Adam connut sa femme.

Tu es béni, Dieu de nos pères, et ton Nom est béni dans tous les siècles des siècles! Que te bénissent les cieux, et toutes tes créatures dans tous les siècles! C'est toi qui as créé Adam, c'est toi qui as créé Eve sa femme, pour être son secours et son appui, et la race humaine est née de ces deux-là. C'est toi qui as dit: Il ne faut pas que l'homme reste seul, faisons-lui une aide semblable à lui. Et maintenant, ce n'est pas le plaisir que je cherche en prenant ma sœur, mais je le fais d'un cœur sincère. Daigne avoir pitié d'elle et de moi et nous mener ensemble à la vieillesse ! 

Tu ne commettras pas d'adultère […] Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.

N'a-t-il pas fait un seul être, qui a chair et souffle de vie ? Et cet être unique, que cherche-t-il ? Une postérité donnée par Dieu! Respect donc à votre vie, et la femme de ta jeunesse, ne la trahis point ! Car je hais la répudiation, dit le Seigneur, le Dieu d'Israël. 

L’eros ivre et indiscipliné n’est pas montée, «extase» vers le Divin, mais chute, dégradation de l’homme. Il devient ainsi évident que l’eros a besoin de discipline, de purification, pour donner à l’homme non pas le plaisir d’un instant, mais un certain avant-goût du sommet de l’existence, de la béatitude vers laquelle tend tout notre être.

A l'injustice qui vient du péché - celui-ci ayant pénétré profondément les structures du monde d'aujourd'hui - et qui empêche souvent la famille de se réaliser vraiment elle-même et d'exercer ses droits fondamentaux, nous devons tous nous opposer par une conversion de l'esprit et du cœur qui implique de suivre le Christ crucifié en renonçant à son propre égoïsme: une telle conversion ne peut pas ne pas avoir une influence bénéfique et rénovatrice même sur les structures de la société.

Je désire invoquer maintenant la protection de la sainte Famille de Nazareth. En elle, par un mystérieux dessein de Dieu, le Fils de Dieu a vécu caché durant de longues années. Elle est donc le prototype et l'exemple de toutes les familles chrétiennes. Regardons cette Famille, unique au monde, elle qui a vécu de façon anonyme et silencieuse dans un petit bourg de Palestine, elle qui a été éprouvée par la pauvreté, par la persécution, par l'exil, elle qui a glorifié Dieu d'une manière incomparablement élevée et pure: elle ne manquera pas d'assister les familles chrétiennes, et même toutes les familles du monde, dans la fldélité à leurs devoirs quotidiens, dans la façon de supporter les inquiétudes et les tribulations de la vie, dans l'ouverture généreuse aux besoins des autres, dans l'accomplissement joyeux du plan de Dieu sur elles.

L’Homme, l’adam [l’humanité tirée de la glaise], prend conscience du caractère exceptionnel de ce qu’il est dans la création en tant qu’être personnel : il est seul dans toute la nature à être une personne. Cette solitude est tout à la fois à l’égard de la femme qui n’existe pas encore, et par rapport à Dieu qui ne peut être l’objet de cette relation de don réciproque parce que, même si Dieu est un Etre personnel, il n’est pas "proportionné", Il n’est pas "assorti" à 1’homme, il ne peut être pour l’homme un "alter ego". L’expérience de la solitude fait ainsi naître dans la conscience humaine une soif de se donner et en même temps une souffrance de ne pouvoir assouvir cette soif.

Refrain : Vivre ensemble tous les jours de la vie à travers tous les âges,
Vivre ensemble dans l’Amour. Fin : … dans Son Amour (bis)

1° Vivre ensemble, c’est partager les joies, c’est partager les peines.
Vivre ensemble, c’est donner de son cœur tout ce qu’on peut donner.
Vivre ensemble, c’est savoir accueillir toutes les différences.
Vivre ensemble, cultiver le respect, le pardon, la prévenance.

2° Vivre ensemble, c’est faire naître la douceur à l’heure de la tempête.
Vivre ensemble, c’est chercher l’harmonie au rythme de la vie.
Vivre ensemble, c’est ouvrir grand nos cœurs au Seigneur qui nous unit.
Vivre ensemble, quand la fleur devient fruit, c’est l’amour qui mûrit.

3° Vivre ensemble, recevoir l’âme-sœur en cadeau du Seigneur.
Vivre ensemble, se donner la tendresse, cadeau du Créateur.
Vivre ensemble, remercier le Sauveur de nous donner Sa Grâce.
Vivre ensemble ; jardiner en nos cœurs la bonté, la patience.

4° Vivre ensemble, se donner des sourires, semer la paix, la joie.
Vivre ensemble ; c’est ouvrir grand ses bras à l’enfant qui viendra.
Vivre ensemble, c’est aimer en priant et prier en s’aimant.
Vivre ensemble, merci pour ces cadeaux, l’âme-sœur, les enfants.

Les gens se laissent emporter par un amour qu’ils croient absolu et qui n’a pas les dimensions de l’absolu. Et ils sont tellement victimes de leurs illusions qu’ils ne ressentent même pas le besoin d’amarrer cet amour à l’Amour qui a ces dimensions. Ce n’est pas la passion elle-même qui les aveugle, mais le manque d’humilité envers l’amour dans son essence véritable.

Se marier sacramentellement, ce n’est pas "se mettre en règle", c’est se reconnaître appelé à la sainteté par le don de soi dans l’exercice de la communion des personnes.

Le divorce entre le corps et l’âme tuent l’amour humain et le bonheur conjugal, car ils réduisent l’amour au plaisir individuel. Et cette conception réductrice et mutilée de l’amour entraîne deux conséquences…
- La fidélité est dispensée parcimonieusement et toujours à titre précaire. L’autre n’est pas aimé pour ce qu’il est, dans sa différence et sa singularité…  
- Un amour qui est conditionné dans sa durée est un amour voué à être infécond. Déjà infécond dans l’ordre du cœur, il l’est aussi dans l’ordre de la chair.

Par la foi conjugale, on a en vue cette obligation qu'ont les époux de s'abstenir de tout rapport sexuel en dehors du lien conjugal ; dans les enfants, on a en vue le devoir, pour les époux, de les accueillir avec amour, de les nourrir avec sollicitude, de les élever religieusement dans le sacrement, enfin, on a en vue le devoir, qui s'impose aux époux, de ne pas rompre la vie commune, et l'interdiction, pour celui ou celle qui se sépare, de s'engager dans une autre union, fût-ce à raison des enfants. Telle est la loi du mariage où la fécondité de la nature trouve sa gloire, et le dévergondage de l'incontinence, son frein.