Que penser de l’homosexualité ?
-
1.
La sexualité humaine ne peut être réduite à une simple fonction biologique. Elle est fondamentalement la manifestation a priori d’une vocation propre de la personne. A travers le corps sexué, c’est cette vocation qui est exprimée.
-
2.
Le désir sexuel n’est cependant pas toujours en harmonie avec cette vocation : c’est en réalité quelque chose d’extraordinairement complexe et variable qui peut conduire à une épreuve quand il y a une distorsion entre le désir et la vocation inscrite dans le corps de l’homme
-
3.
Il est fondamental de distinguer la tendance et l’activité. La tendance comme telle n’est ni bonne ni mauvaise et personne ne doit se culpabiliser par rapport à une tendance dont il n’est pas responsable. L’activité, en revanche, met en jeu notre liberté et notre responsabilité.
-
4.
À cause de tout cela, une personne ne peut jamais être identifiée à sa tendance sexuelle : on n’identifie pas quelqu’un à sa sexualité et encore moins à ses tendances. On ne peut pas utiliser le verbe « être » pour la question de l’homosexualité. On est un garçon, une fille, on est un être humain, mais on n’est pas un ou une homosexuel(le).
-
5.
Les personnes dont la tendance homosexuelle est tellement forte qu’elle rend impossible les relations avec l’autre sexe et donc le mariage sont invitées à vivre dans la continence. Beaucoup trouvent cela impossible mais il est avéré qu'avec l’aide de Dieu c’est possible et qu’il s’agit d’un chemin de sanctification.
-
6.
Il est impossible de déclarer bon un acte homosexuel quel qu’il soit. Dans le cadre du sacrement de pénitence, on tiendra compte des circonstances pour une juste appréciation, mais on ne pourra jamais l’approuver ni considérer qu'il doit se poursuivre dans l'avenir.
-
7.
Les questions de la cohabitation entre personnes à tendance homosexuelle et du statut à donner à cette cohabitation ont fait l’objet de nombreux débats ces dernières années. Du point de vue de la morale chrétienne, il faut, sur ces questions, faire preuve de discernement. Une personne à tendance homosexuelle n‘est pas forcément dans une situation de tentation plus forte si elle vit avec une autre personne que si elle vit seule.
Ordonné prêtre en 1979 pour le diocèse de Nanterre, incardiné en 2001 au diocèse de Frèjus-Toulon, Chanoine du chapitre de la cathédrale de Toulon
Ancien élève de l'école polytechnique, Maître en philosophie, Docteur en théologie
Professeur de théologie morale
Directeur des études du Séminaire de Toulon et depuis 2012 : formateur-animateur et rédacteur de parcours.
Documents de référence
La personne homosexuelle doit être pleinement respectée dans sa dignité et encouragée à suivre le plan de Dieu avec un engagement particulier dans l'exercice de la chasteté. (Compendium DSE)
15
commentaires
postés
Nous sommes tous des êtres hétérosexuels parce que la sexualité est justement basé sur la difference entre homme et femme. La homosexualité est une sort de projection de la sexualité (qui est fondamentalement hétérosexuelle) sur les personnes de même sexe. Ca peut s'expliquer à partir de beaucoup d'éléments, mais en tout cas, ca ne fait aucun sense de traiter l'homosexualité sur le même niveau que l'hétérosexualité.
Vos propos sont nobles mais il y a loin de la parole aux actes. L'expérience nous prouve que la "continence", la chasteté, pour nombre d'individus, notamment pour ceux qui ont prononcé des voeux, s'avèrent impossible... Je suis chrétienne, hétérosexuelle et anti-mariage pour tous. Je suis persuadée, pour ma part, que ces déviances relèvent d'un problème mental. Le pape a récemment été condamné pour l'avoir dit. La médecine a eu tort de revenir sur ce qu'elle déclarait au sujet de l'homosexualité au siècle dernier. Tout le monde cède à la pression et aux lobbies. Pour autant, je pense que les homosexuels ne doivent pas subir de mauvais traitements mais qu'ils ne doivent pas non plus être considérés comme normaux. Ils ont un problème et il suffit de voir les défilés de gay pride pour en être convaincus.
