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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Confession
Tu aimes la vérité au fond de l’être…
Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme.
Ne vous souvenez plus des événements anciens, ne pensez plus aux choses passées, voici que je vais faire une chose nouvelle, déjà elle pointe, ne la reconnaissez-vous pas ?
6 "Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude.
7 "Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.
8 "Tu ne te feras aucune image sculptée de rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre.
9 Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux ni ne les serviras. […]
11 "Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé ton Dieu à faux, car Yahvé ne laisse pas impuni celui qui prononce son nom à faux.
12 "Observe le jour du sabbat pour le sanctifier, comme te l'a commandé Yahvé, ton Dieu. 13 Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, 14 mais le septième jour est un sabbat pour le Seigneur ton Dieu. Tu n'y feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf […]
16 "Honore ton père et ta mère, comme te l'a commandé le Seigneur ton Dieu, afin que se prolongent tes jours et que tu sois heureux sur la terre que Yahvé ton Dieu te donne.
17 "Tu ne tueras pas.
18 "Tu ne commettras pas l'adultère.
19 "Tu ne voleras pas.
20 "Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
21 "Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, tu ne désireras ni sa maison [= la renommée], ni son champ, ni son serviteur ou sa servante, ni son bœuf ou son âne: rien de ce qui est à ton prochain."
Le décalogue commence par l'amour de Dieu qui libère.
Il comporte une première "table" qui concerne notre rapport à Dieu et une seconde qui concerne notre rapport aux autres. Il s'achève par un petit commandement qui, dans le secret du cœur, est à la racine des péchés d'adultère (convoiter une femme), de vol (convoiter les biens) et de médisance ou de meurtre (convoiter la maison, la renommée), préparant ainsi les Béatitudes : heureux les pauvres "de cœur", les "cœurs purs", etc.
Beaucoup de ceux qui étaient devenus croyants venaient faire leurs aveux et dévoiler leurs pratiques. Bon nombre de ceux qui s'étaient adonnés à la magie apportaient leurs livres et les brûlaient en présence de tous. On en estima la valeur: cela faisait 50.000 pièces d'argent. Ainsi la parole du Seigneur croissait et s'affermissait puissamment.
Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l’inconduite. Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d’un des habitants de cette contrée, qui l’envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, et personne ne lui en donnait.
Rentrant alors en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Il partit donc et s’en alla vers son père.
Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils.
Mais le père dit à ses serviteurs : Vite, apportez la plus belle robe et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! Et ils se mirent à festoyer.
"Ce qui frappe le plus dans la parabole c’est l’accueil de fête et d’amour du père à son fils qui revient, signe de la miséricorde de Dieu, toujours prêt à pardonner.
Disons-le tout de suite : la réconciliation est principalement un don du Père céleste.
Le fils prodigue, dans son ardent désir de conversion, de retour dans les bras de son père, et de pardon, représente ceux qui ressentent au fond de leur conscience la nostalgie d’une réconciliation à tous les niveaux et sans réserve, et qui sont intimement persuadés qu’elle n’est possible que si elle découle d’une réconciliation première et fondamentale, celle qui, de l’éloignement où il se trouve, amène l’homme à l’amitié filiale avec Dieu dont il reconnaît la miséricorde infinie." (Jean-Paul II, Réconciliation et pénitence § 5-6)
Si donc quelqu’un est dans le Christ, c’est une création nouvelle : l’être ancien a disparu, un être nouveau est là. Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. Car c’était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous. Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit :"Recevez l'Esprit Saint Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."
Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.
Ce que dit l'Église sur le thème : Confession
Comme tous les sacrements, la pénitence est une action liturgique. Tels sont ordinairement les éléments de la célébration :
- salutation et bénédiction du prêtre,
- lecture de la Parole de Dieu pour éclairer la conscience et susciter la contrition, et exhortation à la repentance ;
- la confession qui reconnaît les péchés et les manifeste au prêtre ;
- l’imposition et acceptation de la pénitence ;
- l’absolution du prêtre ;
- louange d’action de grâces et envoi avec la bénédiction du prêtre.
Qu’est-ce que la pénitence ?
Beaucoup de péchés causent du tort au prochain. Il faut faire le possible pour le réparer (par exemple restituer des choses volées, rétablir la réputation de celui qui a été calomnié, compenser des blessures). La simple justice exige cela.
