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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Sacrements
S'avançant, Jésus leur dit ces paroles: "Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde."
Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Cf. Sacrement du baptême (Mt 28, 18-20)
Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit.
Cf. Sacrement de confirmation.
Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
Cf. Sacrement de l'Eucharistie (cf. 1 Co 11, 23-31...)
Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.
Cf. Sacrement de réconciliation.
Etant partis, ils [les Douze apôtres] prêchèrent qu'on se repentît ; et ils chassaient beaucoup de démons et faisaient des onctions d'huile à de nombreux infirmes et les guérissaient.
Cf. Jc 5, 14-15. Sacrement de l'onction des malades (et extrême onction).
Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair : ce mystère est de grande portée; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise.
Cf. Sacrement du mariage.
C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains.
Cf. Le sacrement de l'ordre.
Ce que dit l'Église sur le thème : Sacrements
Les sacrements (du latin sacramentum, « serment, engagement ») sont des signes sensibles d’une réalité invisible dans lesquels les chrétiens peuvent expérimenter la présence de Dieu qui les guérit, leur pardonne, les nourrit, les fortifie et les dispose à l’amour.
Nous devons et pouvons accéder à Dieu avec tous nos sens et pas seulement avec notre intelligence. Des gens ont vu Jésus, l’ont entendu et ont pu le toucher et ont ressenti le salut et la guérison en leurs corps et en leur âme. De même, les signes sensibles des sacrements portent cette signature de Dieu, qui s’adresse à l’homme dans tout son être, et pas seulement à sa seule intelligence. […]
Les sacrements n’ont rien de magique. Un sacrement ne peut agir que compris et reçu dans la foi. Non seulement les sacrements supposent la foi, mais ils la fortifient aussi et l’expriment. […] Et puisque la foi de l’Église est exprimée dans la liturgie, aucun rite sacramentel ne doit être modifié ou manipulé selon la fantaisie d’un ministre de l’Église ou d’une communauté.
Ceux qui célèbrent les sacrements se doivent de mener une vie exemplaire. Les sacrements cependant n'agissent pas à cause de la sainteté de celui qui les administre mais parce que le Christ lui-même est à l'œuvre en eux. Il respecte toutefois notre liberté lors de la réception des sacrements. C'est pourquoi les sacrements n'agissent de manière positive que si nous collaborons avec le Christ.
Tous les sacrements sont une rencontre avec le Christ qui constitue lui-même le sacrement fondateur. On distingue :
- les sacrements d’initiation qui introduisent dans la foi : le baptême, la confirmation et l'Eucharistie ;
- les sacrements de guérison : la réconciliation et l'onction des malades :
- les sacrements qui sont au service de la communion et de la mission : le mariage et l'ordre.
Le baptême nous relie au Christ. La confirmation nous offre son Esprit. L'Eucharistie nous uni à lui. La réconciliation nous réconcilie avec le Christ. Par l'onction des malades, le Christ guérit, fortifie et console. Par le sacrement du mariage, le Christ offre son amour à notre amour et sa fidélité à la nôtre. Par l'ordre, les prêtres reçoivent la responsabilité de guider tes fidèles, le pouvoir de pardonner les péchés et de célébrer la messe.
1213 Le saint Baptême est le fondement de toute la vie chrétienne le porche de la vie dans l’Esprit et la porte qui ouvre l’accès aux autres sacrements. Par le Baptême nous sommes libérés du péché et régénérés comme fils de Dieu, nous devenons membres du Christ et nous sommes incorporés à l’Église et faits participants à sa mission: Le Baptême est le sacrement de la régénération par l’eau et dans la parole.
1285 Avec le Baptême et l’Eucharistie, le sacrement de la Confirmation constitue l’ensemble des "sacrements de l’initiation chrétienne", dont l’unité doit être sauvegardée. Il faut donc expliquer aux fidèles que la réception de ce sacrement est nécessaire à l’accomplissement de la grâce baptismale. En effet, " par le sacrement de Confirmation, le lien des baptisés avec l’Église est rendu plus parfait, ils sont enrichis d’une force spéciale de l’Esprit Saint et obligés ainsi plus strictement à répandre et à défendre la foi par la parole et par l’action en vrais témoins du Christ.
