Histoire > Pie XII

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Ce que dit la Bible sur le thème : Pie XII

Vois, Seigneur, et regarde : qui as-tu traité ainsi ?
Les femmes doivent-elles manger leurs enfants, les petits qu’elles choyaient ? Le prêtre et le prophète doivent-ils être tués au sanctuaire du Seigneur ?
Ils gisent par terre dans les rues, l’adolescent et le vieillard ; mes vierges et mes jeunes gens sont tombés par l’épée : tu as tué, au jour de ta colère, tu as massacré sans pitié.
Tu as convoqué, comme pour un jour de fête, mes terreurs de toute part ; il n’est pas de rescapé ni de survivant au jour de la colère du Seigneur ; ceux que j’avais nourris et choyés, mon ennemi les a exterminés.

Lamentations 2, 20-22

Un extrait de cette citation est inscrite sur le mur du mémorial de la Shoah, à Paris. 

Ce que dit l'Église sur le thème : Pie XII

Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine - toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable,- quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créé et ordonné par Dieu.

Pie XII, Mit Brennender sorge, 1937

L'encyclique « Mit brennender sorge » signifie « avec une brûlante inquiétude ». En 1937, le pape Pie XI adresse aux chrétiens d'Allemagne cette encyclique devenue célèbre. Il y condamne l'idéologie de la race. C'est un des documents les plus probants de l'engagement de l'Église aux côtés des victimes du nazisme.

Quand on s'approche sans préjugés idéologiques de la noble figure de ce Pape, en plus d'être frappé par son éminente personnalité humaine et spirituelle, on demeure conquis par l'exemplarité de sa vie et la richesse extraordinaire de son enseignement. On apprécie sa sagesse humaine et la tension pastorale qui l'ont guidé au cours de son long ministère, notamment dans l'organisation d'aides pour le peuple juif.

Benoit XVI, colloque de la Pave the way foundation, 2008

A l'occasion du 50e anniversaire de la mort de Pie XII, des chercheurs du monde entier se sont réunis à Castel Gandolfo, en 2008. Le pape Benoît XVI, successeur allemand de Pie XII sur la chaire de Pierre, a prononcé ce discours de clôture. 

Citations sur le thème : Pie XII

La gratitude des Juifs ainsi que celle de tous les survivants de l’Holocauste prouve que Pie XII fut véritablement et profondément un Juste parmi les Nations.

Rabbin David Dalin
[The weekly standard magazine, 26 février 2001]

Il n’y a eu que l’Église pour faire barrage aux campagnes d’Hitler contre la vérité. Je ne me suis jamais beaucoup intéressé à l’Église. Aujourd’hui, je l’aime et je l’admire, parce que l’Église seule a eu le courage et la persévérance de tenir bon face à Hitler dans la défense de la vérité intellectuelle et de la liberté morale. J’ai maintenant pour cette Eglise que je méprisais une admiration sans borne. 

Albert Einstein
[Time, 23 décembre 1940]

Le peuple d'Israël n'oubliera jamais ce que Pie XII et ses éminents délégués, inspirés par les principes éternels de la religion qui forment la base d'une civilisation authentique, sont en train de faire pour nos malheureux frères et sœurs, au moment le plus tragique de notre histoire. Une preuve vivante de la divine providence dans ce monde .

Isaac Herzog, grand rabbin de Jérusalem, 1944

« Tous les réfugiés évoquent l'aide louable du Vatican. Des prêtres ont mis leur propre vie en danger pour cacher et sauver des juifs. Le Pape lui-même a participé à l'opération de sauvetage des juifs »

Eliyahu Lubisky

D’une lettre envoyée depuis le front italien par le soldat Eliyahu Lubisky, membre du kibboutz socialiste Bet Alfa. Elle a été publiée dans l'hebdomadaire « Hashavua » le 4 août 1944.

Pacelli voyait en Hitler, non seulement un voyou, auquel il n’était pas possible de se fier, mais aussi un homme intrinsèquement mauvais.

Alfred W. Klieforth, mars 1939

Alfred W. Klieforth était le consul américain en mars 1939 à Berlin. Cette citation provient d'un rapport relayant ses premières impressions après l'élection du cardinal Pacelli au pontificat.