Interreligieux > Coran

Documents de références

Pour proposer un contenu intéressant sur ce thème

cliquez-ici

Ce que dit la Bible sur le thème : Coran

Dieu dit : "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre." Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa. Dieu les bénit et leur dit : "Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre." 

Gn 1, 26-28

La Bible indique l'égale dignité de l'homme et de la femme, à la grande différence du Coran qui compare la femme à une terre de labour (Coran 2, 223) et permet au mari de la frapper (Coran 4, 34).

Ce jour-là le Seigneur conclut une alliance avec Abram en ces termes : "A ta postérité je donne ce pays..."

Gn 15, 18

Dans la Bible, Dieu fait avec Abraham une Alliance, accompagnée d'une promesse. Dans le Coran, rien de tout cela, Abraham est simplement le modèle de l'homme soumis, musulman.

Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Ecriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit: "J'ai soif." 29 Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: "C'est achevé" et, inclinant la tête, il remit l'esprit. 31 Comme c'était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat -- car ce sabbat était un grand jour -- , demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât. 32 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui. 33 Venus à Jésus, quand ils virent était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, 34 mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau. 

Jn 19, 28-34

Les quatre évangiles nous parlent de la crucifixion et de la mort de Jésus. Le Coran prétend que la mort de Jésus n'était "qu'un faux-semblant" (Coran 4, 157).

Nous l'avons déjà dit, et aujourd'hui je le répète : si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !

Ga 1, 9

Ce que dit l'Église sur le thème : Coran

Tandis que les Musulmans sont convaincus que le Coran est inspiré oralement par Dieu, nous croyons que pour l'Ecriture Sainte, la synergie, comme le disent les théologiens, est caractéristique; la collaboration de Dieu avec l'homme.

Benoît XVI, discours du 6 avril 2006

L’islam est né dans un milieu où se trouvaient aussi bien le judaïsme que les différentes branches du christianisme : le judéo-christianisme, le christianisme-antiochien, le christianisme byzantin. Toutes ces circonstances se reflètent dans la tradition coranique.

Benoît XVI, discours du 8 mai 2009

Le savant empereur byzantin Manuel II Paléologue savait certainement que, dans la sourate 2,256, on lit : pas de contrainte en matière de foi – c'est probablement l'une des plus anciennes sourates de la période initiale qui, nous dit une partie des spécialistes, remonte au temps où Mahomet lui-même était encore privé de pouvoir et menacé. Mais, naturellement, l'empereur connaissait aussi les dispositions – d'origine plus tardive – sur la guerre sainte, retenues par le Coran.

Benoît XVI, discours du 12 septembre 2006 à Ratisbonne

Citations sur le thème : Coran

Ton Seigneur a décrété que vous n’adoriez que Lui. Il a prescrit la bonté à l’égard de vos père et mère [...]. Évitez la fornication ; c’est une abomination ! Quel détestable chemin ! Ne tuez pas l’homme que Dieu vous a interdit de tuer, sinon pour une juste raison [...]. Ne touchez pas à la fortune de l’orphelin, jusqu’à ce qu’il ait atteint sa majorité, que pour le meilleur usage. Tenez vos engagements, car les hommes seront interrogés sur leurs engagements. Donnez une juste mesure quand vous mesurez ; pesez avec la balance la plus exacte [...]. Il sera sûrement demandé compte de tout : de l’ouïe, de la vue et du cœur.

Coran 17, 22-38

A cela, nous pourrions ajouter :   - la « vertu de religion », c’est-à-dire le désir de connaître et d’aimer Dieu, - les conseils de droiture : Allah hait les traîtres (sourate 8,58),  - et les conseils d’humilité : Allah hait les orgueilleux (sourate 16,23), les arrogants (28,76), les présomptueux pleins de gloriole (31,18 ; 57,23).
De tels versets nourrissent "les vertus humaines".  Ces versets facilitent les relations inter-religieuses.

Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ?

Coran 2, 106

Comment admettre, si le Coran est de Dieu, qu’il soit ainsi perfectible ? Dieu doit-il se corriger ?