1322 La Sainte Eucharistie achève l’initiation chrétienne. Ceux qui ont été élevés à la dignité du sacerdoce royal par le baptême et configurés plus profondément au Christ par la confirmation, ceux-là, par le moyen de l’Eucharistie, participent avec toute la communauté au sacrifice même du Seigneur.
1323 "Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier à l’Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est reçu en nourriture, l’âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné" (SC 47).
1420 Par les sacrements de l’initiation chrétienne, l’homme reçoit la vie nouvelle du Christ. Or, cette vie, nous la portons "en des vases d’argile" (2 Co 4, 7). Maintenant, elle est encore "cachée avec le Christ en Dieu" (Col 3, 3). Nous sommes encore dans "notre demeure terrestre" (2 Co 5, 1) soumise à la souffrance, à la maladie et à la mort. Cette vie nouvelle d’enfant de Dieu peut être affaiblie et même perdue par le péché.
1421 Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps (cf. Mc 2, 1-12), a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades.
1422 "Ceux qui s’approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l’offense qu’ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l’Église que leur péché a blessée et qui, par la charité, l’exemple, les prières, travaille à leur conversion" (LG 11).
1499 "Par l’Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte, en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu" (LG 11).
1534 Deux autres sacrements, l’Ordre et le Mariage, sont ordonnés au salut d’autrui. S’ils contribuent également au salut personnel, c’est à travers le service des autres qu’ils le font. Ils confèrent une mission particulière dans l’Église et servent à l’édification du peuple de Dieu.
1535 En ces sacrements, ceux qui ont été déjà consacrés par le Baptême et la Confirmation (cf. LG 10) pour le sacerdoce commun de tous les fidèles, peuvent recevoir des consécrations particulières. Ceux qui reçoivent le sacrement de l’Ordre sont consacrés pour être, au nom du Christ, "par la parole et la grâce de Dieu les pasteurs de l’Église" (LG 11). De leur côté, "les époux chrétiens, pour accomplir dignement les devoirs de leur état, sont fortifiés et comme consacrés par un sacrement spécial" (GS 48, 2).
Les fidèles incorporés à l'Eglise par le baptême ont reçu un caractère qui les délègue pour le culte religieux chrétien ; devenus fils de Dieu par une régénération, ils sont tenus de professer devant les hommes la foi que par l'Eglise ils ont reçue de Dieu. Par le sacrement de confirmation, leur lien avec l'Eglise est rendu plus parfait, ils sont enrichis d'une force spéciale de l'Esprit-Saint et obligés ainsi plus strictement tout à la fois à répandre et à défendre la foi par la parole et par l'action en vrais témoins du Christ. Participant au sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne, ils offrent à Dieu la victime divine et s'offrent eux-mêmes avec elle ; ainsi, tant par l'oblation que par la sainte communion, tous, non pas indifféremment mais chacun à sa manière, prennent leur part originale dans l'action liturgique. Il s'ensuit que, restaurés par le Corps du Christ au cours de la sainte liturgie eucharistique, ils manifestent, sous une forme concrète, l'unité du peuple de Dieu que ce grand sacrement signifie en perfection et réalise admirablement.
Ceux qui s'approchent du sacrement de Pénitence y reçoivent de la miséricorde de Dieu le pardon de l'offense qu'ils lui ont faite et du même coup sont réconciliés avec l'Eglise que leur péché a blessée et qui, par la charité, l'exemple, les prières, travaille à leur conversion. Par l'onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c'est l'Eglise tout entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu'il les soulage et les sauve (cf. Jc 5,14-16) ; bien mieux, elle les exhorte, en s'associant librement à la passion et à la mort du Christ (cf. Rm 8,17 Col 1,24 2Tm 2,11-12 1P 4,13) à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu. Quant à ceux parmi les fidèles qui reçoivent l'honneur de l'ordre sacré, c'est pour être par la parole et la grâce de Dieu les pasteurs de l'Eglise qu'ils sont institués au nom du Christ. Enfin, par la vertu du sacrement de mariage, qui leur donne de signifier en y participant le mystère de l'unité et de l'amour fécond entre le Christ et l'Eglise (cf. Ep 5,32), les époux chrétiens s'aident mutuellement à se sanctifier dans la vie conjugale, dans l'accueil et l'éducation des enfants: en leur état de vie et dans leur ordre, ils ont ainsi dans le peuple de Dieu leurs dons propres (cf. 1Co 7,7). De leur union, en effet, procède la famille où naissent des membres nouveaux de la cité des hommes, dont la grâce de l'Esprit-Saint fera par le baptême des fils de Dieu pour que le peuple de Dieu se perpétue tout au long des siècles. Il faut que par la parole et par l'exemple, dans cette sorte d'Eglise qu'est le foyer, les parents soient pour leurs enfants les premiers hérauts de la foi, au service de la vocation propre de chacun et tout spécialement de la vocation sacrée.
