Documents de références
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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Prière
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton Règne vienne,
que ta Volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien.
Remets-nous nos dettes comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer dans la tentation;
mais délivre-nous du Mauvais.
Heureux l'homme qui ne suit pas le conseil des impies,
ni dans la voie des égarés ne s'arrête,
ni au siège des rieurs ne s'assied,
mais se plaît dans la loi du Seigneur,
mais murmure sa loi jour et nuit!
Il est comme un arbre planté auprès des cours d'eau;
celui-là portera fruit en son temps
et jamais son feuillage ne sèche;
tout ce qu'il fait réussit:
rien de tel pour les impies, rien de tel!
Mais ils sont comme la bale qu'emporte le vent.
Ainsi, les impies ne tiendront pas au Jugement,
ni les égarés, à l'assemblée des justes.
Car le Seigneur connaît la voie des justes,
mais la voie des impies se perd.
Ouverture du psautier. Le premier psaume montre un homme qui prie, il semble seul et isolé de ceux qui ricanent, mais qui à la fin du psaume, il se découvre intégré à une assemblée, de gens, qui comme lui, sont devenus des justes en priant. Il est comme un arbre bien irrigué qui porte du fruit.
Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt
Je veux chanter, jouer des hymnes !
Eveille-toi ma gloire !
Eveillez-vous harpe, cithare,
Que j’éveille l’aurore !
"Lorsque tu loues Dieu, sans parvenir à bien expliquer ce que tu ressens, ta pensée progresse indéfiniment vers l’intériorité, et cet approfondissement même te rend plus capable de celui que tu loues." (St Augustin)
Père saint, garde-les dans ton nom que tu m'as donné, pour qu'ils soient un comme nous.
Le chapitre 17 selon saint Jean nous transmet la prière de Jésus pour ses disciples, la veille de sa Passion. On l’appelle « la prière sacerdotale », c’est aussi une prière « pour l’unité », à l’exemple de l’union entre le Christ et le Père
Sois calme devant le Seigneur et attends-le.
Ce que dit l'Église sur le thème : Prière
"Jésus, j’ai confiance en Toi". Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l’attitude avec laquelle nous voulons nous aussi nous abandonner avec confiance entre tes mains, ô Seigneur, notre unique Sauveur. Tu brûles du désir d’être aimé, et celui qui se met en harmonie avec les sentiments de ton cœur apprend à être le constructeur de la nouvelle civilisation de l’amour. Un simple acte de confiance suffit à briser la barrière de l’obscurité et de la tristesse, du doute et du désespoir. Les rayons de ta miséricorde divine redonnent l’espérance de façon particulière à celui qui se sent écrasé par le poids du péché.
La grande tentation qui est toujours aux aguets, lorsque l’on accomplit des oeuvres pour le Seigneur, est celle de se placer soi-même au centre, en se sentant comme les créditeurs de Dieu. David, en revanche, attribue tout au Seigneur. Ce n’est pas l’homme, avec son intelligence et sa force, qui est le premier artisan de ce qui a été réalisé, mais Dieu lui-même.
Esprit Saint, Amour répandu dans nos cœurs, Toi qui donnes grâce et inspiration aux âmes, source éternelle de vie qui achèves la mission du Christ par de nombreux charismes, nous Te prions pour toutes les personnes consacrées. Remplis leurs cœurs de la certitude intérieure d’avoir été choisies pour aimer, louer et servir. Fais-leur goûter ton amitié, remplis-les de ta joie et de ton réconfort.
La prière comprend toujours une sorte d’enfouissement intérieur avec le Christ en Dieu : "Votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu" (Col 3,3). C’est seulement dans un tel enfouissement qu’œuvre l’Esprit Saint, source du bel amour.
La grande tradition mystique de l’Eglise, en Orient comme en Occident, […] montre comment la prière peut progresser, comme un véritable dialogue d’amour, au point de rendre la personne humaine totalement possédée par le Bien-Aimé divin, vibrant au contact de l’Esprit, filialement abandonnée dans le cœur du Père. On fait alors l’expérience vivante de la promesse du Christ : "Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui (Jn 14, 21). Il s’agit d’un chemin totalement soutenu par la grâce, qui requiert toute fois un fort engagement spirituel et qui connaît aussi de douloureuses purifications (la "nuit obscure"), mais qui conduit, sous diverses formes possibles, à la joie indicible vécue par les mystiques comme "union sponsale". Comment oublier ici, parmi tant de témoignages lumineux, la doctrine de saint Jean de la Croix et de sainte Thérèse d’Avila ?
Catéchisme de l’Eglise catholique :
- I. La bénédiction et l’adoration
- II. La prière de demande
- III. La prière d’intercession
- IV. La prière d’action de grâces
- V. La prière de louange
- EN BREF
- I. Que ton Nom soit sanctifié
- II. Que ton Règne vienne
- III. Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel
- IV. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour
- V. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
- VI. Ne nous soumets pas à la tentation
- VII. Mais délivre-nous du Mal
- LA DOXOLOGIE FINALE
- EN BREF
Citations sur le thème : Prière
Seigneur, à Toi appartient la Gloire dans les cieux et sur la terre, mais à moi, à ta fragile créature, donne ton humble Esprit Saint.
Jésus : Je vois que tu n’as même pas la force de parler avec moi ; je vais donc moi seul te parler, ne perds pas ton calme, ne t’abandonne pas au découragement. Dévoile-moi qui a eu l’audace de blesser ton cœur, je le guérirai, et ta souffrance deviendra la source de ta sanctification.
