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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Économie
Qui donne à l’indigent ne manquera de rien, qui refuse de le regarder sera couvert de malédictions.
Tu n’exploiteras pas un salarié malheureux et pauvre, que ce soit l’un de tes frères ou l’n des émigrés que tu as dans ton pays. Le jour même, tu lui donneras son salaire ; […] car c’est un malheureux et il l’attend impatiemment ; qu’il ne crie pas contre toi vers le Seigneur ; ce serait un péché pour toi.
N’est-ce-pas Dieu qui a choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour les rendre riches en foi et héritiers du Royaume qu’Il a promis à ceux qui l’aiment ?
Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumône. Faites des bourses inusables, un trésor inaltérable dans les cieux ; là ni voleur n’approche, ni mite ne détruit. Car, où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
Gardez-vous bien de toute avidité car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède.
On ne peut pas servir Dieu et l’argent.
Tu dois ouvrir la main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays.
Ne détourne ton visage d’aucun pauvre et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi
Ce que dit l'Église sur le thème : Économie
Ce qui, à notre époque, frappe tout d’abord le regard, ce n’est pas seulement la concentration des richesses, mais encore l’accumulation d’une énorme puissance, d’un pouvoir économique discrétionnaire, aux mains d’un petit nombre d’hommes qui, d’ordinaire, ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital qu’ils administrent à leur gré.
L’argent doit servir et non pas gouverner. Le Pape aime tout le monde, les riches comme les pauvres. Mais le Pape a le devoir au nom du Christ, de rappeler au riche qu’il doit aider le pauvre, le respecter, le promouvoir. Le Pape appelle à la solidarité désintéressée, et à un retour de l’éthique pour l’humain dans la réalité financière et économique. Pour sa part, l’Église oeuvre toujours pour le développement intégral de toute personne.
Dans la vie économico-sociale, il faut honorer et promouvoir la dignité de la personne humaine, de vocation intégrale et le bien de toute la société. C’est l’homme en effet qui est l’auteur, le centre et le but de toute vie économico-sociale.
La « nouvelle évangélisation », dont le monde moderne a un urgent besoin et sur laquelle j'ai insisté de nombreuses fois, doit compter parmi ses éléments essentiels l'annonce de la doctrine sociale de l'Eglise, apte, aujourd'hui comme sous Léon XIII, à indiquer le bon chemin pour répondre aux grands défis du temps présent, dans un contexte de discrédit croissant des idéologies. Comme à cette époque, il faut répéter qu'il n'existe pas de véritable solution de la « question sociale » hors de l'Evangile et que, d'autre part, les « choses nouvelles » peuvent trouver en lui leur espace de vérité et la qualification morale qui convient.
Une relecture de l'encyclique de Léon XIII, à la lumière des "choses nouvelles" du XXe siècle. Un des textes fondateurs dans la Doctrine Sociale de l'Eglise.
Dans l'Ancien Testament, on constate une double attitude vis-à-vis des biens économiques et de la richesse. D'un côté, l'appréciation positive pour la disponibilité des biens matériels considérés comme nécessaires pour la vie: parfois l'abondance — mais pas la richesse ni le luxe — est considérée comme une bénédiction de Dieu. D'un autre côté, les biens économiques et la richesse ne sont pas condamnés pour eux-mêmes, mais pour leur mauvais usage. Cette tradition, bien que considérant la pauvreté des opprimés, des faibles, des indigents comme un mal, voit aussi en elle un symbole de la situation de l'homme devant Dieu; c'est de lui que provient tout bien, comme un don à administrer et à partager.
Le compendium est une synthèse, voulue par Jean-Paul II, des grands textes de la pensée sociale de l'Eglise depuis le XIXe siècle. Il propose des outils neutres pour comprendre la réalité sociale à la lumière de l'Évangile.
La charité est la voie maîtresse de la doctrine sociale de l’Église... L’homme, la personne dans son intégrité est le premier capital à sauvegarder et valoriser. En effet, c’est l’homme qui est l’auteur, le centre et la fin de toute la vie économique et sociale.
