Théologie > Liturgie

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Ce que dit la Bible sur le thème : Liturgie

Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux.

Mt 18, 20

Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.

Ac 2, 42

Nul ne peut dire: Jésus est le Seigneur ! si ce n'est par le Saint-Esprit.

1Co 12, 3

D'où l'importance du Saint Esprit dans la liturgie !

Nous avons un grand prêtre qui s'est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux, ministre du sanctuaire et de la Tente, la vraie, celle que le Seigneur, non un homme, a dressée.

He 8, 1-2

Du moment donc que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. Songez aux choses d'en haut, non à celles de la terre. Car vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu : quand le Christ sera manifesté, lui qui est votre vie, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui pleins de gloire.

Col 3, 1-4

[Jésus dit :] Mais l'heure vient -- et c'est maintenant -- où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l'esprit et la vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui adorent, c'est dans l'esprit et la vérité qu'ils doivent adorer.

Jn 4, 23-24

Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d'où nous attendons ardemment, comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu'il a de pouvoir même se soumettre toutes choses.

Ph 3, 20-21

Ce que dit l'Église sur le thème : Liturgie

7. Le Christ est toujours là auprès de son Eglise, surtout dans les actions liturgiques. [...] Effectivement, pour l'accomplissement de cette grande oeuvre par laquelle Dieu est parfaitement glorifié et les hommes sanctifiés, le Christ s'associe toujours l'Eglise, son Épouse bien-aimée, qui l'invoque comme son Seigneur et qui passe par lui pour rendre son culte au Père éternel. [...] Par suite, toute célébration liturgique, en tant qu'oeuvre du Christ prêtre et de son Corps qui est l'Eglise, est l'action sacrée par excellence dont nulle autre action de l'Eglise ne peut atteindre l'efficacité au même titre et au même degré.
8. Dans la liturgie terrestre nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle  nous tendons comme des voyageurs [...]
9. La liturgie ne remplit pas toute l'activité de l'Eglise ; car, avant que les hommes puissent accéder à la liturgie, il est nécessaire qu'ils soient appelés à la foi et à la conversion.
10. Toutefois, la liturgie est le sommet auquel tend l'action de l'Eglise, et en même temps la source d'où découle toute sa vertu.
11. Mais, pour obtenir cette pleine efficacité, il est nécessaire que les fidèles accèdent à la liturgie avec les dispositions d'une âme droite, qu'ils harmonisent leur âme avec leur voix, et qu'ils coopèrent à la grâce d'en haut pour ne pas recevoir celle-ci en vain.

Vatican II, Sacrosanctum Concilium § 7-11 (nature de la liturgie)

102. Chaque semaine, au jour qu'elle a appelé "jour du Seigneur", notre mère la Sainte Eglise fait mémoire de la résurrection du Seigneur, qu'elle célèbre encore une fois par an, en même temps que sa bienheureuse passion, par la grande solennité de Pâques.
Et elle déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l'année, de l'Incarnation et la Nativité jusqu'à l'Ascension, jusqu'au jour de la Pentecôte, et jusqu'à l'attente de la bienheureuse espérance et de l'avènement du Seigneur.
Tout en célébrant ainsi les mystères de la Rédemption, elle ouvre aux fidèles les richesses des vertus et des mérites de son Seigneur ; de la sorte, ces mystères sont en quelque manière rendus présents tout au long du temps, les fidèles sont mis en contact avec eux et remplis par la grâce du salut.
103. En célébrant ce cycle annuel des mystères du Christ, la sainte Eglise vénère avec un particulier amour la bienheureuse Marie, mère de Dieu qui est unie à son Fils dans l'oeuvre salutaire par un lien indissoluble ; en Marie, l'Eglise admire et exalte le fruit le plus excellent de la Rédemption, et, comme dans une image très pure, elle contemple avec joie ce qu'elle- même désire et espère être tout entière.
104. En outre, l'Eglise a introduit dans le cycle annuel les mémoires des martyrs et des autres saints qui, élevés à la perfection par la grâce multiforme de Dieu et ayant déjà obtenu possession du salut éternel, chantent à Dieu dans le ciel une louange parfaite et intercèdent pour nous.

Vatican II, Sacrosanctum Concilium § 102-104 (l'année liturgique)

La très riche hymnographie liturgique, dont toutes les Eglises de l’Orient chrétien sont à juste titre fières, n’est que la continuation de la Parole lue, comprise, assimilée et, enfin, chantée: ces hymnes sont en grande partie des paraphrases sublimes du texte biblique, interprétées et personnalisées par l’expérience des individus et de la communauté.

Jean Paul II, La Lumière de l’Orient, Paris, Cerf, 1995, n°10

Concernant les compositions musicales liturgiques, je fais mienne la "loi générale", que saint Pie X formulait en ces termes : "Une composition pour église est d'autant plus sacrée et liturgique qu'elle s'approche de la mélodie grégorienne du point de vue du rythme, de l'inspiration et du goût; mais plus on perçoit qu'elle est éloignée des formes de ce modèle suprême, moins elle est digne du temple". Il ne s'agit pas, bien évidemment, de copier le chant grégorien, mais plutôt de faire en sorte que les nouvelles compositions soient imprégnées du même esprit qui suscita et, au fur à mesure, modela ce chant. Seul un artiste profondément pénétré du sensus ecclesiae peut tenter de percevoir et de traduire en mélodie la vérité du Mystère qui est célébré dans la Liturgie.

Jean-Paul II, Chirographe pour le centenaire du motu proprio “parmi les sollicitudes” sur la musique sacrée

Citations sur le thème : Liturgie

Un éon nouveau commence. Un autre temps est inauguré [...] Il durera jusqu’au seuil de l’éternité, quand, les siècles étant consommés, le Seigneur en gloire dira: ‘Voici, je fais toutes choses nouvelles!’ (Ap 21, 5). C’est ce temps-là que va scander la liturgie. 

C. Andronikof, « Le temps de la liturgie », dans A.M.Triacca - A.Pistoia [ed.], Eschatologie et liturgie, Rome 1985, p. 60-61

Le mouvement perpétuel de la liturgie, et plus précisément des ‘mystères’, sera donc de montée et de descente, d’Ascension et de Pentecôte, de mémorial ou anamnèse christique devenant présence (‘parousie’) grâce à l’épiclèse qui demande le Saint-Esprit.

O. Clément, L’Eglise orthodoxe (coll. « Que sais-je? », 949), Paris, PUF, 1965, 2°édit., p. 95

Le Christ est un modèle divin. Sa beauté et ses vertus humaines ont leurs racines dans sa divinité et puisent en elle toute leur splendeur. […] Voilà pourquoi cette contemplation des mystères de Jésus est en elle-même si féconde ; voilà pourquoi le contact essentiellement surnaturel que l’Église, guidée en ceci par l’Esprit-Saint, nous fait prendre dans la liturgie avec les états de son Époux est pour nous si vital.

Bx Columba Marmion, Le Christ dans ses mystères, II, II

Les actions de Dieu, commémorées ou anticipées typiquement par la liturgie, deviennent mystiquement des réalités intérieures à l’âme. L’histoire générale du salut, dont la liturgie est la figure, s’achève dans une histoire spéciale et personnelle.

R. Bornert, Les commentaires byzantins de la divine liturgie du VIIe au XVe siècle, Paris 1966, p.123

Si la grâce tombe sur des âmes non préparées, elle ne nous apporte aucun profit et nous accable au contraire d’un grave danger...

A. Troubnikoff, Commentaires sur la Divine Liturgie, Meudon, ed. du Centre Orthodoxe d’Information, 1971, p. 45