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Ce que dit la Bible sur le thème : Gender

Le Seigneur Dieu dit : "Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui." [... ] Alors le Seigneur Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit, et il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. De la côte qu'il avait prise de l'homme, le Seigneur Dieu forma une femme, et il l'amena à l'homme. Et l'homme dit : "Celle-ci cette fois est os de mes os et chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, parce qu'elle a été prise de l'homme." C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

Genèse 2, 18.21-24

Au verset 18, « l’homme » est l’homme générique, l’être humain.
Aux versets suivants, l’humanité est créée « homme » (masculin) et « femme » (féminin), qui  sont « une aide » l’un pour l’autre et qui sont en relation l’un avec l’autre. S’en prendre à l’identité masculine ou féminine, c’est donc toucher au dessein de Dieu le Créateur.

Jésus dit à ses disciples: "Il est impossible que les scandales n'arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent! Mieux vaudrait pour lui se voir passer autour du cou une pierre à moudre et être jeté à la mer que de scandaliser un seul de ces petits".

Lc 17, 1-2

Les petits enfants sont tellement scandalisés par l'idéologie du genre qu'il faut des "outils pédagogiques" pour les faire "évoluer". 

"A votre avis, si un homme possède cent brebis et qu'une d'elles vienne à s'égarer, ne va-t-il pas laisser les 99 autres sur les montagnes pour s'en aller à la recherche de l'égarée? Et s'il parvient à la retrouver, en vérité je vous le dis, il tire plus de joie d'elle que des 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi on ne veut pas, chez votre Père qui est aux cieux, qu'un seul de ces petits se perde.

Mt 18, 12-14

Comme un berger, Dieu notre Père nous fait distinguer le bien et le mal, mais il aime les pécheurs et cherche à les sauver.

2. Je suis le Seigneur votre Dieu. 3 Vous n'agirez point comme on fait au pays d'Egypte où vous avez habité; vous n'agirez point comme on fait au pays de Canaan où moi je vous mène. Vous ne suivrez point leurs lois, 4 ce sont mes coutumes que vous appliquerez et mes lois que vous garderez, c'est d'après elles que vous vous conduirez. Je suis le Seigneur votre Dieu. 5 Vous garderez mes lois et mes coutumes: qui les accomplira y trouvera la vie./.../
7. Tu ne découvriras pas la nudité de ton père ni la nudité de ta mère. /.../
10. Tu ne découvriras pas la nudité de ta sœur, qu'elle soit fille de ton père ou fille de ta mère. Qu'elle soit née à la maison, qu'elle soit née au-dehors, tu n'en découvriras pas la nudité.
22. Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination.
23. Tu ne donneras ta couche à aucune bête; tu en deviendrais impur.

Lv 18, 2... 23

En ce temps-là, les traitements hormonaux ou la chirurgie pour changer de sexe n'existaient pas. Ce que ces textes disent cependant, c'est qu'il y a des interdits sexuels, des inter-dits, quelque chose qui, littéralement, est dit entre Dieu et nous, entre notre Créateur et Seigneur et chacun d'entre nous, pour la vie !

Ce que dit l'Église sur le thème : Gender

La culture moderne et contemporaine a ouvert de nouveaux espaces, de nouvelles libertés et de nouvelles profondeurs pour l’enrichissement de la compréhension de cette différence. Mais elle a introduit également de nombreux doutes et beaucoup de scepticisme. Par exemple, je me demande si ce que l’on appelle la théorie du gender n’est pas également l’expression d’une frustration et d’une résignation, qui vise à effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter. Oui, nous risquons de faire un pas en arrière. L’annulation de la différence, en effet, est le problème, pas la solution. Pour résoudre leurs problèmes de relation, l’homme et la femme doivent au contraire se parler davantage, s’écouter davantage, se connaître davantage, s’aimer davantage. Ils doivent se traiter avec respect et coopérer avec amitié. Avec ces deux bases humaines, soutenues par la grâce de Dieu, il est possible de projeter l’union matrimoniale et familiale pour toute la vie. Le lien matrimonial et familial est une chose sérieuse, il l’est pour tous, pas seulement pour les croyants. Je voudrais exhorter les intellectuels à ne pas déserter ce thème, comme s’il était devenu secondaire pour l’engagement en faveur d’une société plus libre et plus juste.