Citations sur le thème : Sacrements
Quelque chose de visible et d'extérieur, signe d'un effet intérieur: c'est bien cela qui constitue le sacrement.
Il faut noter que, dans les autres sacrements où l'on confère une grâce dépassant complètement la puissance de l'activité humaine, on emploie une matière corporelle extérieure [l'eau du baptême, le pain et le vin de l'Eucharistie, le saint chrême...]. Ainsi en va-t-il du baptême ou il doit y avoir rémission plénière du péché, soit quant à la faute, soit quant à la peine; de la confirmation ou l'on reçoit la plénitude de l'Esprit Saint; et de l'extrême-onction ou est conférée une parfaite santé spirituelle, découlant de la vertu du Christ comme d'un principe extrinsèque. C'est pourquoi, s'il y a des actes humains dans de tels sacrements, ces actes ne sont pas la matière essentielle du sacrement, mais des dispositions à le recevoir.
Au contraire, dans les sacrements qui ont un effet correspondant à des actes humains, ces actes humains sensibles eux-mêmes tiennent lieu de matière. C'est le cas de la pénitence et du mariage. Ainsi, dans les cures corporelles, on emploie parfois des remèdes extérieurs au malade, comme des pommades et des sirops, et, d'autres fois, les actes mêmes de ceux qui doivent être guéris, comme certains exercices. [...] Dans le sacrement de pénitence, on vient de le dire, les actes du pénitent, provenant de l'inspiration intérieure, tiennent lieu de matière. Ce n'est donc plus le ministre, c'est Dieu qui, par son opération intérieure, administre cette matière. Mais c'est le ministre qui donne au sacrement son achèvement, en absolvant le pénitent. Dans la pénitence aussi se trouve un élément qui est "signe seulement" : les actes accomplis extérieurement, tant par le pécheur pénitent que par le prêtre qui absout. Ce qui est "réalité et signe", c'est la pénitence intérieure du pécheur. Ce qui est "réalité seulement" et non signe, c'est la rémission du péché. Le premier élément, pris dans son intégrité, est cause du deuxième. Le premier et le deuxième réunis sont, d'une certaine façon, la cause du troisième.
Y a-t-il sept sacrements ?
Objections:
1. Il semble qu'il ne doit pas y en avoir sept, car ils tiennent leur efficacité de la vertu divine qui est une, et de la vertu de la passion du Christ, qui est une aussi. Car, selon l'épître aux Hébreux (He 10,14): "Par une oblation unique, il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés." Il ne devrait donc y avoir qu'un seul sacrement. [...]
4. D'après S. Augustin, les sacrements de la loi nouvelle sont moins nombreux que ceux de la loi ancienne. Or, il n'y avait dans la loi ancienne aucun sacrement correspondant à la confirmation et à l'extrême-onction. Donc ceux-ci ne doivent pas compter non plus parmi les sacrements de la loi nouvelle.
5. La luxure n'est pas le plus grave des péchés, nous l'avons montré dans la deuxième partie : puisqu'on n'a pas institué de sacrement pour remédier aux autres péchés, il était inutile d'instituer le mariage pour combattre la luxure.