Je suis encore bien déçu de soit ces commentaires amplement homophobes, car c'est bien la bible hein, pour prendre ce qui nous intéresse et puis mettre au placard ce qu'on a pas envie d'entendre. Et cela va dans les deux sens. Alors oui on va ressortir le bon vieux lévitique "un homme ne couchera pas avec un homme comme on couche avec une femme" Mais dans ce même livre Deutéronome par exemple on sous entends aussi qu'une femme en pantalon est une abomination "Une femme ne portera point un habillement d'homme [...] car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu" Mais cela ne s'arrête pas là, on constate aisément de préceptes inscrit dans la bible qui sont de nos jours totalement saugrenue. Que penser du livre des proverbe ((Prov 7.16) qui pousse à l'adultère ? Ou pire le livre des Nombre ou Yahvé Dieu commande à Moïse de tuer tout enfant mâle parmi les petits enfants (un bébé c'est innocent il me semble) La liste seraient trop longue pour lister toutes les inepties saugrenues. Donc d'où l'importance de lire la bible d'une manière intelligente (ce que peu font d'ailleurs) car contrairement à ce qu'on laisse entendre faussement par exemple, sur le passage de Sodome et Gomorrhe, ce n'est pas l'homosexualité que Dieu condamne dans ce passage mais le viol car il voulaient abuser (sous entendu violer) les hôtes et les invités de Lot envoyés par Yahvé. D'ailleurs Lot leur offre ses filles à la place. Soit d'approximation plus ou moins fausse ou de contresens. D'un côté, cette homophobie déguisé car on dit il ne faut pas condamner celui qui a des tendances mais celui qui vit son homosexualité. C'est comme si on disait "tu as droit d'avoir des fantasmes des tendances homosexuels mais tu ne dois en aucun cas avoir une relation ou activité homosexuelle. Hors on ne peut pas dissocier la personne homosexuelle de sa sexualité. Tout comme on ne peut pas réduire une personne homosexuelle (ou non) à sa simple sexualité. Une personne homosexuelle qui tombe amoureuse d'une autre personne (de même sexe) ne se réduit pas simplement à la sexualité même si la sexualité peut-être un pan de leur histoire. Donc oui il faut qu'il y ait une voix (vous appellerez ça lobby si vous voulez) qui ose s'affirmer pour défendre la vie des personnes homosexuelles. Aucune personne ne devrait être insultées, frappée, battue, mise à mort ou même enfermée du simple fait de son identité homosexuelle. Et en ce fait, il faut et pas que les homosexuels mais aussi l'ensemble des chrétiens se battent pour qu'ils soient respecté en tant que tel comme des personnes. Ne pas le faire et passer sous silence serait en fin de compte accepter ses violences, s'en faire complice. Mais je pense qu'il doit y avoir bon nombre de soit disant "chrétiens" aussi qui doivent jubiler quand une personne homosexuelle est tuée, frappé, blessée ou emprisonnée ce qui est un contresens car il nous est commandé "aimer vos ennemis" j'entends par là ceux qui n'ont pas la même perception de notre idéologie. Ce qui n'est pas et je l'entends, la même chose qu'une prise de position politique (sur la GPA, la PMA,....) et d'ailleurs beaucoup parmi les LGBT sont divisé aussi sur le sujet. Peut-être qu'il est préférable d'accompagner sur un chemin des personnes homosexuelles par étapes. Mieux vaut voir un couple fidèle entre eux que des personnes papillonnant de partenaires en partenaires. Car soyons juste si la sexualité se réduisait juste à la procréation, on devrait du coup demander aux hétérosexuel(le)s de ne pas avoir de rapports sexuel au delà de la ménopause de la femme (puisqu'il y aurait plus de fécondation possible) et même de demander au couples hétérosexuels de vivre la continence en dehors de toute visée procréatrice. Autrement dit "faire l'amour" juste pour faire des enfants. Le dire semblerait choquant car tout le monde sait bien que la sexualité est un "ferment" aussi pour le lien du couple. Donc pour les homosexuels c'est la même chose, soit on leur demande de se retrancher de toute vie sociale (pour ne pas être tenté) et de ne voir aucune personne du même sexe - ce qui seraient impossible à moins de les envoyer de force comme ermite en plein désert. Soit on accepte que le chemin est différent et qu'on les accompagner sur ce chemin là.