Et qui peut ranimer les ossements tombés en poussière ? Réponds-lui : les ranimera celui qui les a créés une première fois, car Son pouvoir de créer n’a pas de limites.

Coran 36, 78-79

On peut rapprocher une telle sourate du livre d’Ezéchiel (Ez 37) dans l’Ancien Testament.

Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Dieu et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants ! (Coran 2, 223).

Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs que Dieu accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. […] Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. (Coran 4, 34).

Coran 2, 223 et Coran 4, 34

Ce qui est dit concernant les femmes reflète l'ensemble d'une religion qui ne connait pas l'Alliance et qui s'est répandue par la force, virile et militaire.

22. Et n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé. C'est une turpitude, une abomination, et quelle mauvaise conduite !
23. Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d'un frère et filles d'une soeur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, /…/ - exception faite pour le passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux;

Coran 4, 22.23

Le Coran interdit l’inceste et la pédophilie, mais il est obligé de préciser « exception faite pour le passé » à cause de la vie de Muhammad !

Apportez donc un Livre venant d'Allah qui soit meilleur guide que ces deux-là, et je le suivrai si vous êtes véridiques.

Coran 28, 49

Le caractère divin du Coran serait prouvé par son caractère littéraire supérieur et inimitable, mais cet argument fait en réalité référence à deux livres ! (lesquels ?)

La théorie de la falsification du Coran est appuyée par un grand nombre d’orientalistes qui, se servant de sources sunnites comme chiites, ont montré que pendant les trois ou quatre premiers siècles de l’islam, plusieurs Corans, de forme et de contenu différents, ont circulé sur les terres musulmanes. La version officielle, qui, au bout d’un véritable travail rédactionnel, a été élaborée et fixée aux environs de la fin du premier siècle de l’Hégire sous le contrôle du califat omeyyade, aurait donc mis plusieurs siècles pour être acceptée par tous les musulmans. Les partisans d'Ali, que l’on finit par appeler les chiites, sont évidemment les plus critiques à l’égard de la version coranique officielle jusqu’au 10° siècle de l’ère chrétienne. A ce moment-là, pour des raisons historiques précises - le 10° siècle étant celui de l’établissement définitif des dogmes et de l’orthodoxie islamiques, notamment concernant la sacralité absolue du Coran officiel -, il devient extrêmement périlleux de mettre en doute l’authenticité de ce dernier. La thèse de la falsification va donc peu à peu être abandonnée. Et pourtant, il y a toujours eu dans le chiisme un courant minoritaire, presque « souterrain » qui va soutenir cette thèse de la falsification, et ce jusqu’à nos jours.

Mohammad Ali Amir-Moezzi (CNRS)

1. Le Coran a été rédigé par au moins trente auteurs (p. 21)
2. Le Coran a été écrit sur une période de plus de deux cents ans (p. 25)
3. La différence entre sourates de la Mecque et sourates de Médine est un artefact de grammairien sans signification historique (p. 30)
4. Mahomet a été intronisé prophète fondateur de l’Islam au plus tôt 60 ans après sa mort (p. 31)
5. La théologie musulmane n’est nullement une novation : c’est un quasi "copié-collé" de la théologie nazaréenne. Un seul des quelques 50 auteurs du Coran a rédigé tous les versets qui proviennent de la théologie nazaréenne (p. 39)
6. La fondation du premier islam n’est pas le monothéisme, mais l’anti-christianisme (p. 45) "

WALTER Jean-Jacques, Le Coran révélé par la Théorie des Codes, éditions de Paris, 2014

Les sources rapportent qu’une campagne systématique en vue de détruire les manuscrits coraniques non conformes fut menée en deux occasions séparées : d’abord durant le califat de ‘Uthmân et à nouveau durant celui de ‘Abd al-Malik; et que celle en 45/665, les ṣuḥuf ou feuillets collectés par Zayd b. Thâbit pour Abû Bakr furent détruits par le gouverneur de Médine. Autant que je sache, les seuls chercheurs qui aient accordé une attention sérieuse à l’activité rédactionnelle commandée par ‘Abd al-Malik sont A.-L. de Prémare et C. Robinson.

David S. Powers, MuHammad is not the father of any of your men, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, p.161