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cliquez-iciCe que dit la Bible sur le thème : Existence de Dieu
Oui, vains tous les hommes ignorants de Dieu, qui, en partant des biens visibles, n'ont pas été capables de connaître Celui-qui-est, et qui, en considérant les œuvres, n'ont pas reconnu l'Artisan. (…) Car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur Auteur.
Ce qu’on peut connaître de Dieu est pour eux [tous les hommes] manifeste : Dieu en effet le leur a manifesté. Ce qu’il y a d’invisible depuis la création du monde se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité
La connaissance de Dieu créateur n’est pas réservée au peuple de la Bible : les païens aussi peuvent connaître Dieu.
Sur l’ouvrage de tes mains je médite ; je tends les mains vers toi, mon âme est une terre assoiffée de toi.
L’homme médite que l’univers ne s’est pas fait tout seul, et il aspire à rencontrer son Auteur
C'est toi qui m'as formé les reins, qui m'as tissé au ventre de ma mère; je te rends grâce pour tant de prodiges: merveille que je suis, merveille que tes œuvres. Mon âme, tu la connaissais bien, mes os n'étaient point cachés de toi, quand je fus façonné dans le secret, brodé au profond de la terre. Mon embryon, tes yeux le voyaient; sur ton livre, ils sont tous inscrits les jours qui ont été fixés, et chacun d'eux y figure. Mais pour moi, que tes pensées sont difficiles, ô Dieu, que la somme en est imposante!
Avec les sciences actuelles, cette méditation peut aller très loin. Le cerveau est-il comme un ordinateur ou comme une radio captant l’esprit ? Comment l’embryon se forme-t-il avec une telle précision, à partir d’un début si petit ? Comment l’homme forme-il une identité personnelle à travers les instants différents ?
Aussi, moi je vous ai refusé la pluie, … deux, trois villes allaient en titubant vers une autre pour boire de l’eau sans pouvoir se désaltérer ; et vous n’êtes pas revenus à moi ! Oracle du Seigneur. … vos figuiers et vos oliviers, la sauterelle les a dévorés ; et vous n’êtes par revenus à moi !
Israël, qui a appris à croire en Dieu à travers la traversée de la Mer Rouge et du désert, sait voir aussi les signes du Créateur à travers des évènements négatifs.
Je ne les abandonnerai pas. Sur les monts chauves je ferai jaillir des fleuves… Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier, afin que l’on voie et que l’on sache, que l’on fasse attention et que l’on comprenne que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël l’a créé.
Israël sait voir le Créateur à travers la Providence, ou les miracles.
Ce que dit l'Église sur le thème : Existence de Dieu
31 Créé à l’image de Dieu, appelé à connaître et à aimer Dieu, l’homme qui cherche Dieu découvre certaines "voies" pour accéder à la connaissance de Dieu. On les appelle aussi "preuves de l’existence de Dieu", non pas dans le sens des preuves que cherchent les sciences naturelles, mais dans le sens d’"arguments convergents et convaincants" qui permettent d’atteindre à de vraies certitudes.
Ces "voies" pour approcher Dieu ont pour point de départ la création : le monde matériel et la personne humaine.
32 Le monde : A partir du mouvement et du devenir, de la contingence, de l’ordre et de la beauté du monde, on peut connaître Dieu comme origine et fin de l’univers. S. Paul affirme au sujet des païens : "Ce qu’on peut connaître de Dieu est pour eux manifeste : Dieu en effet le leur a manifesté. Ce qu’il y a d’invisible depuis la création du monde se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité" (Rm 1, 19-20 ).
Et S. Augustin : "Interroge la beauté de la terre, interroge la beauté de la mer, interroge la beauté de l’air qui se dilate et se diffuse, interroge la beauté du ciel (...) interroge toutes ces réalités. Toutes te répondent : Vois, nous sommes belles. Leur beauté est une profession (confessio). Ces beautés sujettes au changement, qui les a faites sinon le Beau (Pulcher), non sujet au changement ?" .
33 L’homme : avec son ouverture à la vérité et à la beauté, son sens du bien moral, sa liberté et la voix de sa conscience, son aspiration à l’infini et au bonheur, l’homme s’interroge sur l’existence de Dieu. A travers tout cela il perçoit des signes de son âme spirituelle. "Germe d’éternité qu’il porte en lui-même, irréductible à la seule matière" (GS 18, § 1 ; cf. 14, § 2), son âme ne peut avoir son origine qu’en Dieu seul.
34 Le monde et l’homme attestent qu’ils n’ont en eux-mêmes ni leur principe premier ni leur fin ultime, mais participent à l’Être en soi, sans origine et sans fin. Ainsi, par ces diverses "voies", l’homme peut accéder à la connaissance de l’existence d’une réalité qui est la cause première et la fin ultime de tout, "et que tous appellent Dieu" .