Nous sommes tous des êtres hétérosexuels parce que la sexualité est justement basé sur la difference entre homme et femme. La homosexualité est une sort de projection de la sexualité (qui est fondamentalement hétérosexuelle) sur les personnes de même sexe. Ca peut s'expliquer à partir de beaucoup d'éléments, mais en tout cas, ca ne fait aucun sense de traiter l'homosexualité sur le même niveau que l'hétérosexualité.
C'est vraiment très bien rédigé. on sent qu'il faut vraiment nuancer et ne pas juger les personnes. pour autant le passage à l'acte pose pose véritablement problème. je ne connais pas personnellement de personnes dans ce cas pulsions fortes dans ce domaine et je me garderais donc de trop commenter compte-tenu de ma totale inexpérience. Je ressens pourtant, grâce à ce texte combien ça doit être dur à vivre... Pour autant, je pense que le chemin de sainteté proposé ici doit être possible, avec la grâce de Dieu...
Attention, c'est évident que l'on ne peut ramener une personne à ses tendances. Au demeurant la personnalité n'est pas séparée de ses tendances par une cloison étanche qui ne cesserait de l'être que lorsque le sujet décide de passer à l'acte. Dans un domaine aussi susceptible de devenir obsessionnel que la sexualité (quelle soit hétéro. ou homo.) il est flagrant qu'existe - en amont du passage à l'acte - un large domaine d'investissement fantasmatique. Or ces fantasmes sont loin d'être anodins, non pas tant parce qu'ils seraient promoteurs d'actes indécents, que parce qu'ils érodent les frontières conceptuelles de la décence. (ceci correspond à ce que l'on osait appeler, jusqu'au début des années 60, les "mauvaises pensées". Que la cohabitation entre personnes homosexuelles, ne représente pas une tentation plus forte, me semble plus qu'irénique. Au demeurant c'est possible... chez les saints (ce qui représente un cas certes rarissime !) En témoigne ce récent cardinal béatifié, qui tint à faire sépulture commune avec un autre prêtre qu'il affirmait avoir "aimé d'un amour aussi fort que celui d'un homme pour une femme". Mais la sublimation aussi puissante que satisfaisante pour celui qui en assume (avec l'aide du Ciel) tous les aspects est une réalité... Une réalité malheureusement fort rare à notre époque où règne de plus en plus l'irrépressible lâcheté de la reddition à l'"indigente instantanéité du jouir" (selon l'heureuse expression du philosophe Gabriel Marcel).
