Documents de références
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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Bouddhisme
Or mon peuple m'a oublié ! Au Néant ils offrent l'encens.
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. [...]
Dieu vit tout ce qu'il avait fait: cela était très bon.
La foi biblique en Dieu créateur s'oppose à la croyance en la vacuité du monde.
Je n'ai pas dit à la race de Jacob : Cherchez-moi dans le chaos [dans le vide] !
L'idéal bouddhiste du saint et ses prières au Bouddha ou aux Bodhisattva sont orientés vers l'Extinction (nirvana), ce que ne demande pas le Seigneur (le second Isaïe a vécu un peu avant Bouddha).
Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.
Dans le bouddhisme, "l'Eveil" est difficile à obtenir, il est réservé au sexe masculin.
La Bible nous montre au contraire l'égale dignité de la vocation de l'homme et de la femme.
Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Ce que dit l'Église sur le thème : Bouddhisme
Des systèmes religieux comme le bouddhisme et l'hindouisme se présentent comme ayant un caractère clairement sotériologique. Il est donc urgent de réunir un Synode à l'occasion du grand Jubilé pour éclairer et approfondir la doctrine sur le Christ unique Médiateur entre Dieu et les hommes et unique Rédempteur du monde, en le distinguant bien des fondateurs d'autres grandes religions, dans lesquelles on trouve tout de même des éléments de vérité que l'Église considère avec un respect sincère, y voyant un reflet de la Vérité qui éclaire tous les hommes.
Bien que l'Église reconnaisse avec joie tout ce qui est vrai et saint dans les traditions religieuses du Bouddhisme, de l'Hindouisme et de l'Islam, comme un reflet de cette vérité qui illumine tous les hommes, cela ne diminue pas son devoir et sa détermination de proclamer sans hésitation Jésus Christ qui est "la Voie, la Vérité et la Vie". Le fait que les adeptes d'autres religions peuvent recevoir la grâce de Dieu et être sauvés par le Christ en dehors des moyens ordinaires qu'il a institués n'annule donc pas l'appel à la foi et au baptême que Dieu veut pour tous les peuples.
On définit généralement le bouddhisme par les quatre « nobles vérités » enseignées par le Bouddha après son illumination :
1/ la réalité est souffrance et insatisfaction ;
2/ l’origine de la souffrance est le désir ;
3/ la cessation de la souffrance est possible (par l’extinction du désir) ;
4/ il existe un chemin menant à la cessation de la souffrance.
Ce chemin est le « noble sentier octuple » qui consiste dans la pratique de la discipline, de la concentration et de la sagesse.
Au plan éthique, les actions favorables peuvent se résumer dans les cinq préceptes (śīla, sīla) :
1/ ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie ;
2/ ne pas prendre ce qui n’est pas donné ;
3/ ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte ;
4/ ne pas user de paroles fausses ou mensongères ;
5/ ne pas ingérer de produit intoxicant diminuant la maîtrise de soi.
L’altruisme profond de la tradition bouddhiste, qui se traduit par une attitude délibérée de non-violence, par la bienveillance amicale et la compassion, rejoint ainsi la règle d’or.
Cette description montre des convergences avec l'éthique chrétienne. Cependant, la suite du document, en constatant que le bouddhisme "comprend l’agir moral à l’intérieur d’un cadre explicatif général". Or, "Nous avons affaire à une diversité de justifications qui rend difficile le dialogue et la fondation des normes morales" (§ 36).
A ceux-là mêmes qui, sans faute de leur part, ne sont pas encore parvenus à une connaissance expresse de Dieu, mais travaillent, non sans la grâce divine, à avoir une vie droite, la divine Providence ne refuse pas les secours nécessaires à leur salut. En effet, tout ce qui, chez eux, peut se trouver de bon et de vrai, l'Eglise le considère comme une préparation évangélique et comme un don de Celui qui illumine tout homme pour que, finalement, il ait la vie. Bien souvent, malheureusement, les hommes, trompés par le malin, se sont égarés dans leurs raisonnements, ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge, en servant la créature de préférence au Créateur (cf. Rm 1,25) ou bien vivant et mourant sans Dieu en ce monde, ils sont exposés aux extrémités du désespoir. C'est pourquoi l'Eglise, soucieuse de la gloire de Dieu et du salut de tous ces hommes, se souvenant du commandement du Seigneur: "Prêchez l'Evangile à toutes créatures" (Mc 16,16), met tout son soin à encourager et soutenir les missions.
