Documents de références
Pour proposer un contenu intéressant sur ce thème
cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Vérité
C'est la gloire de Dieu de celer une chose, c'est la gloire des rois de la scruter.
La crainte du Seigneur est principe de savoir : les fous dédaignent sagesse et discipline.
L’homme moderne, dispersé dans des connaissances parcellaires, ne cherche plus Dieu et devient stupide.
L’orgueilleux s’imagine connaitre beaucoup de choses, mais il ignore l’essentiel et se ferme à la transcendance.
Car la parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur pour que tu la mettes en pratique.
Nous pouvons avoir un rapport authentique avec notre vie, selon le projet originel de notre création.
Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera.
Jésus lui dit : "Je suis le chemin, la vérité et la vie; nul ne vient au Père que par moi".
Pilate lui dit : "Tu es donc roi ?"
Jésus répondit : "Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité: quiconque est de la vérité écoute ma voix."
Pilate lui dit : "Qu'est-ce que la vérité ?" Ayant dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs.
« "Rendre témoignage à la vérité" signifie mettre au premier plan Dieu et sa volonté face aux intérêts du monde et à ses puissances.
Dieu est la mesure de l’être. En ce sens, la vérité est le Roi véritable qui donne à toutes choses leur lumière et leur grandeur. »
(Joseph Ratzinger, Benoît XVI, Jésus de Nazareth. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection. Parole et Silence, Paris 2011, p.221)
Si d'un principe unique il a fait tout le genre humain pour qu'il habite sur toute la face de la terre, s'il a fixé des temps déterminés et les limites de l'habitat des hommes, c'était afin qu'ils cherchent la divinité pour l'atteindre, si possible, comme à tâtons et la trouver; aussi bien n'est-elle pas loin de chacun de nous.
Paul entre en dialogue avec les philosophes de son temps, à Athènes.
Commentaire de Jean-Paul II : « Pour se faire comprendre des païens, les premiers chrétiens ne pouvaient se borner à renvoyer dans leurs discours à Moïse et aux prophètes ; ils devaient aussi faire appel à la connaissance naturelle de Dieu et à la voix de la conscience morale de tout homme (cf. Rm 1, 19-21; 2, 14-15; Ac 14, 16-17). Mais comme, dans la religion païenne, cette connaissance naturelle avait basculé dans l'idolâtrie (cf. Rm 1, 21-32), l'Apôtre estima plus sage de mettre son discours en rapport avec la pensée des philosophes qui, depuis les débuts, avaient opposé aux mythes et aux cultes à mystères des conceptions plus respectueuses de la transcendance divine. » (Jean-Paul II, Fides et ratio § 36)
Prenez garde qu'il ne se trouve quelqu'un pour vous réduire en esclavage par le vain leurre de la "philosophie", selon une tradition toute humaine, selon les éléments du monde, et non selon le Christ.
Paul n’est pas naïf, il sait aussi combien la "philosophie" peut être ésotérique et semer le trouble (hier comme aujourd’hui).
Ce que dit l'Église sur le thème : Vérité
En Jésus-Christ, la vérité de Dieu s’est manifestée tout entière. "Plein de grâce et de vérité" (Jn 1, 14), il est la "lumière du monde" (Jn 8, 12), il est la Vérité (cf. Jn 14, 6). "Quiconque croit en lui, ne demeure pas dans les ténèbres" (Jn 12, 46). Le disciple de Jésus, " demeure dans sa parole " afin de connaître " la vérité qui rend libre " (Jn 8, 32) et qui sanctifie (cf. Jn 17, 17). Suivre Jésus, c’est vivre de "l’Esprit de vérité" (Jn 14, 17) que le Père envoie en son nom (cf. Jn 14, 26) et qui conduit "à la vérité tout entière " (Jn 14, 17 ; 16, 13). A ses disciples Jésus enseigne l’amour inconditionnel de la vérité : "Que votre langage soit : ‘Oui ? oui’, ‘Non ? non’" (Mt 5, 37).
L’homme se porte naturellement vers la vérité. Il est tenu de l’honorer et de l’attester : "En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu’ils sont des personnes ... sont pressés par leur nature même et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, celle tout d’abord qui concerne la religion. Il sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu’ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de la vérité" (DH 2).
Une fois perdue l'idée d'une vérité universelle quant au Bien connaissable par la raison humaine, la conception de la conscience est, elle aussi, inévitablement modifiée : la conscience n'est plus considérée dans sa réalité originelle, c'est-à-dire comme un acte de l'intelligence de la personne, qui a pour rôle d'appliquer la connaissance universelle du bien dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant ; on a tendance à attribuer à la conscience individuelle le privilège de déterminer les critères du bien et du mal, de manière autonome, et d'agir en conséquence. Cette vision ne fait qu'un avec une éthique individualiste, pour laquelle chacun se trouve confronté à sa vérité, différente de la vérité des autres. Poussé dans ses conséquences extrêmes, l'individualisme débouche sur la négation de l'idée même de nature humaine.
Ainsi, dans le jugement pratique de la conscience, qui impose à la personne l'obligation d'accomplir un acte déterminé, se révèle le lien entre la liberté et la vérité. C'est précisément pourquoi la conscience se manifeste par des actes de "jugement" qui reflètent la vérité sur le bien, et non comme des "décisions" arbitraires. Le degré de maturité et de responsabilité de ces jugements — et, en définitive, de l'homme, qui en est le sujet — se mesure non par la libération de la conscience par rapport à la vérité objective, en vue d'une prétendue autonomie des décisions personnelles, mais, au contraire, par une pressante recherche de la vérité et, dans l'action, par la remise de soi à la conduite de cette conscience.
Le Christ nous révèle avant tout que la condition de la liberté authentique est de reconnaître la vérité honnêtement et avec ouverture d'esprit : "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous libérera" (Jn 8, 32). C'est la vérité qui rend libre face au pouvoir et qui donne la force du martyre. Il en est ainsi pour Jésus devant Pilate : "Je ne suis né, et je ne suis venu dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité" (Jn 18, 37). De même, les vrais adorateurs de Dieu doivent l'adorer "en esprit et en vérité" (Jn 4, 23) : ils deviennent libres par cette adoration. En Jésus Christ, l'attachement à la vérité et l'adoration de Dieu se présentent comme les racines les plus intimes de la liberté.
Citations sur le thème : Vérité
Ne va pas au dehors, rentre en toi-même. C'est dans l'homme intérieur qu'habite la vérité.
La sagesse comptée parmi les dons du Saint-Esprit est différente de celle qui est comptée comme une vertu intellectuelle acquise, car celle-ci s'acquiert par l'effort humain, et celle-là au contraire "vient d'en haut", comme le dit saint Jacques. Ainsi, elle est également distincte de la foi, car la foi donne son assentiment à la vérité divine considérée en elle-même, tandis que c'est le propre du don de sagesse de juger selon la vérité divine.
Autrement dit, la Sagesse, en tant que don du Saint Esprit, connaît par connaturalité.
La vérité souffre mais ne meurt jamais.
La vérité est si obscurcie en ces temps et le mensonge si établi qu'à moins d'aimer la vérité on ne saurait la reconnaître.
Dieu est la vérité. Qui cherche la vérité, cherche Dieu, qu’il en soit conscient ou non.
En Dieu réside l'origine de toutes choses, en Lui se trouve la plénitude du mystère, et cela constitue sa gloire; à l'homme revient le devoir de rechercher la vérité par sa raison, et en cela consiste sa noblesse.