POINTS 1 et 2 : Sur le dévoiement de la sexualité, il ne faut pas charger exclusivement la barque des homosexuels, il faut aussi parler des dévoiements de type homosexuel des actes sexuels au sein de couples hétérosexuels ; Il y a en effet des homo-hétérosexuels qui agissent en tous sens même au sein du mariage. // Il y a aussi les transsexuels et ceux qui refoulent leur sexualité organique et désirent être « neutres ». Il y a ceux qui passent d’hétéro à homo et même j’en connais un qui est redevenu hétéro quelques années plus tard, avec son ancienne épouse. Mais il ne faut pas comparer la nature de l’homosexualité avec celle des personnes dont l’activité sexuelle devient maladive par sa répétition et pire (on ne peut plus parler de sexualité) les déviances de la zoophilie ou des fous qui violent leur victime morte ou les « ambi-sexuels qui s’occupent des petits enfants et son appelés pédophiles. Certains homosexuels ont leurs débordements tout comme certains hétéro. Et ils font « mauvaise presse ». // L’homosexualité est donc en effet très complexe car il y a des homosexuels qui se positionnent dans leur couple comme acteur de l’autre sexe que le leur (pas simplement sexuellement mais aussi dans le rôle social) et d’autres qui restent dans le rôle de leur sexe. Si, en visant les hommes, l’on tente de dire que le rôle social est le fruit d’un mode éducatif lié à un schéma sans fondement physiologique, alors on doit reconnaître que cela est encore plus vrai chez les homosexuels qui se répartissent les rôles masculin et féminin pour certaines activités du couple. L’homosexualité est bien un biais socio-éducatif. Par contre il ne faut pas mettre dans la case « homosexuelles » deux femmes qui mettent leur vie et enfants en commun afin d’échapper à un mari dont elles ont une image dégradée. // On voit bien que ce qu’on appelle homosexualité est très complexe. Elle n’est pas liée à un fait biologique puisqu’il y a des personnes organiquement hommes dont le génotype est XX (femme), mais avec des tronçons de gènes masculins, et des personnes organiquement femmes dont le génotype est XY (homme) mais avec des délétions de gènes masculin. Et ces personnes ne sont pas nécessairement homosexuelles ou transsexuelles. Le sujet de l’homosexualité qui est mis en avant en Occident depuis que l’homosexualité a été retirée de la liste des pathologies psychiques au début des années 1990, ne fait pas l’objet d’études sérieuses, tout au moins en France, ce qui ajoute à la confusion des opinions et à la division sociale, et l’on doit se reporter à des études anglo-saxonnes. // POINT 4 : Je ne suis pas d’accord avec l’assertion « pas de frontière nette entre homosexuel et hétérosexuel » sur la base objective de mon cas (qui est partagé certainement par des centaines de millions d’êtres humains) : je n’ai aucune tendance ni fantasme homosexuel, de même que je n’ai absolument aucun désire de fumer une cigarette par exemple. Qu’il y ait un continuum entre homosexuel et hétérosexuel d’accord mais qu’il n’y ait pas d’hétéro pures c’est faux. // Quant aux lobbies, il y en a bien pour la chasse, le végétalisme, la moto etc … je ne vois pas pourquoi dénier ce droit à se retrouver en communauté pour eux. // POINT 5 : // Existe t’il des témoignages de personnes à tendance homosexuelle qui restent dans la chasteté ? Il paraît qu’au USA il y a des services de guérison psychiques qui permettent aux homosexuels de se re-situer dans leur personnalité biologique. // POINT 7 : // Le concubinage homosexuel n’est pas plus défendable que celui hétérosexuel ou que le « mariage » homosexuel. Il n’y a aucune vertu à partager le même lit ou la même salle de bain pour « résister à des tentations de vagabondage » ou alors il faudrait accepter la cohabitation de prêtres entre eux pour éviter le vagabondage … ?? Et qui peut croire qu’aucune personne mariée ne va tromper son / sa conjoint(e) ? Il existe des millions de célibataires non homosexuels, par choix ou destinée, et l’on peut avoir des ami(e)s homosexuels pour partager des moments de vie comme on peut en avoir d’hétérosexuels, y compris en étant homosexuel. Ce point 7 est une opinion infondée.
La distinction entre la tendance et l\'activité me paraît fondamentale. Quant à l\'appel à une vie chaste, oui, elle est évangélique et s\'adresse à tout un chacun (y compris dans le mariage, la chasteté n\'étant pas synonyme d\'abstinence). Je ne crois pas que nous soyons autorisés, en tant que chrétiens et catholiques, à juger \"l\'activité\" d\'autrui, et encore moins la tendance (qui n\'est pas nécessairement extériorisée, exprimée). En revanche, il est permis d\'exercer la critique à l\'endroit de certains excès, notamment dans les comportements (pour ne donner que deux exemples, je pense aux comportements de groupes tels que les Femen, ou aux manifestations bruyantes et parfois agressives qui se manifestent lors d\'événements tels que la Gay Pride). Le jugement appartient au Seigneur, et quant aux êtres humains, il est d\'abord demandé je pense de respecter et d\'aimer autrui, sans distinction selon les choix de chacun, qui n\'appartiennent qu\'à lui sous le regard et dans l\'écoute toute aimante de Dieu.
