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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Docteurs de l'Église
La sagesse d'en haut est tout d'abord pure, puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie. 18 Un fruit de justice est semé dans la paix pour ceux qui produisent la paix.
Ce que j'ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie, je ne cacherai pas sa richesse. Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable,
ceux qui l'acquièrent s'attirent l'amitié de Dieu, recommandés par les dons qui viennent de l'instruction.
Lecture du bréviaire pour un docteur de l'Eglise
Et celui qui est descendu, c'est le même qui est aussi monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses.
C'est lui encore qui "a donné" aux uns d'être apôtres, à d'autres d'être prophètes, ou encore évangélistes, ou bien pasteurs et docteurs, organisant ainsi les saints pour l'oeuvre du ministère, en vue de la construction du Corps du Christ, au terme de laquelle nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et à constituer cet Homme parfait, dans la force de l'âge, qui réalise la plénitude du Christ.
Et ceux que Dieu a établis dans l'Eglise sont premièrement les apôtres, deuxièmement les prophètes, troisièmement les docteurs... Puis il y a les miracles, puis les dons de guérisons, d'assistance, de gouvernement, les diversités de langues.
Ne soyez pas nombreux, mes frères, à devenir docteurs. Vous le savez, nous n'en recevrons qu'un jugement plus sévère.
Ce que dit l'Église sur le thème : Docteurs de l'Église
Irénée est avant tout un homme de foi et un Pasteur.
En s'enracinant solidement dans la doctrine biblique de la création, Irénée réfute le dualisme et le pessimisme gnostique qui sous-évaluaient les réalités corporelles.
Pour Irénée, la "règle de la foi" coïncide en pratique avec le Credo des Apôtres... Le véritable Evangile est celui enseigné par les Evêques qui l'ont reçu des Apôtres à travers une chaîne ininterrompue. Ceux-ci n'ont rien enseigné d'autre que précisément cette foi simple, qui est également la véritable profondeur de la révélation de Dieu... Ainsi - nous dit Irénée - il n'existe pas de doctrine secrète derrière le Credo commun de l'Eglise.
- La Tradition apostolique est "publique", et non pas privée ou secrète.
- La Tradition apostolique est "unique".
- Enfin, la Tradition apostolique est, comme il le dit dans la langue grecque dans laquelle il a écrit son livre, "pneumatique", c'est-à-dire spirituelle, guidée par l'Esprit Saint... "La foi, par l'œuvre de l'Esprit de Dieu, comme un dépôt précieux conservé dans un vase de valeur rajeunit toujours et fait rajeunir également le vase qui la contient. Là où est l'Eglise se trouve l'Esprit de Dieu; et là où est l'Esprit de Dieu, se trouve l'Eglise et toute grâce" (AH 3, 24, 1)
La crise arienne, que l'on croyait résolue à Nicée, continua ainsi pendant des décennies, avec des événements difficiles et des divisions douloureuses dans l'Eglise. Athanase fut obligé d'abandonner sa ville, passant dix années en exil et souffrant pour la foi.
Saint Antoine, avec sa force spirituelle, était la personne qui soutenait le plus la foi de saint Athanase.
Réinstallé définitivement dans son Siège, l'évêque d'Alexandrie put se consacrer à la pacification religieuse et à la réorganisation des communautés chrétiennes...
L'œuvre doctrinale la plus célèbre du saint évêque alexandrin est le traité Sur l'incarnation du Verbe.
En 356, Hilaire de Poitiers assiste comme évêque au Synode de Béziers, dans le sud de la France, le "synode des faux Apôtres", comme il l'appelle lui-même, car la réunion fut dominée par des évêques philo-ariens, qui niaient la divinité de Jésus Christ. Ces "faux apôtres" demandèrent à l'empereur Constance la condamnation à l'exil de l'évêque de Poitiers. Hilaire fut ainsi obligé de quitter la Gaule au cours de l'été 356.
Pour résumer l'essentiel de sa doctrine, je voudrais dire qu'Hilaire trouve le point de départ de sa réflexion théologique dans la foi baptismale.