Pape François, Audience du 15 avril 2015

Et comme nous le savons tous, la différence sexuelle est présente sous tant de formes de vie, dans les différentes formes d’espèces vivantes. Mais ce n’est que dans l’homme et la femme qu’elle porte en elle l’image et la ressemblance de Dieu: le texte biblique le répète au moins trois fois dans deux versets (Gn 1, 26-27); l’homme et la femme sont à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cela nous dit que non seulement l’homme pris en soi est à l’image de Dieu, non seulement la femme prise en soi est l’image de Dieu, mais aussi que l’homme et la femme, comme couple, sont l’image de Dieu. La différence entre l’homme et la femme ne vise pas l’opposition, ou la subordination, mais la communion, l’engendrement, toujours à l’image et ressemblance de Dieu.
L’expérience nous l’enseigne: pour bien nous connaître et croître harmonieusement, l’être humain a besoin de la réciprocité entre homme et femme. Lorsque cela n’est pas le cas, on en voit les conséquences. Nous sommes faits pour nous écouter et nous aider réciproquement. Nous pouvons dire que sans l’enrichissement réciproque dans cette relation — dans la pensée et dans l’action, dans les attaches familiales et dans le travail, et également dans la foi — tous deux ne peuvent même pas comprendre pleinement ce que signifie être homme et femme.

Pape François, Audience du 15 avril 2015

L’écologie humaine implique aussi quelque chose de très profond : la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature, relation nécessaire pour pouvoir créer un environnement plus digne. Benoît XVI affirmait qu’il existe une “écologie de l’homme” parce que « l’homme aussi possède une nature qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté ».[120] Dans ce sens, il faut reconnaître que notre propre corps nous met en relation directe avec l’environnement et avec les autres êtres vivants.  L’acceptation de son propre corps comme don de Dieu est nécessaire pour accueillir et pour accepter le monde tout entier comme don du Père et maison commune ; tandis qu’une logique de domination sur son propre corps devient une logique, parfois subtile, de domination sur la création. Apprendre à recevoir son propre corps, à en prendre soin et à en respecter les significations, est essentiel pour une vraie écologie humaine. La valorisation de son propre corps dans sa féminité ou dans sa masculinité est aussi nécessaire pour pouvoir se reconnaître soi-même dans la rencontre avec celui qui est différent. De cette manière, il est possible d’accepter joyeusement le don spécifique de l’autre, homme ou femme, œuvre du Dieu créateur, et de s’enrichir réciproquement. Par conséquent, l’attitude qui prétend « effacer la différence sexuelle parce qu’elle ne sait plus s’y confronter »[121], n’est pas saine.

[120] Discours au Deutscher Bundestag, Berlin (22 septembre 2011) : AAS 103 (2011), 668.
[121] Catéchèse (15 avril 2015)

Pape François, Lettre Encyclique Laudato Si', sur l'écologie § 155

7. Le Livre de la Genèse parle de la création de manière synthétique et dans un langage poétique et symbolique, mais profondément vrai: "Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa" (Gn 1, 27). L'acte créateur de Dieu se déroule selon un projet précis. Avant tout, il est dit que l'homme est créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26), expression qui clarifie immédiatement le caractère spécifique de l'homme dans l'ensemble de l'œuvre de la création.
Il est dit ensuite que l'homme est créé « homme et femme » (Gn 1, 27), depuis l'origine. L'Écriture elle-même fournit l'interprétation de cet élément: bien que se trouvant entouré par les créatures innombrables du monde visible, l'homme se rend compte qu'il est seul (cf. Gn 2, 20). Dieu intervient pour le faire sortir de cette situation de solitude: "Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie" (Gn 2, 18). Depuis l'origine, donc, dans la création de la femme est inscrit le principe de l'aide: aide — notons-le bien — qui n'est pas unilatérale, mais réciproque. La femme est le complément de l'homme, comme l'homme est le complément de la femme: la femme et l'homme sont entre eux complémentaires. Le féminin réalise l'"humain" tout autant que le fait le masculin, mais selon une harmonique différente et complémentaire.
Lorsque la Genèse parle d'"aide", elle ne fait pas seulement référence au domaine de l'agir, mais aussi à celui de l'être. Le féminin et le masculin sont entre eux complémentaires, non seulement du point de vue physique et psychologique, mais ontologique. C'est seulement grâce à la dualité du « masculin » et du « féminin » que l'« homme » se réalise pleinement.