Et s'il y avait deux types d'homosexualité ? 1er type : l'homosexualité vraie. Vécue comme une expérience sexuelle. Encouragée par la peur de la différence ou la banalisation du concept. Oui dans ce cas , le Pape a raison : il est sans doute utile de prendre l'avis d'un psy. 2me type : un vraie ambiguïté : Une configuration de personnalité profonde qui pose problème (a ses propres yeux et aux yeux des autres) . Le « qui suis-je » reste un mystère pour tous . L'épigénétique balbutie et la génétique retrouve parfois des anomalies chromosomiques . Dans ces cas ou le sexe « profond » est incertain voire différent du sexe anatomique, peut-on encore parler d'homosexualité ?
Grâce à cet exposé, je comprends mieux la position de l'Eglise, ouverte aux homosexuels par rapport à leur dignité humaine inaltérable, mais très claire quant aux actes homosexuels, fondamentalement désordonnés. Merci.
"Il est possible que dans certains cas, la cohabitation permette un progrès vers la chasteté dans la continence" ??? La co-habitation affichée est comme le concubinage !
"La tendance comme telle n’est ni bonne ni mauvaise" Pourtant, tout ne se vaut pas. Ce n'est pas parce qu'une tendance serait mauvaise en soi qu'il devrait forcément y avoir de culpabilité. Sur ce point, je pense qu'à trop vouloir déculpabiliser, vous tomber dans le travers du relativisme. Dans d'autres domaines, c'est tout aussi valable. Il y a des tendances bonnes et des tendances mauvaises.
Chez Dominique, Votre hypothèse de départ à savoir "qu’Ancien et Nouveau Testament ne les évoquent que rarement" n'est pas correcte. Que faites vous des passages ci dessous: Lévitique 18, 22-24 Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. Tu ne donneras ta couche à aucune bête; tu en deviendrais impur. Une femme ne s'offrira pas à un animal pour s'accoupler à lui. Ce serait une souillure. Ne vous rendez impurs par aucune de ces pratiques: c'est par elles que se sont rendues impures les nations que je chasse devant vous. Galates 5, 19-21 Or on sait bien tout ce que produit la chair: fornication, impureté, débauche, idolâtrie, magie, haines, discorde, jalousie, emportements, disputes, dissensions, scissions, sentiments d'envie, orgies, ripailles et choses semblables - et je vous préviens, comme je l'ai déjà fait, que ceux qui commettent ces fautes-là n'hériteront pas du Royaume de Dieu.
Dominique Macabies JE SUIS FACHE !!! ce com quézaco. Sûrement votre conception de la sexualité que vous exposez généreusement. J'y vais aussi de ma petite soupe mon petit égo-avis-moi-je : en tant que péquin n°2 yé ne souis pas d'accord avec vous ! Olé ! "Je trouve que les Evangéliques et les Catholiques sont obsédés par les questions sexuelles....." oh ! non ? c'est vrai ça ? oh la la la la la la la ! Dès lors ..... petite question, vous seriez pas catholique par hasard et peut-être ben même évangélique qui s'ignore ? Dans votre com la question sexuelle semble prédominante et envahir tout l'espace....... Hé Ho Dring Dring une conception différente de la tienne sur le sujet ça existe ! Vous n'apportez rien à l'article ! Votre com est sans objet vous ne démontrez rien, vous brodez sur vos probables émotions et sentiment strès très très personnels. Dans ces cas là s'abstenir. Ici je ne m'abstiens pas tant votre com est un condensé de mauvaise foi. M.Dom hurlez avec les loups si ça vous chante. Totalement dans l'air du temps. D'ailleurs les prêtes comment ils font avec leurs instincts (sic) c'est démontré c'est tous des pédophiles ! Le mieux c'est d'interdire les prêtres ! Ou les marier de force aller François bouge ! Comme ça y aura plus de pédophilie ..... J'essaie d'être à la hauteur de votre com. Lamentable.