Caritas in Veritate est la troisième et la dernière des encycliques du pape Benoît XVI. Son impact a été immense, dans et hors de l'Église: elle est devenue un texte de référence en matière d'éthique financière.
L’Apocalypse de saint Jean énumère parmi les grands péchés de Babylone – symbole des grandes villes irréligieuses du monde – le fait d’exercer le commerce des corps et des âmes et d’en faire une marchandise (cf. Ap 18, 13). Dans ce contexte, se pose aussi le problème de la drogue, qui avec une force croissante étend ses tentacules autour de tout le globe terrestre – expression éloquente de la dictature de mammon qui pervertit l’homme.
Avant même d'être un service des pauvres, la pauvreté évangélique est une valeur en soi, car elle évoque la première des Béatitudes par l'imitation du Christ pauvre. En effet, son sens primitif est de rendre témoignage à Dieu qui est la véritable richesse du cœur humain. C'est précisément pourquoi elle conteste avec force, l'idolâtrie de Mammon.
La crise mondiale qui investit la finance et l’économie manifeste ses propres déséquilibres, et, par-dessus tout, l’absence grave d’une orientation anthropologique qui réduit l’être humain à un seul de ses besoins : la consommation. Je vous exhorte à la solidarité désintéressée et à un retour de l’économie et de la finance à une éthique en faveur de l’être humain... De notre foi au Christ, qui s'est fait pauvre et toujours proche des pauvres et des exclus découle la préoccupation pour le développement intégral des plus abandonnés de la société.
Dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium, j’ai fait référence au relativisme pratique qui caractérise notre époque, et qui est « encore plus dangereux que le relativisme doctrinal» (§ 80). [...]
C’est aussi la logique intérieure de celui qui dit : ‛Laissons les forces invisibles du marché réguler l’économie, parce que ses impacts sur la société et sur la nature sont des dommages inévitables’. S’il n’existe pas de vérités objectives ni de principes solides hors de la réalisation de projets personnels et de la satisfaction de nécessités immédiates, quelles limites peuvent alors avoir la traite des êtres humains, la criminalité organisée, le narcotrafic, le commerce de diamants ensanglantés et de peaux d’animaux en voie d’extinction ? N’est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l’achat d’organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour l’expérimentation, ou le rejet d’enfants parce qu’ils ne répondent pas au désir de leurs parents ? C’est la même logique du “utilise et jette”, qui engendre tant de résidus, seulement à cause du désir désordonné de consommer plus qu’il n’est réellement nécessaire.
Par conséquent, nous ne pouvons pas penser que les projets politiques et la force de la loi seront suffisants pour que soient évités les comportements qui affectent l’environnement, car, lorsque la culture se corrompt et qu’on ne reconnaît plus aucune vérité objective ni de principes universellement valables, les lois sont comprises uniquement comme des impositions arbitraires et comme des obstacles à contourner.
Citations sur le thème : Économie
Le but de l’économie de Communion est de contribuer à éliminer la pauvreté sur un plan mondial en créant des liens fraternels entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Elle s’inscrit dans le vaste courant actuel de l’économie solidaire.
L’originalité de l’économie de Communion est d’introduire le don dans la finalité même et dans la culture de l’entreprise. à travers le libre choix de ceux qui en détiennent le capital, les entreprises adhérant à ce projet répartissent leurs bénéfices en trois parties, afin
1) d’aider directement les plus démunis à sortir de la misère,
2) de diffuser une culture basée sur les valeurs du don, de l’intégrité et du respect de chacun, parmi ceux qui donnent comme parmi ceux qui reçoivent,
3) et aussi de pourvoir aux nécessaires investissements assurant l’avenir de l’entreprise.
Dans les entreprises qui mènent cette expérience, on peut déjà en mesurer les conséquences. Pour l’entreprise elle-même d’abord, qui voit un renouvellement de ses pratiques dans un plus grand respect des salariés, des clients, des fournisseurs, de l’environnement et de la légalité.
