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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Guérisons
Au médecin rends les honneurs qui lui sont dus, en considération de ses services, car lui aussi, c'est le Seigneur qui l'a créé.
C'est en effet du Très-Haut que vient la guérison, comme un cadeau qu'on reçoit du roi.
Pardonne à ton prochain ses torts, alors, à ta prière, tes péchés te seront remis.
Si un homme nourrit de la colère contre un autre, comment peut-il demander à Dieu la guérison ?
Soyez forts, ne craignez pas; voici votre Dieu. C'est la vengeance qui vient, la rétribution divine. C'est lui qui vient vous sauver. Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et les oreilles des sourds s'ouvriront. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la langue du muet criera sa joie.
Or ce sont nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié.
Alors que le Serviteur souffrant de l'Ancien Testament subit la souffrance, le Christ la prend volontairement sur lui (Mt 8, 17).
Il a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies.
Le Christ nous guérit par sa Passion.
Lui qui, sur le bois, a porté lui-même nos fautes dans son corps, afin que, morts à nos fautes, nous vivions pour la justice; lui dont la meurtrissure vous a guéris.
Etant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec la fièvre. Il lui toucha la main, la fièvre la quitta, elle se leva et elle le servait.
Comme ils sortaient, voilà qu'on lui présenta un démoniaque muet. Le démon fut expulsé et le muet parla.
Et [il] leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Benoît XVI souligne que ce verset "exclut toute compréhension magique de la guérison, car la magie tente justement d'utiliser ces forces occultes". (Jésus de Nazareth, Tome I, Flammarion, Paris 2007, p. 200-201)
Mais vous le savez, ce fut une maladie qui me donna l'occasion de vous évangéliser la première fois.
Même les plus grands disciples du Christ peuvent être malades, c'est le cas de saint Paul... On pourrait ajouter les cas d'Epaphrodite (Philippiens 2, 25-27), de Timothée (1Timothée 5, 23) de Trophime (2Timothée 4, 20)...
Après cela, le Seigneur désigna 72 autres et les envoya deux par deux en avant de lui dans toute ville et tout endroit où lui-même devait aller. Et il leur disait : "Et en toute ville où vous entrez et où l'on vous accueille, mangez ce qu'on vous sert ; guérissez ses malades et dites aux gens : Le Royaume de Dieu est tout proche de vous."
Chacun reçoit le don de manifester l'Esprit, en vue du bien. A celui-ci est donné, grâce à l'Esprit, le langage de la sagesse de Dieu; à un autre, toujours par l'Esprit, le langage de la connaissance de Dieu; un autre reçoit, dans l'Esprit, le don de la foi; un autre encore, des pouvoirs de guérison dans l'unique Esprit; un autre peut faire des miracles; un autre est un prophète, un autre sait reconnaître ce qui vient vraiment de l'Esprit; l'un reçoit le don de dire toutes sortes de paroles mystérieuses, l'autre le don de les interpréter.
Jésus lui dit: "Recouvre la vue; ta foi t'a sauvé." Et à l'instant même il recouvra la vue, et il le suivait en glorifiant Dieu.
Ce que dit l'Église sur le thème : Guérisons
De même que l'exorcisme chasse la peur des démons et lègue à la raison humaine le monde qui provient de la raison de Dieu, de même l'acte de guérir grâce au pouvoir divin est un appel à croire en Dieu et à mettre les forces de la raison au service de la guérison. Il s'agit toujours là d'une raison très ouverte, qui perçoit Dieu et qui, de ce fait, reconnaît l'homme en tant qu'unité de corps et d'âme. Pour réellement guérir l'homme, il faut le concevoir dans sa totalité et savoir que sa guérison définitive ne peut venir que de l'amour de Dieu.
La libération et le salut qu'apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus: guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine; mais elles signifient aussi qu'il n'y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c'est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Lc 5,24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin: elle introduit dans le salut (cf. Lc 18,42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que "le Royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous" (Mt 12,28).
La communauté chrétienne a transcrit, de siècle en siècle, dans l'immense multitude des personnes malades et souffrantes, la parabole du bon Samaritain, en révélant et en communiquant l'amour de guérison et de consolation du Christ. Cela s'est fait par le moyen du témoignage de la vie religieuse consacrée au service des malades et par l'engagement infatigable de toutes les personnes qui s'occupent des services de la santé.
Par cette onction sainte, que le Seigneur, en sa grande miséricorde, vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'Il vous sauve et vous relève.
La mission de Jésus, avec les nombreuses guérisons opérées, montre que Dieu a aussi à cœur la vie corporelle de l'homme. "Médecin du corps et de l'esprit", Jésus est envoyé par le Père pour porter la bonne nouvelle aux pauvres et panser les cœurs meurtris (Lc 4,18 ; Is 61,1). Envoyant à son tour ses disciples à travers le monde, il leur confie une mission dans laquelle la guérison des malades s'accompagne de l'annonce de l’Évangile : "Chemin faisant, proclamez que le Royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons" (Mt 10,7-8 ; Mc 6,13 ; 16,18). Certes, la vie du corps dans sa condition terrestre n'est pas un absolu pour le croyant : il peut lui être demandé de l'abandonner pour un bien supérieur ; comme le dit Jésus, "qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera" (Mc 8,35).
Citations sur le thème : Guérisons
Lorsque Dieu guérit, il ne guérit pas des maladies : Dieu guérit des personnes. Et lorsqu’il guérit une personne, c’est la personne tout entière, avec son milieu social, avec tout le contexte de la communauté ou du peuple dans lequel il vit.
Depuis le commencement du pèlerinage à Lourdes, plus de 7000 guérisons alléguées, 36 déclarations de guérisons ont été enregistrées simplement en 2004…
Les guérisons de Lourdes sont des guérisons de la personne dans toutes ses dimensions, spirituelle, psychique, et éventuellement, physique. Devant une guérison surprenante, le Bureau médical de Lourdes veut aujourd’hui tenir ensemble les deux facettes d’une même réalité : le fait anormal et le signe, ce qui conduit à une enquête à deux volets, d’ordre médical, et d’ordre spirituel.
Le concept de guérison ne peut être séparé de la notion de salut ni de celle de purification /.../ Après la Pentecôte, l'impotent de la Belle porte, "pris par la main droite" de Pierre, "ne lâchait plus Pierre et Jean" (Ac 3, 1-16). La place faite au nom de Jésus dans ce récit invite à comprendre la guérison comme une greffe sur le corps de ceux qui tirent leur nom du nom de Jésus.
La foi ne remplace pas la médecine, mais la situe à sa juste place.