Documents de références
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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Handicap
Il a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies.
C'est par ses blessures que vous avez été guéris.
Or voici qu'un lépreux s'approcha et se prosterna devant lui en disant: "Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier."
Il étendit la main et le toucha, en disant: "Je le veux, sois purifié." Et aussitôt sa lèpre fut purifiée.
Etre lépreux, c'était être exclu de la société, marginalisé. Une situation de laquelle Jésus a eu à cœur de sortir les lépreux.
Et voici qu'on lui apportait un paralytique étendu sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: "Aie confiance, mon enfant, tes péchés sont remis." Et voici que quelques scribes se dirent par-devers eux: "Celui-là blasphème." Et Jésus, connaissant leurs sentiments, dit: "Pourquoi ces mauvais sentiments dans vos cœurs? Quel est donc le plus facile, de dire: Tes péchés sont remis, ou de dire: Lève-toi et marche ? Eh bien! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés, lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi." Et se levant, il s'en alla chez lui.
Les miracles... ça existe aussi !
Ce que dit l'Église sur le thème : Handicap
Diffusez toujours la culture de la rencontre, de la solidarité, de l’accueil envers les porteurs de handicap, non seulement en demandant les justes protections sociales, mais en favorisant leur participation active à la vie de la société.
On peut, d'une certaine manière, parler d'une guerre des puissants contre les faibles: la vie qui nécessiterait le plus d'accueil, d'amour et de soin est jugée inutile, ou considérée comme un poids insupportable, et elle est donc refusée de multiples façons. Par sa maladie, par son handicap ou, beaucoup plus simplement, par sa présence même, celui qui met en cause le bien-être ou les habitudes de vie de ceux qui sont plus favorisés tend à être considéré comme un ennemi dont il faut se défendre ou qu'il faut éliminer. Il se déchaîne ainsi une sorte de "conspiration contre la vie". Elle ne concerne pas uniquement les personnes dans leurs rapports individuels, familiaux ou de groupe, mais elle va bien au-delà, jusqu'à ébranler et déformer, au niveau mondial, les relations entre les peuples et entre les Etats. [...]
En poursuivant la même logique, on en est arrivé à refuser les soins ordinaires les plus élémentaires, et même l'alimentation, à des enfants nés avec des handicaps ou des maladies graves. En outre, le scénario actuel devient encore plus déconcertant en raison des propositions, avancées çà et là, de légitimer dans la même ligne du droit à l'avortement, même l'infanticide, ce qui fait revenir ainsi à un stade de barbarie que l'on espérait avoir dépassé pour toujours. [...]
Et il ne manque pas de familles qui, au-delà de leur service quotidien de la vie, savent s'ouvrir à l'accueil d'enfants abandonnés, de jeunes en difficulté, de personnes handicapées, de personnes âgées restées seules. [...]
L'Eglise est proche des époux qui, avec une grande angoisse et une grande souffrance, acceptent d'accueillir les enfants gravement handicapés; elle est aussi reconnaissante à toutes les familles qui, par l'adoption, accueillent les enfants qui ont été abandonnés par leurs parents, en raison d'infirmités ou de maladies.
Le Christ va au devant de sa passion et de sa mort en pleine conscience de la mission qu'il doit accomplir précisément de cette manière. C'est précisément par cette souffrance qu'il doit faire en sorte "que l'homme ne périsse pas mais ait la vie éternelle". C'est précisément par sa Croix qu'il doit atteindre les racines du mal enfoncées dans l'histoire de l'homme et dans l'âme humaine. C'est précisément par sa Croix qu'il doit accomplir l'oeuvre du salut . Cette oeuvre, dans le dessein de l'Amour éternel, a un caractère rédempteur.
Le Fils de Dieu a souffert, est mort, mais il est ressuscité et c'est justement pour cela que ces plaies deviennent le signe de notre rédemption, du pardon et de la réconciliation avec le Père ; mais elles deviennent aussi un banc d'essai pour la foi des disciples et pour notre foi ; chaque fois que le Seigneur parle de sa passion et de sa mort, ils ne comprennent pas, ils refusent et s'opposent. Pour eux, comme pour nous, la souffrance reste toujours lourde de mystère, difficile à accepter et à porter. Les deux disciples d'Emmaüs avancent tristement, à cause des événements survenus ces jours-là à Jérusalem, et ce n'est que lorsque le Ressuscité marche à leurs côtés qu'ils s'ouvrent à une vision nouvelle (cf. Lc 24,13-31). L'apôtre Thomas aussi a des difficultés à croire à la voie de la passion rédemptrice : "Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas" (Jn 20,25). Mais devant le Christ qui montre ses plaies, sa réponse se transforme en une émouvante profession de foi : "Mon Seigneur et mon Dieu !" (Jn 20, 28). Ce qui était d'abord un obstacle insurmontable, parce que signe de l'échec apparent de Jésus, devient – dans la rencontre avec le Ressuscité – la preuve d'un amour victorieux : Seul un Dieu qui nous aime au point de prendre sur lui nos blessures et notre souffrance, surtout la souffrance de l’innocent, est digne de foi.
Citations sur le thème : Handicap
Les autres ont vu une "présence" qui s'est faite de plus en plus forte, au fur et à mesure qu'augmentait le poids de ses souffrances, jusqu'à la dernière heure [Anne-Marie parle de Jean-Paul II]. Assumant pleinement sa maladie, il était tout simplement resté lui-même dans sa force d'amour et de compassion pour le monde. Nombreux sont ceux qui, comme moi, ont été très impressionnés, au point d'être profondément touchés le soir de son décès. Il est devenu, pour beaucoup de personnes handicapées un modèle pour le chemin qu'il a fait dans l'acceptation de sa maladie. En ce qui me concerne, j'en suis encore bien loin, il me reste un bon bout de route à faire, et encore bien des événements à vivre !
En acceptant notre pauvreté, nous trouvons notre vrai lien avec Jésus et découvrons sa vraie nature. Nous pouvons alors découvrir vraiment notre frère, parce qu'il est, lui aussi, souffrant et faible ; et si je lui montre combien je suis pauvre, il ne sera pas gêné de me montrer combien il est pauvre. Ensemble, nous rendrons grâce à Jésus pour tout ce qu'Il nous a donné parce qu'Il a regardé notre pauvreté. [
De quel droit, une parole doit être "contextualisée" ? Parce qu'Inès est trisomique, sa parole est bridée.
M. le président du CSA, défendez le droit des personnes handicapées à s'exprimer librement. Défendez leur droit à se faire connaître et à se faire aimer. Le grand public a le droit de savoir qu'on peut être handicapé et heureux. Je n'en appelle pas à votre pitié, c'est une question de sagesse. Et de respect du droit.
Doit-on refuser aux personnes trisomiques le droit de s'exprimer librement, au motif que leur vie, leur joie et leur bonheur seraient culpabilisant ?"
L'oratrice fait référence la censure par le CSA, le 25 juin 2014, d'un court-métrage de sensibilisation à la trisomie 21, diffusée par Tf1, M6 et D8 et visionnée plus de 5 millions de fois sur l'Internet.
Je n'ai plus qu'une solution pour les sauver, c'est de les guérir.
Il parle des trisomiques.
Vous devez être avec les handicapées de sorte qu’elles puissent revendiquer de vous avoir pour ami.
Molsberry est un pasteur, qui a la suite d'un accident, est devenu handicapé.
Le Christ est Sauveur parce que, aussi, il est entré volontairement dans sa Passion.