Documents de références

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Ce que dit la Bible sur le thème : Les papes contemporains

Simon-Pierre répondit: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant."
En réponse, Jésus lui dit: "Tu es heureux, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. Eh bien! moi je te dis: Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle". 

Matthieu 16, 16-18

"La spécificité de la mission de Pierre n'apparaît pas seulement chez Matthieu, elle est aussi présente, avec des variantes mais un contenu identique, chez Luc, chez Jean et même chez Paul". (Benoît XVI, Jésus de Nazareth, tome I, p. 325)
La confession de Pierre a des versions différentes en Marc et Luc, mais ces différences s'estompent dans une étude approfondie (cf. Ibid. p. 315-333)

Ce que dit l'Église sur le thème : Les papes contemporains

Le développement ne se réduit pas à la simple croissance économique. Pour être authentique, il doit être intégral, c'est-à-dire promouvoir tout homme et tout l'homme.

Paul VI, Populorum progressio, 1967

A l’époque où la croissance économique s’accélère dans un processus qui est déjà, en germe, celui de la mondialisation, le pape Paul VI énonce un principe essentiel, tiré de l’Evangile. Tout homme : le développement ne doit pas laisser au bord de la route des exclus de plus en plus nombreux. Tout l’homme : le développement ne doit pas viser uniquement les besoins matériels, mais aussi les besoins relationnels et spirituels.

Nous croyons en un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, Créateur des choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, et Créateur en chaque homme de son âme spirituelle et immortelle [...] Nous confessons que le royaume de Dieu commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ.

Le Credo du peuple de Dieu (1968)

Proclamé par Paul VI en 1968, ce Credo reprend le Credo de Nicée-Constantinople en insistant sur certains points de doctrine définis par exemple au concile de Trente (décret sur l’Eucharistie, ou décret sur le péché originel) ou au concile Vatican II. L’antique Credo se contentait d’affirmer la foi en la vie éternelle, le Credo de Paul VI  met en garde contre la sécularisation. 

Par le moyen de la donation personnelle réciproque, qui leur est propre et exclusive, les époux tendent à la communion de leurs êtres en vue d'un mutuel perfectionnement personnel pour collaborer avec Dieu à la génération et à l'éducation de nouvelles vies.

Encyclique Humanae Vitae (1968)

Dans ce texte de Paul VI, l’un des mots clés est don, donation. La sexualité n’est pas la consommation d’un plaisir, elle est la joie d’un don réciproque. Cette encyclique, qui à l’époque fut assez mal reçue, y compris dans l’Église, s'est révélé dans les décennies suivantes d’une grande importance. Jean-Paul II l'a développée dans une série de catéchèse sur la théologie du corps, parlant de l'évangile de la vie". 

Le saint Concile se propose de mettre avec soin en lumière, d’une part le rôle de la bienheureuse Vierge dans le mystère du Verbe incarné et du Corps mystique, et d’autre part les devoirs des hommes rachetés envers la Mère de Dieu, Mère du Christ et Mère des hommes...

Le Concile Vatican II sur la Vierge Marie (1964)

Le chapitre VIII de Lumen Gentium répond au souhait du bienheureux Paul VI de voir la Vierge Marie honorée dans un texte conciliaire, qui l'associe au mystère de l'Église. C'est le document le plus long et le plus structuré produit par l'Église sur Marie.

Grande est notre émotion, profonde est notre joie en cette heure vraiment historique, où, après des siècles de silence et d’attente, l'Eglise catholique et le Patriarcat de Constantinople se retrouvent à nouveau en présence, en la personne de leurs plus hauts représentants.

Paul VI et Athénagoras Ier à Constantinople, 1964

En janvier 1964, le pape rencontre à Jérusalem le patriarche de Constantinople Athénagoras Ier : un an plus tard, cette rencontre historique débouchait sur la révocation des excommunications de 1054. Voici le texte de l'allocution historique prononcée par le pape. 

Citations sur le thème : Les papes contemporains

Paul VI s’est vraiment révélé le pape de l’Esprit Saint. Celui-ci a pris une importance croissante dans sa intérieure.

Cardinal Paul Poupard

Paul VI a vécu pleinement l’enfantement de l’Église après Vatican II, les lumières, les espérances, les tensions. Son témoignage nourrit en nous la flamme de l’amour du Christ, de l’amour de l’Église, de l’élan pour annoncer l’Évangile à l’homme d'aujourd’hui avec miséricorde, patience, courage, joie.

Pape François

9. Jésus parlait et agissait avec autorité à cause de sa parfaite communion avec le Père. Son autorité venait du Père (cf. Mt 11, 27 ; Jn 14, 10-12). C’est au Seigneur Ressuscité que toute autorité est donnée au ciel et sur la terre (Mt 28, 18). Jésus Christ maintenant vit et règne avec le Père, dans l’unité du Saint-Esprit ; il est la Tête de son Corps, l'Eglise, et Seigneur de toute la Création (cf. Ep 1, 18-23). [...]
47. Dans le cadre de son ministère le plus large, l’Evêque de Rome exerce un ministère spécifique touchant le discernement de la vérité, et qui ne fait que traduire sa primauté universelle. [...] La réception de la primauté de l’Evêque de Rome implique la reconnaissance de ce ministère spécifique du primat universel. Nous croyons que c’est un don à recevoir par toutes les Eglises.

Accord œcuménique anglican-catholique