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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Sacrement de l'Ordre
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais c'est moi qui vous ai choisis et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
Tout Fils qu'il était, apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance ; après avoir été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel, puisqu'il est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech.
Le Christ a accompli le sacerdoce et il l'a achevé ; les prêtres de l'Eglise sont ses serviteurs ou ses ministres ; ils sont appelés par Lui et ils sont ordonnés en Lui.
[Jésus ressuscité dit aux apôtres :] Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus."
Le sacrement de l'ordre vient du Christ, dans l'Esprit Saint.
Ne néglige pas le don spirituel qui est en toi, qui t'a été conféré par une intervention prophétique accompagnée de l'imposition des mains du collège des presbytres.
Le sacrement de l'ordre est transmis des apôtres à leurs successeurs, par imposition des mains.
Auriez-vous en effet des milliers de pédagogues dans le Christ, que vous n'avez pas plusieurs pères ; car c'est moi qui, par l’Évangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus.
L'apôtre saint Paul parle aux Corinthiens pour lesquels il est un "père" (d'où les titres "père", "abbé", "saint Père".)
Obéissez à vos chefs et soyez-leur dociles, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte ; afin qu'ils le fassent avec joie et non en gémissant, ce qui vous serait dommageable.
Les fidèles obéissent à leur évêque, lequel doit rendre compte à Dieu de leurs âmes...
Ce que dit l'Église sur le thème : Sacrement de l'Ordre
Le sacrement de l'ordre a trois degrés : - évêque (épiscopat) - prêtre (presbytérat) - diacre (diaconat).
Ainsi donc en la personne des évêques assistés des prêtres, c'est le Seigneur Jésus-Christ, Pontife suprême, qui est présent au milieu des croyants [...] Pour remplir de si hautes charges, les Apôtres furent enrichis par le Christ d’une effusion de l’Esprit Saint descendant sur eux (cf. Ac 1, 8 ; 2, 4 ; Jn 20, 22-23) ; eux-mêmes, par l’imposition des mains, transmirent à leurs collaborateurs le don spirituel (cf. 1 Tm 4, 14 ; 2 Tm 1, 6-7) qui s’est communiqué jusqu’à nous à travers la consécration épiscopale. Le saint Concile enseigne que, par la consécration épiscopale, est conférée la plénitude du sacrement de l’Ordre, que la coutume liturgique de l’Église et la voix des saints Pères désignent en effet sous le nom de sacerdoce suprême, la réalité totale du ministère sacré. La consécration épiscopale, en même temps que la charge de sanctification, confère aussi les charges d’enseigner et de gouverner, lesquelles cependant, de par leur nature, ne peuvent s’exercer que dans la communion hiérarchique avec le chef du collège et ses membres. En effet, la Tradition qui s’exprime surtout par les rites liturgiques et par l’usage de l’Église, tant orientale qu’occidentale, montre à l’évidence que par l’imposition des mains et les paroles de la consécration, La grâce de l'Esprit-Saint est donnée et le caractère sacré imprimé, de telle sorte que les évêques, d'une façon éminente et visible, tiennent la place du Christ lui-même, Maître, Pasteur et Pontife et jouent son rôle. Aux évêques, il revient d’introduire, par le sacrement de l’Ordre, de nouveaux élus dans le corps épiscopal.
Il faut remarquer le pluriel utilisé : c'est ensemble que les évêques jouent le rôle du Christ.
Tout en n’ayant pas la charge suprême du pontificat et tout en dépendant des évêques dans l’exercice de leurs pouvoirs, les prêtres leur sont cependant unis dans la dignité sacerdotale [100] ; et par la vertu du sacrement de l’Ordre [101], à l’image du Christ prêtre suprême et éternel (He 5, 1-10 ; 7, 24 ; 9, 11-28), ils sont consacrés pour prêcher l’Évangile et pour être les pasteurs des fidèles et célébrer le culte divin en vrais prêtres du Nouveau Testament [102]. Participant, à leur niveau de ministère, de la charge de l’unique Médiateur qui est le Christ (1 Tm 2, 5), ils annoncent à tous la Parole de Dieu. C’est dans le culte ou synaxe eucharistique que s’exerce par excellence leur charge sacrée : là, agissant en la personne du Christ [103] et proclamant son mystère, ils réunissent les vœux des fidèles au sacrifice de leur chef, représentant et appliquant dans le sacrifice de la messe, jusqu’à ce que le Seigneur vienne (cf. 1 Co 11, 26), l’unique sacrifice du Nouveau Testament, celui du Christ s’offrant une fois pour toutes à son Père en victime immaculée (cf.He 9, 11-28) [104]. En faveur des fidèles pénitents ou malades, ils remplissent, à un titre éminent, le ministère de la réconciliation et du soulagement ; ils présentent à Dieu le Père les besoins et les prières des fidèles (cf. He 5, 1-4). Exerçant, pour la part d’autorité qui est la leur, la charge du Christ, pasteur et chef [105], ils rassemblent la famille de Dieu, fraternité qui n’a qu’une âme [106], et, par le Christ, dans l’Esprit, ils la conduisent à Dieu le Père. Ils rendent à Dieu le Père, au milieu de leur troupeau, l’adoration en esprit et en vérité (cf. Jn 4, 24). Enfin, ils peinent à la parole et à l’enseignement (cf. 1 Tm 5, 17), croyant ce qu’ils lisent et méditent dans la loi du Seigneur, enseignant ce qu’ils croient, pratiquant ce qu’ils enseignent [107].