Dans le De Trinitate, Hilaire écrit: Jésus "a commandé de baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit (cf. Mt 28, 19) [...] En rien on ne pourra trouver qu'il manque quelque chose à une plénitude aussi grande, dans laquelle convergent dans le Père, dans le Fils et dans le Saint-Esprit l'immensité de l’Éternel, la révélation dans l'Image, la joie dans le Don" (De Trinitate 2, 1).
LA SCIENCE DE L'AMOUR DIVIN que répand le Père de toute miséricorde, par Jésus Christ en l'Esprit Saint, est un don, accordé aux petits et aux humbles afin qu'ils connaissent et qu'ils proclament les secrets du Royaume cachés aux sages et aux savants; pour cela, Jésus a exulté dans l'Esprit Saint, bénissant le Père, qui en a ainsi disposé (cf. Lc 10,21-22; Mt 11,25-26). /.../
À ce sujet, le fait que le Magistère même de l'Église a non seulement reconnu la sainteté de Thérèse mais a aussi mis en lumière sa sagesse et sa doctrine revêt une particulièrement importance.
Déjà Pie X a dit d'elle qu'elle était "la plus grande sainte des temps modernes". Accueillant avec joie la première édition italienne de l'Histoire d'une âme, il souligna les fruits que l'on retirait de la spiritualité thérésienne.
Benoît XV, à l'occasion de la proclamation de l'héroïcité des vertus de la Servante de Dieu, mit en lumière la voie de l'enfance spirituelle et loua la science des réalités divines, accordée par Dieu à Thérèse pour apprendre aux autres les voies du salut. Pie XI, lors de sa béatification comme de sa canonisation, voulut exposer la doctrine de la sainte et la recommander, en soulignant sa particulière illumination divine et en la disant maîtresse de vie.
Lorsque la Basilique de Lisieux fut consacrée en 1954, Pie XII déclara, entre autres, que Thérèse était entrée par sa doctrine au cœur même de l'Évangile. Le Cardinal Angelo Roncalli, futur Pape Jean XXIII, se rendit plusieurs fois à Lisieux, surtout lorsqu'il était Nonce à Paris. Pendant son pontificat, il manifesta en plusieurs circonstances sa dévotion pour la sainte et il mit en relief les rapports entre la doctrine de la sainte d'Avila et celle de sa fille, Thérèse de Lisieux.
Pendant la célébration du Concile Vatican II, les Pères évoquèrent à plusieurs reprises son exemple et sa doctrine.
Paul VI, pour le centenaire de sa naissance, adressait une lettre à l'Évêque de Bayeux et Lisieux le 2 janvier 1973, dans laquelle il exaltait Thérèse dans sa recherche exemplaire de Dieu, il la proposait comme maîtresse de la prière et de l'espérance théologale, modèle de communion avec l'Église, conseillant l'étude de sa doctrine aux maîtres, aux éducateurs, aux pasteurs et aux théologiens eux-mêmes.
Moi-même, en différentes circonstances, j'eus la joie d'évoquer la figure et la doctrine de la sainte, spécialement à l'occasion de mon inoubliable visite à Lisieux, le 2 juin 1980, quand j'ai voulu rappeler à tous: "De Thérèse de Lisieux, on peut dire avec conviction que l'Esprit de Dieu a permis à son cœur de révéler directement aux hommes de notre temps, le mystère fondamental, la réalité de l'Évangile [...]. La "petite voie" est la voie de la "sainte enfance". Dans cette voie, il y a quelque chose d'unique, un génie de sainte Thérèse de Lisieux. Il y a en même temps la confirmation et le renouvellement de la vérité la plus fondamentale et la plus universelle. Quelle vérité du message évangélique est en effet plus fondamentale et plus universelle que celle-ci: Dieu est notre Père et nous sommes ses enfants?"