- J’ai tant de choses…
- Jésus : Parles-moi sans détour comme un ami. Allons dis-moi, mon Enfant, ce qui te retient sur le chemin de la Sainteté.
- La maladie, l’incompréhension…
- Jésus : Qu’il te suffise que je te comprenne. Les hommes sont incapables de comprendre complètement l’âme. Tu dis que de grandes ténèbres obscurcissent ton esprit, pourquoi ne viens-tu pas dans ces moments-là vers moi qui suis toute lumière ? Ces ténèbres, je les ai traversé pour toi à Gethsémani "qu’il en soit non pas comme je veux mais comme tu veux: ces paroles transportent en un instant au sommet de la sainteté.
Allons, mon âme, tu vas converser avec le bon Dieu, travailler avec lui, marcher avec lui, combattre et souffrir avec lui. Tu travailleras, mais il bénira ton travail ; tu marcheras, mais il bénira tes pas ; tu souffriras, mais il bénira tes larmes. Qu’il est grand, qu’il est noble, qu’il est consolant de tout faire et en la compagnie et sous les yeux du bon Dieu, de penser qu’il voit tout, qu’il compte tout !…
Quand après s’être détachée des choses du dehors, l’âme s’est attachée à la prière, alors, pareille à une flamme qui l’entoure, comme le feu entoure le fer, celle-ci l’embrase tout entière. L’âme demeure la même, mais on ne peut plus la toucher, pas plus qu’on ne peut toucher du dehors le fer rougi au feu.
Dès l’instant qu’ils souffrent, ils se croient perdus et abandonnés de Dieu !
L’oraison est une prière silencieuse par laquelle nous nous tenons en relation avec Dieu grâce à un travail de notre intelligence ou de notre imagination (méditation) ou dans une attitude d’attention simple et aimante à sa présence en nous (contemplation). Nous pouvons très bien atteindre à la véritable union, avec la faveur de Notre Seigneur, si nous nous efforçons de l’obtenir en n’ayant d’autre volonté que celle de nous attacher en tout à la volonté de Dieu. […] Oh quelle union à désirer ! Heureuse l’âme qui l’a obtenue, elle vivra en paix en cette vie, et également dans l’autre, car aucun des événements de la terre ne l’affligera, sauf de se trouver en quelque danger de perdre Dieu, ou de voir qu’on l’offense, mais ni la maladie, ni la pauvreté, ni mille morts, s’il ne s’agit de quelqu’un de nécessaire au service de Dieu, car cette âme voit bien qu’il sait ce qu’il fait mieux qu’elle ne sait ce qu’elle désire.
Cette flamme chaque fois qu’elle jaillit baigne de gloire l’âme elle-même et lui confère un rafraîchissement de vie éternelle. Telle est l’opération du Saint Esprit dans l’âme transformée en amour : elle produit des actes intérieurs qui jettent des flammes et sont tous brûlants d’amour. […] Dès lors qu’elle est divinisée et mue par Dieu, tous ses actes sont divins.
Nous devons mériter par notre confiance la faveur que nous désirons. La persévérance augmente le mérite de la prière. Souvent, quand Dieu veut accorder un don signalé, il tarde à l’accorder pour nous obliger à prier plus longtemps et à faire des actes de foi plus méritoires. S’il avait accordé plus tôt ce que Monique demandait pour son fils, Augustin, il se serait fait baptiser et aurait contracté un mariage honnête, selon le désir de sa mère, comme tant d’autres chrétiens de son milieu. Dieu voulait lui accorder immensément plus : que son fils devînt un grand saint et une des plus brillantes lumières de la doctrine catholique jusqu'à la fin des temps, et qu’elle-même devint une sainte.
Il nous faut faire grande attention, si l’ennemi nous élève, de nous abaisser en faisant le compte de nos péchés et de nos misères ; s’il nous abaisse et nous déprime, de nous élever, grâce à une foi véritable et à l’espérance dans le Seigneur en énumérant les bienfaits reçus.
9e règle. Il y a trois raisons principales pour lesquelles nous nous trouvons désolés. La première: parce que nous sommes tièdes, paresseux ou négligents dans nos exercices spirituels; c’est alors que la consolation spirituelle s’éloigne de nous. La seconde: pour éprouver ce que nous valons et jusqu’où nous pouvons aller dans son service et sa louange, sans un tel salaire de consolations et d’immenses grâces. La troisième: pour nous donner d’apprendre et de connaître en vérité afin de le sentir intérieurement, qu’il ne dépend pas de nous de faire naître ou de conserver une immense dévotion, un intense amour, des larmes, ni aucune autre consolation spirituelle, mais que tout est don et grâce de Dieu notre Seigneur; et pour que n’allions pas faire notre nid chez autrui et nous monter l’esprit jusqu’à l’orgueil ou la vaine gloire, en nous attribuant la dévotion ou les autres effets de la consolation spirituelle.
Chose admirable, dès que l’âme sent la présence de l’ennemi perturbateur, et sans qu’elle sache ce qui se passe ou fasse rien par elle-même, elle s’enfonce dans la partie la plus intime d’elle-même ; elle se rend très bien compte qu’elle s’enfonce dans un certain refuge où elle est plus éloignée et cachée de son ennemi ; de la sorte elle augmente la paix et la joie que le démon prétendait lui ravir.
Le Christ nous enseigne une seule prière, c'est celle-ci : c'est LA prière.