35 Les facultés de l’homme le rendent capable de connaître l’existence d’un Dieu personnel. Mais pour que l’homme puisse entrer dans son intimité, Dieu a voulu se révéler à lui et lui donner la grâce de pouvoir accueillir cette révélation dans la foi. Néanmoins, les preuves de l’existence de Dieu peuvent disposer à la foi et aider à voir que la foi ne s’oppose pas à la raison humaine.
La Sainte Église, notre mère, tient et enseigne que Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être connu avec certitude par la lumière naturelle de la raison humaine, à partir des choses créées.
Il existe une connaissance naturelle de Dieu à partir de la création: celle-ci conduit à reconnaître en Lui l’origine et la cause transcendante du monde et de l’homme et, dans ce sens, à en ressentir la paternité. Cette connaissance s'approfondit à la lumière progressive de la Révélation, c'est-à-dire sur la base des paroles et des interventions historiques et salvifiques de Dieu.
Dans cette audience, Jean-Paul II parle de Dieu « le Père ». La Bible nous le révèle, mais une certaine expérience peut commencer simplement à partir de la création.
Ce ne sont pas les éléments du cosmos, les lois de la matière qui, en définitive, gouvernent le monde et l’homme, mais c’est un Dieu personnel qui gouverne les étoiles, à savoir l’univers; ce ne sont pas les lois de la matière et de l’évolution qui sont l’instance ultime, mais la raison, la volonté, l’amour – une Personne. Et si nous connaissons cette Personne et si elle nous connaît, alors vraiment l’inexorable pouvoir des éléments matériels n’est plus l’instance ultime; alors nous ne sommes plus esclaves de l’univers et de ses lois, alors nous sommes libres.
Le pape Benoît XVI montre combien il est libérateur de penser au Créateur. Nous ne sommes plus prisonniers du cosmos. C’est une grande espérance.
Si donner sa vie pour ses amis est la plus grande preuve d’amour (cf. Jn 15, 13), Jésus a offert la sienne pour tous, même pour ceux qui étaient des ennemis, pour transformer leur cœur. […] Il est possible de croire dans cet amour, qui ne s’est pas soustrait à la mort pour manifester combien il m’aime ; sa totalité l’emporte sur tout soupçon et nous permet de nous confier pleinement au Christ. Maintenant, à la lumière de sa Résurrection, la mort du Christ dévoile la fiabilité totale de l’amour de Dieu.
Le pape François aborde la question d’une toute autre façon : l’amour inouï du Christ, et sa résurrection, n’est-ce pas une preuve de l’existence de Dieu ?
Citations sur le thème : Existence de Dieu
Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène.
Je n'hésite pas à dire que je suis plus persuadé de l'existence de Dieu que de notre propre existence en cet espace.
L'idée que le monde, l'univers matériel, s'est créée tout seul me paraît absurde ; je ne conçois pas le monde sans un créateur, donc un Dieu. Pour un physicien, un seul atome est si compliqué, si riche d'intelligence, que l'Univers matérialiste n'a pas de sens.
Tout homme de science doit éprouver une sorte de sentiment religieux, parce qu’il ne peut s’imaginer qu’il est le premier à concevoir les faits incroyablement délicats qu’il observe. Dans l’univers inimaginable se révèle une intelligence infiniment supérieure.
Je n’ai jamais nié l’existence de Dieu. Je crois la théorie de l’évolution parfaitement conciliable avec la foi en Dieu. Il est impossible de concevoir et de prouver que le splendide et infiniment merveilleux univers, de même que l’homme, soit le résultat du hasard ; et cette impossibilité me semble la meilleure preuve de l’existence de Dieu.
Oh, que c’était beau, ce vallon à la lumière des étoiles, cette immensité, cet infini, tout cela me parlait de Dieu…
Ainsi, en partant des œuvres de Dieu, on peut démontrer l'existence de Dieu, bien que par elles nous ne puissions pas le connaître parfaitement quant à son essence.
Au fait indéniable de mon être qui se prolonge d’un moment à l’autre et se trouve exposé à la possibilité du non-être, correspond un autre fait aussi indéniable que voici : je suis en dépit de cette fugacité et je suis conservé dans l’être d’un instant à l’autre ; enfin, dans mon être fugitif, j’englobe un être durable. Je me sais soutenu et ce soutien me donne du calme et de la sécurité. Certes, ce n’est pas la sécurité sûre d’elle-même de l’homme qui, dans sa propre force, se tient sur un sol ferme mais la sécurité suave et béate de l’enfant porté sur un bras fort, c’est-à-dire une sécurité qui, vue objectivement, n’est pas moins raisonnable. En effet. L’enfant qui vivrait constamment dans la peur que sa mère ne le laisse tomber, serait-il raisonnable ?
Dans mon être je tombe donc sur un autre être qui n’est pas le mien mais qui est le soutien et le fond de mon être ne possédant en soi ni soutien ni fond.