Lorsque la renommée de sainteté de sainte Catherine de Sienne (1347-1380) se diffusa, elle fut protagoniste d’une intense activité de conseil spirituel à l’égard de toutes les catégories de personnes: nobles et hommes politiques, artistes et personnes du peuple, personnes consacrées, ecclésiastiques, y compris le Pape Grégoire XI qui à cette époque, résidait à Avignon, et que Catherine exhorta de façon énergique et efficace à revenir à Rome. Elle voyagea beaucoup pour solliciter la réforme intérieure de l’Eglise et pour favoriser la paix entre les Etats: c’est pour cette raison également, que le vénérable Jean-Paul II voulut la déclarer co-patronne de l’Europe: pour que le Vieux continent n’oublie jamais les racines chrétiennes qui sont à la base de son chemin et continue de puiser à l’Evangile les valeurs fondamentales qui assurent la justice et la concorde....
Son enseignement contient une telle richesse qu’en 1970, le Serviteur de Dieu Paul VI, la déclara Docteur de l’Eglise...
Autour d’une personnalité aussi forte et authentique commença à se constituer une véritable famille spirituelle. Il s’agissait de personnes fascinées par l’autorité morale de cette jeune femme dont la vie atteignait un niveau très élevé, et parfois impressionnées également par les phénomènes mystiques auxquels elles assistaient, comme les extases fréquentes. Beaucoup de gens se mirent à son service et considérèrent surtout comme un privilège d’être guidées spirituellement par Catherine. Ils l’appelaient «maman», car en tant que fils spirituels, ils puisaient en elle la nourriture de l’esprit.
Selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autre fidèles, restant sauves l’intégrités de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs, et en tenant compte de l’utilité commune et de la dignité des personnes.
Citations sur le thème : Docteurs de l'Église
La doctrine catholique nous est procurée par l’autorité de l’Église enseignante (Pape et Évêques). C’est cette autorité qui décide ou non de retenir la formulation donnée par les Saints qui peuvent alors faire autorité. Parmi ces Saints, il y a ceux qui ont laissé des écrits de grande valeur doctrinale, le Saint-Esprit les ayant spécialement aidés. [...] Le titre de « Docteur de l’Église », qui fut d’abord appliqué à certains Pères anciens particulièrement éminents, a été conféré depuis le XVIe siècle à des théologiens du Moyen-Âge, comme saint Bernard, saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin, et dans les deux derniers siècles, à des auteurs tout à fait récents.
Ne peut-il y avoir, dans l'Eglise du Christ, aucun progrès de la religion ? Si, assurément, et un très grand. A condition du moins qu'il s'agisse d'un véritable progrès dans la foi, et non d'un changement. Car il y a progrès quand une réalité s'amplifie en demeurant elle-même : mais il y a changement si elle se transforme en une autre réalité. Il faut donc qu'en chacun et en tous, en chaque homme aussi bien qu'en Eglise entière au cours des âges et des générations, l'intelligence, la science, et la sagesse croissent et progressent fortement dans le même sens, selon les mêmes dogmes et la même pensée.
Que la religion imite donc la croissance du corps dont les éléments évoluent et se développent au rythme des années, mais demeurent eux-mêmes...Il en va de même pour les dogmes de la religion chrétienne : la loi de leur progrès veut qu'ils se consolident avec le temps et grandissent au loin des âges...
Nos ancêtres ont jadis ensemencé le champ de l'Eglise avec le blé de la foi. Il est normal et il convient que la fin ne renie pas l'origine, et qu'au moment où le blé de la doctrine a levé, nous moissonnions l'épi du dogme. Ainsi, lorsque le grain des semailles a évolué avec le temps, rien cependant ne change des caractères propres du germe.
La doctrine catholique nous est procurée par l’autorité de l’Église enseignante (Pape et Évêques). C’est cette autorité qui décide ou non de retenir la formulation donnée par les Saints qui peuvent alors faire autorité. Parmi ces Saints, il y a ceux qui ont laissé des écrits de grande valeur doctrinale, le Saint-Esprit les ayant spécialement aidés. Le titre de « Docteur de l’Église », qui fut d’abord appliqué à certains Pères anciens particulièrement éminents, a été conféré depuis le XVIe siècle à des théologiens du Moyen-Âge, comme saint Bernard, saint Bonaventure et saint Thomas d’Aquin, et dans les deux derniers siècles, à des auteurs tout à fait récents.



Lecture du bréviaire pour un docteur de l'Eglise.