) ils suivent le patient jusqu’à sa guérison ; de plus l’Église, “connaissant les dangers d'une épidémie de peste”, tout en “se consacrant à la guérison de ceux qui en sont atteints”, “cherche à protéger à la fois elle-même et les autres de cette infection”. Réduire l’œuvre de l’Église (ou ne rien dire de tout le reste) au fait d’accueillir les personnes ayant des tendances homosexuelles avec “respect et délicatesse” peut être assimilé tout au plus – pour rester dans la métaphore de l’hôpital de campagne – à des soins palliatifs.
La tendance homosexuelle] ne trouve pas son origine dans des influences génétiques, hormonales ou neurologiques. La plupart des hypothèses en ces domaines ont été invalidées. [...]
En rester aux orientations sexuelles, fixe les personnes sur le pulsionnel parfois à l’état brut [...] Par contre, l’identité sexuelle de l’homme et de la femme, il n’y en a pas d’autres, est du côté de la structure masculine et féminine qui permet d’intégrer psychiquement le pulsionnel dans leur identité respective. [...]
Il est dans la structure des orientations sexuelles recherchées pour elles-mêmes, puisqu’elles ne sont que pulsionnelles, d’être agressives, possessives et narcissiques et donc auto-centrées et auto-référencées uniquement à partir de soi puisque, situé de cette façon, le sujet n’accède pas vraiment au sens de l’altérité et du tiers. Il développe surtout un faux self.
J'ai étudié dans les discours des personnes homosexuelles (pourtant athées pour la plupart) et dans les œuvres traitant d'homosexualité toutes les fois où il est fait référence au ''désordre'' et à la ''division'' : ça revient extrêmement souvent et coïncide parfaitement avec ce qu'a senti l'Eglise...
Le désir homosexuel est un désir […] plus sincère que vrai, parce qu'il a fui le réel (et son roc principal : la différence des sexes, sans laquelle nous n'existerions pas !). Il a du mal à s'incarner paisiblement, et pour le coup, il en devient violent et divisant.
Paradoxe : on décrète que l'hétérosexualité est simplement culturelle, - phénomène de société - mais on affirme que l'homosexualité, elle, est « naturelle », voire génétique. Non ! mais ça va pas la tête ? Bien sûr qu'il faut « devenir homme ou femme » - c'est l'évidence ! – mais à partir ce que qu'on est, de par sa conception, et non suivant le matraquage publicitaire, la mode sociale, les slogans des lobbies, les attraits subjectifs. A partir du donné d'origine, et non de l'imposé par la société. Bien sûr qu'une large part de l'image de la femme et de l'homme, de leurs rôles respectifs dans la société dépend de la culture, de la religion et des traditions (comparez notions, statuts, et condition de la femme dans l'Islam et dans le Christianisme). C'est une évidence Mais cela ne touche pas à leur identité respective de base. Je veux devenir – effectivement ! – mais pleinement ce que je suis.
En 2012, Finneran and Stephenson ont passé en revue 28 études concernant les violences chez les homosexuels de sexe masculin. Leur conclusion était la suivante : La violence intime entre partenaires (IPV) qu’elle soit psychologique, physique ou sexuelle, a atteint chez les partenaires masculins de même sexe des taux alarmants.
Une étude danoise parue en 2011 concerne les douze premières années de légalisation du partenariat homosexuel (les Danois n’ont pas osé qualifier ce type d’union de « mariage »). Le risque de suicide chez les hommes est multiplié par huit.
En 2010, l’ U.S. National Longitudinal Lesbian Family Study a établi que 40 % des couples de lesbiennes ayant conçu un enfant par PMA s’étaient séparés.
Notons bien que ce n’est pas la tentation, ou la tendance, qui est condamnée, mais l’acte sexuel. Et c'est Dieu qui se charge de la sanction.
L’inceste et l’union sexuelle avec des animaux sont aussi interdits (Lv 20, 14-15).