Jean-Paul II, Lettre aux femmes § 7

8. Après avoir créé l'homme, homme et femme, Dieu leur dit à tous les deux: "Emplissez la terre et soumettez-la" (Gn 1, 28). Il ne leur confère pas seulement le pouvoir de procréer pour perpétuer le genre humain à travers le temps, mais il leur confie aussi la terre comme une tâche, les engageant à en gérer les ressources de manière responsable. L'homme, être rationnel et libre, est appelé à transformer la face de la terre. Dans cette tâche, qui est essentiellement une œuvre de culture, l'homme comme la femme ont une responsabilité égale depuis l'origine. Dans leur réciprocité sponsale et féconde, dans leur tâche commune de dominer et de soumettre la terre, la femme et l'homme n'expriment pas une égalité statique et nivelante, et encore moins une différence abyssale et inexorablement conflictuelle: leur rapport le plus naturel, répondant au dessein de Dieu, est l'unité des deux, c'est-à-dire une "unité duelle" relationnelle, qui permet à chacun de découvrir la relation interpersonnelle et réciproque comme un don, source de richesse et de responsabilité.

Jean-Paul II, Lettre aux femmes § 8

13. La civilisation contemporaine tente d’imposer à l’homme une série d’impératifs apparents, que ses porte-parole justifient par le recours au principe du développement et du progrès. Ainsi, par exemple, à la place du respect de la vie, "l’impératif" de se débarrasser de la vie et de la détruire; à la place de l’amour qui est communion responsable des personnes, "l’impératif" du maximum de jouissance sexuelle en dehors de tout sens de la responsabilité; à la place du primat de la vérité dans les actions, le "primat" du comportement en vogue, du subjectif, et du succès immédiat.
En tout cela s’exprime indirectement une grande renonciation systématique à la saine ambition qu’est l’ambition d’être homme. N’ayons pas d’illusions: le système formé sur la base de ces faux impératifs, de ces renoncements fondamentaux, peut déterminer l’avenir de l’homme et l’avenir de la culture.

14. Si, au nom de l’avenir de la culture, il faut proclamer que l’homme a le droit d’"être" plus, et si pour la même raison il faut exiger un sain primat de la famille dans l’ensemble de l’œuvre de l’éducation de l’homme à une véritable humanité, il faut aussi situer dans la même ligne le droit de la Nation; il faut le placer lui aussi à la base de la culture et de l’éducation. La Nation est en effet la grande communauté des hommes qui sont unis par des liens divers, mais surtout, précisément, par la culture. /…/ Ce que je dis ici concernant le droit de la Nation au fondement de sa culture et de son avenir n’est donc l’écho d’aucun nationalisme, mais il s’agit toujours d’un élément stable de l’expérience humaine et des perspectives humanistes du développement de l’homme. Il existe une souveraineté fondamentale de la société qui se manifeste dans la culture de la Nation. Il s’agit de la souveraineté par laquelle, en même temps, l’homme est suprêmement souverain.

18. Qu’il me soit permis de revendiquer en ce lieu pour les familles catholiques le droit qui appartient à toutes les familles d’éduquer leurs enfants en des écoles qui correspondent à leur propre vision du monde, et en particulier le particulier le droit strict des parents croyants à ne pas voir leurs enfants soumis, dans les écoles, à des programmes inspirés par l’athéisme. Il s’agit là en effet d’un des droits fondamentaux de l’homme et de la famille.

Discours de Jean-Paul II à l’UNESCO (1980)

En 1980, Jean-Paul II ne peut pas parler de "l’idéologie du gender" qui n’était pas encore répandue ; cependant il donne déjà tous les éléments pour s’y opposer.

Citations sur le thème : Gender

L’éducation sexuelle doit s’inscrire dans l’éducation au sens large et influer sur le développement de la personnalité de l’enfant. /…/
0-4 ans. Informations. Informer l’enfant sur le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce  /…/ le droit d’explorer les identités sexuelles, le droit d’explorer la nudité et le corps, d’être curieux /…/. Attitudes. Aider l’enfant à l’acceptation des règles sociales concernant la vie privée et l’intimité le respect du «non» ou «oui» des autres. /…/
9-12 ans. Compétences. Permettre à l’enfant d’assumer sa responsabilité de développer des expériences sexuelles plaisantes et sans risque pour soi et les autres. /…/
12-15 ans. Informations. Informer l’adolescent sur la grossesse (aussi dans les couples de même sexe) et l’infertilité. Attitudes. Aider l’adolescent à développer des attitudes personnelles (normes et valeurs) en ce qui concerne la maternité/paternité (précoce), la contraception, l’avortement et l’adoption.

Organisation mondiale de la santé, Standards pour l'éducation sexuelle en Europe

Ces standards, produits par l'organisation mondiale de la santé, devraient "être obligatoire", et par conséquent se traduire par des directives nationales. Beaucoup dénoncent l'ambition totalitaire de ce que l'on appelle désormais communément "l'idéologie du gender".