Pour les plus pauvres, ensuite, avec la possibilité de s’inscrire à leur tour dans la même dynamique du donner et du recevoir.
Ne pas faire participer les pauvres à ses propres biens, c’est les voler et leur enlever la vie. Ce ne sont pas nos biens que nous détenons mais les leurs.
Quelle serait la situation si l’Organisation mondiale du commerce autorisait les pays les moins avancés à augmenter leur protection douanière, ne serait-ce que de 50$/ T de céréales ? Cette protection permettrait aussitôt un minimum de transferts de technologie. L’effet de levier serait immédiat : les revenus seraient multipliés par presque 10 ! […] L’Organisation mondiale du commerce prétend que sa logique mondialiste permet aux capitales des pays pauvres de se nourrir à un moindre coup. Certes ! Mais c’est au prix de l’impossibilité pour ces pays de se développer économiquement. Leurs agricultures sont ainsi condamnées à mort. Les populations agricoles de brousse ont un choix qui se résume, pour les unes à être jetées en masse dans des banlieues de chômeurs qui n’ont pas les moyens de se payer les céréales importées à des prix soi-disant bon marché. D’autres feront le choix de se lancer dans des productions agricole plus rémunératrices qui alimentent les marchés mafieux de la drogue.
Tout doit être mis en œuvre pour que les réalités économiques soient réellement créatrices de liens sociaux. À ces conditions, l’argent et les biens matériels seront honorés dans leur fonction d’instruments au service de l’épanouissement de tous et de chacun.
La pauvreté est un signe, parce que les pauvres, qui n’ont rien d’autre à attendre que le secours de Dieu, incarnent la vérité de l’homme dépendant de Dieu et de ses frères.
La Bible parle de l’argent et des richesses parce qu’ils font partie de la création et qu’ils sont au service du bonheur que Dieu veut pour tout homme.
Créée à Lyon en 1985 par Bernard Devert, ancien professionnel de l'immobilier devenu prêtre, Habitat et Humanisme agit depuis 25 ans, en faveur du logement et de l'insertion des personnes en difficulté.
La Fédération Habitat et Humanisme est Reconnue d'Utilité Publique.
Habitat et Humanisme s'est donnée pour mission :
- de permettre l'accès des personnes seules et des familles en difficulté, à un logement décent et à faible loyer.
- de contribuer à la mixité sociale dans les villes en privilégiant les logements situés dans des quartiers "équilibrés", au coeur des agglomérations.
- d'accompagner les personnes logées pour favoriser le retour de l'estime de soi, l'acquisition de l'autonomie et la reprise de liens sociaux, indispensables à toute insertion.
Les monastères peuvent, à l'heure de la mondialisation, se donner au monde comme modèle d'organisation subsidiaire. Ils peuvent révéler ce principe de subsidiarité indispensable aux organisations politiques ou économiques. /.../
- la recherche du bien commun, toujours civilisateur,
- une innovation au service de l’homme et non du seul profit,
- une intégration d’une part de don ou de gratuité dans le modèle économique lui-même,
- les valeurs de subsidiarité nécessitant notamment une réconciliation avec la notion d’autorité,
- les valeurs de suppléance, notamment dans les pratiques managériales,
- les principes d’autonomie visant à favoriser la production locale des biens de base, quand c’est possible et si elle n’implique pas une forme de repli sur soi, cette autonomie constituant une forme de « subsidiarité géographique »,
- la recherche d’un essaimage favorisant l’entrepreneuriat,
- la valorisation des ressources humaines et la formation à la recherche de l’excellence des pratiques ou des gestes,
- la réconciliation avec la valeur du travail qui, seul, créée de la valeur au-delà des seules logiques de transaction,
- un retour à une forme de simplicité au travers d’offres, produits ou services, réellement utiles à l’homme, dans une sobriété qu’un monde trop virtuel appelle inconsciemment de ses vœux.