Mais en plus, le péché blesse et affaiblit le pécheur lui-même, ainsi que ses relations avec Dieu et avec le prochain. L’absolution enlève le péché, mais elle ne remédie pas à tous les désordres que le péché a causés. Relevé du péché, le pécheur doit encore recouvrer la pleine santé spirituelle. Il doit donc faire quelque chose de plus pour réparer ses péchés : il doit satisfaire de manière appropriée ou expier ses péchés. Cette satisfaction s’appelle aussi pénitence.
Marie est donc celle qui connaît le plus à fond le mystère de la miséricorde divine. Elle en sait le prix, et sait combien il est grand.
Je vous invite aussi à vous tourner avec moi vers le cœur immaculé de Marie, Mère de Jésus, en qui s’est effectuée la réconciliation de Dieu avec l’humanité, s’est achevée l’œuvre de la réconciliation, parce qu’elle a reçu de Dieu la plénitude de la grâce en vertu du sacrifice rédempteur du Christ. En vérité, Marie est devenue, par sa maternité divine, l’alliée de Dieu dans l’œuvre de la réconciliation.
En tant que rupture avec Dieu, le péché est l’acte de désobéissance d’une créature qui rejette, au moins implicitement, celui qui est à son origine et qui la maintient en vie ; c’est donc un acte suicidaire. Du fait que par le péché, l’homme refuse de se soumettre à Dieu, son équilibre intérieur est détruit et c’est au fond même de son être qu’éclatent les contradictions et les conflits.
Ainsi déchiré, l’homme provoque de manière presque inévitable un déchirement dans la trame de ses rapports avec les autres hommes et le monde créé.
La réconciliation avec Dieu a comme conséquence, pour ainsi dire, d’autres réconciliations qui porteront remède à d’autres ruptures produites par le péché : le pénitent pardonné se réconcilie avec lui-même dans la profondeur de son être, où il récupère la propre vérité intérieure ; il se réconcilie avec les frères que de quelque manière il a offensé et blessé ; il se réconcilie avec l’Eglise ; il se réconcilie avec la création toute entière.
Citations sur le thème : Confession
Ce n’est pas vous tout entier Seigneur que je montrerai ; ce n’est qu’un simple rayon de votre divinité ; une simple goutte de l’océan de votre vie, une simple étincelle de la fournaise de votre Amour. Mais j’espère que ce rayon fera aimer le foyer dont je viens, que cette goutte fera aimer l’Océan dont je sors, que cette étincelle fera aimer le Brasier dont je suis.
Parce qu'on ne peut "communiquer", que ce que l'on a contemplé...
L'Eglise ne peut rien pardonner sans le Christ ; et le Christ ne veut rien pardonner sans l'Eglise. L'Eglise ne peut rien pardonner sinon à celui qui se convertit, c'est-à-dire à celui que le Christ a d'abord touché. Le Christ ne veut pas accorder son pardon à celui qui méprise l'Eglise.
Le commencement des œuvres bonnes, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière.
Voici l’illustre pénitence
Dont le nom semble rigoureux
Quoiqu’il soit grand et glorieux
Et plus doux qu’on ne le pense.
Elle rend à Dieu toute gloire,
Elle détruit le péché,
Elle fait qu’un cœur bien touché
Pleure et chante victoire.
Peu de temps avant [ma première communion], je m’étais confessée pour la première fois… En sortant du confessionnal, j’étais si contente et si légère que jamais je n’avais senti autant de joie dans mon âme. Depuis je retournais me confesser à toutes les grandes fêtes et c’était une vraie fête pour moi à chaque fois que j’y allais.
Pour nous vider de nous-mêmes, il faut, premièrement, bien connaître, par la lumière du Saint-Esprit, notre mauvais fond. […] Nous sommes naturellement plus orgueilleux que des paons, plus attachés à la terre que des crapauds, plus vilains que des boucs, plus envieux que des serpents, plus gourmands que des cochons, plus en colère que des tigres et plus paresseux que des tortues, plus faibles que des roseaux, et plus inconstants que des girouettes.
Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé…
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour
C’est en tes feux que je chante à mon aise :
Je vis d’Amour !…
Supposez que votre enfant fasse une grosse sottise. S’il accourt ensuite vers vous en vous disant : "Je regrette papa" ; qu’allez-vous faire ? Je pense que vous agirez comme tout bon père de famille ! Vous poserez votre main sur sa tête et vous lui donnerez un baiser. Ce sera votre façon de lui montrer votre amour. Dieu fait la même chose avec chacun de nous parce qu’il nous aime tendrement.