Je trouve que les Evangéliques et les Catholiques conservateurs sont obsédés par les questions sexuelles alors qu’Ancien et Nouveau Testament ne les évoquent que rarement. La négation de l’homosexualité, par exemple, me semble aussi incongrue que le racisme contre les Noirs, entre autres : les progrès scientifiques actuels permettent d’affirmer aujourd’hui que l’orientation sexuelle fait partie intégrante de la personnalité des hétéros et des homos, autant que la couleur de peau. Les Noirs doivent-ils se blanchir à la Michael Jackson ?! ; et les homosexuels se forcer à avoir des relations sexuelles avec un partenaire envers qui ils ne ressentent aucune attirance ? Ce serait aussi criminel que d’exiger de moi, un hétéro, de coucher avec un homme… Autres problèmes liés à la sexualité La masturbation : D'abord, Onan n'est pas condamné dans la Bible parce qu'il s'était masturbé, mais parce qu'il l'a fait dans le but de priver son frère de descendance. Ensuite, je suis d’accord avec vous sur le principe biblique de s’abstenir de relations sexuelles hors-mariage et de désirer une femme qui n’est pas la sienne. Or, si Jésus a dit cela c’est parce que désirer une autre femme dans la vie réelle conduit un célibataire à avoir des relations hors-mariage, et un époux à tromper sa femme, ce qui est dommageable évidemment. Par contre, désirer une photo ne revient pas à « devenir une seule chair avec elle » (!) et ne fait de mal à personne : c’est un nécessaire pis-aller. Au-delà des principes et de la sincérité de notre cœur, nous sommes confrontés à la gestion quotidienne de nos instincts. On ne peut se débarrasser des insistantes questions d’un malheureux chrétien, acharné à bien faire, en le renvoyant à son bons sens et sa conscience, car sa nature en vient à brouiller singulièrement son esprit et son âme devant l’évidence de son (divin) besoin. En effet, que doit faire un homme involontairement célibataire ; ou un époux à qui sa femme se refuse ? Ils n’en sont pas moins hommes ; le désir sexuel a été créé et voulu par Dieu et on ne peut le mettre entre parenthèses, à moins de développer des frustrations qui provoquent des dégâts aussi graves que ceux causés à des enfants par la pédophilie de certains prêtres, par exemple. Paul ne dit-il pas qu’il "vaut mieux se marier que brûler" (de désir frustré) ? Ou alors, seraient seuls à mériter l’approbation divine les personnes hétérosexuelles, et seulement celles mariées ? Et parmi elles, les seuls couples à la vie sexuelle pleinement épanouie (malgré des dissensions en leur sein, les longues absences obligées, la maladie, et finalement la vieillesse, qui nous touchera tous – mais sans entamer notre désir) ? Le jardin d’Eden aura-t-il donc la taille de la pelouse d’une maison bourgeoise ?… ;-) On me dit que mon raisonnement revient à justifier l’affamé qui vole car il est frustré de nourriture, et doit donc bien manger pour rester en vie. Or, cela n’a rien à voir : le voleur cause du tort à autrui, alors que le malheureux rongé de désir sexuel qui se soulage (bien misérablement et faute de mieux) ne fait de mal à personne. Je pense que Jésus a pitié de la condition d’un tel homme et lui offre sa miséricorde, en attendant que cette personne trouve une partenaire pour s’épanouir sexuellement. Jésus a même offert son pardon aux prostituées, avec qui des hommes commettent les actes évoqués plus haut – qui n’ont rien de virtuel. J’ai conscience de choquer mon lecteur, et vous prie de me le pardonner ; je vous demande aussi la patience d’examiner sans a priori ces remarques. Il me semble en effet qu’un chrétien a mieux à faire de son temps et de son énergie, pour l’avancement du Royaume, que se ronger et sombrer dans la dépression au nom d’une conformité – tyrannique parce qu’humainement impossible – à des préceptes douteux ; mais aux conséquences indubitablement délétères. Encore merci de nous éclairer par vos articles, dont je loue la grande qualité, même si je n'ai parfois pas le même avis. Bonne continuation, DM