En outre, comme il est digne, chaste et honnête de le faire, nous conseillons ceci : que les prêtres et les lévites n'aient pas de relations avec leurs épouses, étant donné qu'ils sont absorbés par les devoirs quotidiens de leur ministère. Écrivant aux Corinthiens, Paul dit en effet : Abstenez-vous, pour vaquer à la prière (1 Co 7, 5). Si donc la continence est requise des laïcs, afin qu'ils puissent être exaucés dans leurs prières, à combien plus forte raison le prêtre doit-il se tenir prêt à tout moment et, grâce à une pureté sans tache, ne pas avoir à redouter d'être obligé d'offrir le sacrifice ou de baptiser. [...] Peut-être croit-on que cela est permis parce qu'il est écrit Le mari d'une seule femme (1Tm 3, 2) ? Mais (Paul) n'a pas parlé d'un homme qui persisterait dans le désir d'engendrer ; il a parlé en vue de la continence qu'il lui faudrait pratiquer.
L'évêque Geneclius dit : "Comme on l'a dit précédemment, il convient que les saints évêques et les prêtres de Dieu, ainsi que les lévites, c'est-à-dire ceux qui sont au service des sacrements divins, observent une continence parfaite, afin de pouvoir obtenir en toute simplicité ce qu'ils demandent à Dieu ; ce qu'enseignèrent les apôtres, et ce que l'antiquité elle-même a observé, faisons en sorte, nous aussi, de le garder."
A l'unanimité, les évêques déclarèrent : "Il nous plaît à tous que l'évêque, le prêtre et le diacre, gardiens de la pureté, s'abstiennent [des relations conjugales] avec leur épouse, afin qu'ils gardent une chasteté parfaite ceux qui sont au service de l'autel."
Le diacre représente le Christ qui est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude (Mt 20, 28). Lors de la liturgie de l’ordination, on dit que, comme ministre de la Parole, de l'autel et de la charité, le diacre se fera le serviteur de tous.
Citations sur le thème : Sacrement de l'Ordre
Une longue et ancienne tradition chrétienne situe l’ordination dans le contexte du culte et spécialement de l’Eucharistie. Une telle place pour la célébration de l’ordination met en évidence sa signification comme acte de toute la communauté et non comme geste d’un certain ordre à l’intérieur de la communauté ou comme démarche de l’individu qui est ordonné. L’acte de l’ordination par l’imposition des mains de ceux qui en ont le ministère est à la fois : invocation du Saint-Esprit (epiclesis), signe sacramentel, reconnaissance des dons et engagement.
Allez vous confesser à la Sainte Vierge ou à un ange. Vous absoudront-ils ? Vous donneront-ils le corps et le sang de notre Seigneur ? Non, la Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son divin Fils dans l’hostie. Vous auriez deux cents anges là qu’ils ne pourraient vous absoudre. Un prêtre, tant simple qu’il soit, le peut. Il peut vous dire : Allez en paix, je vous pardonne.
Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand !
Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, c’est là le plus grand trésor que le bon Dieu puisse accorder à une paroisse, et un des plus précieux don de la miséricorde divine.
Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre : on y adorera les bêtes.
Quand je suis effrayé d'être ce que je suis pour vous, je me console d'être ce que je suis avec vous. Pour vous je suis évêque, avec vous je suis chrétien. L'un désigne la charge, l'autre la grâce, l'un le risque, l'autre le salut.
Ainsi parla Jésus à ses apôtres, la veille de sa Passion. Tout vrai prêtre s'étonne humblement d'avoir eu la vocation...