Notre-Dame de Sheshan, soutiens l'engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.
Citations sur le thème : Bouddhisme
Comment suis-je devenue chrétienne ? Eh bien, je suis née dans une famille bouddhiste, chose normale en Thaïlande. /.../ Je crois que, s’il existait d’autres moyens d’effacer le péché, Jésus aurait pu éviter une atrocité de mort sur la croix, un sacrifice pas très bien compris et qui divise les opinions. Si les bonnes oeuvres suffisaient, si la bonté humaine faisait l’affaire, la rédemption serait superflue. Aussi, s’il y avait d’autres chemins pour venir au Père – en admettant que Dieu existe – Jésus n’aurait pas dit qu’il était le seul chemin et que nul ne venait au Père sauf par lui ! A moins que Jésus mente... Ce que je crois impossible. Certes, il y a des points communs. Quatre des Dix Commandements existent aussi dans le code de conduite bouddhiste de base (ne pas voler, ne pas mentir, ne pas tuer, ne pas commettre l’adultère). Les valeurs humanistes peuvent être partagées par tous. Il y a des hommes formidables humainement parlant qui ne sont pas chrétiens. Là n’est pas la question.
Que vous soyez sur l’A4 ou l’A11, le code de la route est absolument le même, quoique la destination diffère. D’ailleurs, ce sera réducteur de résumer le bouddhisme et le christianisme à ces 4 principes. Les différences portent en fait sur le fond et conditionnent ainsi la finalité.
Par exemple, le premier commandement (Tu n’auras point d’autres dieux) est "violemment violé" par l’enseignement du Bouddha. D’abord, le bouddhisme est totalement étranger au concept même de Dieu personnel tel que celui de la bible. Bouddha reconnaît la notion de divinité, voici ce qu’il en dit : il y a 3 catégories de divinités : les "divinités par convention des hommes" telles que les rois, les "divinités par naissance" qui sont des êtres de nature spirituelle et les "divinités par purification" qui sont des Arahants, ceux qui ont atteint l’illumination. Avec tous mes respects pour Bouddha, il se prend quand même pour dieu. Ce que la bible appelle un péché.
Comment suis-je devenue chrétienne ? Eh bien, je suis née dans une famille bouddhiste, chose normale en Thaïlande. Nous habitions à deux pas d'un temple, j'étais à l'école du temple. Mon grand-père était un homme sage et pieux, c'est à lui surtout que je dois à la fois une bonne base et un bon exemple du bouddhisme théorique et vécu. Vers l'âge de 13 ans, l'image de la Croix est apparue dans mon univers jusque là clos, dans un catalogue de bijoux vendus par correspondance ! /.../ Regroupés en quelques points, voici les domaines de divergence principaux :
- Absence de Dieu
- Auto-suffisance de l'homme
- Déïfication de l'homme
- Négation des affirmations fondatrices de la Bible (création, jugement, ...)
- Négation de l'oeuvre rédemptrice de Jésus
- Pratique des activités condamnées par la Bible
- Altération de la conscience.
Je me souviens qu'au moment de ma conversion, j'ai été saisi par une confrontation entre une icône du Christ en Croix et une représentation de la mort de Bouddha.
Celui-ci, après avoir pris congé de ses disciples rassemblés autour de sa couche, se retire lentement dans un samadhi dont il ne reviendra plus. Il franchit progressivement les différentes étapes de la méditation, jusqu'à la dissolution totale de sa conscience personnelle dans la vacuité bienheureuse, son visage serin marqué par le sourire mystérieux caractéristique de l'enstase.
Jésus par contre est debout, élevé entre ciel et terre, les bras ouverts, pleinement déployés, dans un geste d'appel et d'étreinte universelle. Il, meurt dans un grand cri :'tout est accompli", cri de victoire du guerrier vainqueur, cri de naissance du premier né d'entre les morts. Il remet son esprit entre les mains de son Père, penche la tête vers Marie et vers saint Jean et exhale sur eux son souffle, reproduisant le geste créateur de la Genèse 2, 7.
La prière bouddhiste est orientée vers l'Extinction (nirvana) et non pas vers la vie éternelle avec le Dieu vivant.
(Bouddha mourut vers l'an 480 avant Jésus-Christ ; Jérémie a vécu un peu avant Bouddha).