6. Les sacrements semblent être plus de sept. Car on appelle sacrements des signes sacrés. Mais il y a dans l'Église bien d'autres réalités saintes exprimées par des signes sensibles, comme l'eau bénite, la consécration de l'autel, etc. [...]
8. Il y a trois catégories de péché: originel, mortel et véniel. Mais le baptême est dirigé contre le péché originel, et contre le péché mortel il y a la pénitence. Il devrait donc y avoir un sacrement, outre les sept que l'on connaît, dirigé contre le péché véniel.
Réponse:
Les sacrements de l'Église ont un double objet, avons-nous dit: perfectionner l'homme en ce qui concerne le culte divin réglé par la religion de la vie chrétienne, et présenter un remède contre le mal du péché. Le nombre de sept sacrements se justifie à ces deux points de vue. En effet la vie spirituelle a une certaine ressemblance avec la vie corporelle, selon la ressemblance générale du corporel avec le spirituel. Or, la vie corporelle comporte un double achèvement: l'un personnel, l'autre relatif à toute la communauté sociale ou vit la personne, car l'homme, par sa nature, est un animal social. [...]
Enfin, certains justifient le nombre des sacrements en les adaptant aux vertus, et aux défauts produits par les péchés et leurs châtiments. Selon ces théologiens, à la foi correspond le baptême, dirigé contre la faute originelle; à l'espérance, l'extrême-onction dirigée contre la faute vénielle; à la charité, l'eucharistie dirigée contre la blessure de malice; à la prudence, l'ordre dirigé contre la blessure d'ignorance; à la justice, la pénitence dirigée contre le péché mortel; à la tempérance, le mariage dirigé contre la convoitise; à la force, la confirmation dirigée contre la blessure de faiblesse.
Solutions:
1. Un même agent principal emploie des instruments divers pour produire divers effets, en harmonie avec l'oeuvre à faire. De même la vertu divine et la passion du Christ opèrent en nous par des sacrements divers comme par divers instruments. [...]
4. Dans le sacrement de confirmation on reçoit la plénitude du Saint-Esprit pour être fortifié; par l'extrême-onction, on est rendu prêt à recevoir la gloire sans délai. Mais ni l'une ni l'autre ne convient à l'ancienne alliance. C'est pourquoi, dans la loi ancienne, il ne pouvait rien y avoir qui correspondit à ces deux sacrements. Cette absence n'empêche pas les sacrements anciens d'avoir été plus nombreux à cause de la diversité des sacrifices et des cérémonies.
5. Il a fallu employer contre la convoitise charnelle un remède spécial, au moyen d'un sacrement; d'abord parce que cette convoitise corrompt la nature et pas seulement la personne; ensuite à cause de son impétuosité qui submerge la raison.
6. L'eau bénite et les autres choses consacrées ne sont pas appelées des sacrements, parce qu'elles ne conduisent pas jusqu'à l'effet du sacrement qui est l'obtention de la grâce. Mais ce sont là des dispositions aux sacrements qui opèrent en écartant un obstacle; c'est ainsi que l'eau bénite est dirigée contre les pièges du démon et contre les péchés véniels; ou encore en produisant une certaine capacité à l'égard de l'accomplissement et de la réception des sacrements; c'est ainsi que, par révérence pour l'eucharistie, on consacre l'autel et les vases qu'on y emploie. [...]
8. L'infusion de la grâce n'est pas requise à l'effacement du péché véniel. C'est pourquoi, puisque tout sacrement de la loi nouvelle produit une infusion de grâce, aucun n'est institué directement contre le péché véniel, que certains sacramentaux comme l'eau bénite et les rites analogues suffisent à enlever. Certains affirment pourtant que l'extrême-onction est dirigée contre le péché véniel. Mais nous traiterons cette question en son lieu.
On reprend conscience qu’il est dans la nature de l’homme d’avoir besoin de rites, dans lesquels importe surtout le « vécu » des gestes « qui marquent ». Cela peut susciter le désir d’une sacralisation de certains moments de la vie. Cette prise de conscience ouvre à une sensibilité nouvelle à l’égard des célébrations sacramentelles dont la valeur subjective (le vécu) est en fait mieux comprise que la valeur objective (le geste du Christ et le don de l’Esprit).