 Chaque acte créateur commence par "Dieu dit" et se continue par "Dieu fit". Lorsqu’on arrive à la création de l’homme, Dieu dit : "faisons", ce pluriel a toujours été interprété par un retour de Dieu sur sa propre intimité […]. La différence sexuelle n’est mentionnée que pour l’homme et pour la femme. Elle est énoncée juste après l’affirmation du fait que l’homme est à l’image de Dieu. Cela signifie que la différence sexuelle est image de Dieu et bénie de Dieu.

Yves Semen, La sexualité selon Jean-Paul II, Presses de la renaissance Paris 2004, p. 79

Je dois dire que je n'arrive pas à comprendre pourquoi certains affirment que l'homme et la femme sont exactement les mêmes et qu'ils en viennent même à nier la beauté des différences qui existent entre l'homme et la femme. Les dons de Dieu sont tous également bons mais ils ne sont pas nécessairement les mêmes. Je réponds souvent à ceux qui me disent qu'ils aimeraient pouvoir servir les pauvres comme je le fais: "Ce que je fais, vous n'êtes pas en position de le faire. Ce que vous faites, je ne suis pas en position de le faire. Mais vous et moi ensemble, nous pouvons faire quelque chose de beau pour Dieu."
Il en va ainsi des différences entre l'homme et la femme.
Dieu a créé chacun de nous, chaque être humain, en vue d'une plus grande chose: aimer et être aimé. Pourquoi Dieu nous a-t-il créés, les uns hommes, les autres femmes? Parce que l'amour d'une femme est l'un des visages de l'amour de Dieu. L'amour d'un homme est un autre visage de ce même amour. L'homme et la femme sont tous les deux créés pour aimer, mais chacun d'une manière différente; l'homme et la femme se complètent l'un l'autre, et tous les deux ensemble manifestent l'amour de Dieu beaucoup mieux qu'ils ne le pourraient chacun séparément.

Mère Térésa : Ce qu’elle dit aux femmes à la Conférence de Pékin

L'imposture : présenter cette thèse, cette opinion comme… scientifique ! Et voilà, balayé d'un trait de plume tous les acquis scientifiques les plus récents. On est capable de détecter si des ossements de plusieurs millénaires sont ceux d'un homme ou d'une femme : mais non, aucune différence ! On sait tous maintenant et parfaitement que la femme a 2 chromosomes X et l'homme 1 X et 1 Y, ce qui inscrit dans nos gènes des caractéristiques non seulement anatomiques mais psychologiques immuables.

Daniel Ange

"Quiconque accueille un petit enfant tel que lui à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille. Mais si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer. Malheur au monde à cause des scandales! Il est fatal, certes, qu'il arrive des scandales, mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive!
"Si ta main ou ton pied sont pour toi une occasion de péché, coupe-les et jette-les loin de toi: mieux vaut pour toi entrer dans la Vie manchot ou estropié que d'être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel. Et si ton oeil est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi: mieux vaut pour toi entrer borgne dans la Vie que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu.
"Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits: car, je vous le dis, leurs anges aux cieux voient constamment la face de mon Père qui est aux cieux.

Mt 18, 5-10

Evidemment, les chrétiens ne s'amputent pas ; cependant, ils évitent d'aller (les pieds) là où ils sont tentés de faire (la main) ou de voir (les yeux) ce qui est mauvais.

L'ONU a tendance à utiliser l'abréviation acronyme SOGI [Orientation sexuelle et Identité de genre] plutôt que LGBT [lesbiennes, gays, bisexuels, Transexuels]
Les trois quarts de la pression SOGI sont venus d'Europe occidentale et de ses alliés, et le destinataire le plus courant est l'Afrique, avec 30%.
L’Afrique et L’Amérique latine acceptent moins de 20% de ces recommandations. L’Europe et ses alliés ont accepté un peu plus de 60%. /.../ Il n'y a pas de plancher ni de plafond où cette pression aboutira.

Rebecca Oas, Universal Periodic Review: Western pressure on sexual orientation and gender identity

Dans les "gay pride" on trouve maintenant le logo"SOGI", d'ailleurs souvent associé au logo de grandes banques.

Le "High Level Group on Gender Mainstreaming" (littéralement le "groupe de haut niveau sur la diffusion du gender")  est un groupe informel créé en 2001 par la commission européenne. /…/ Or, ce groupe ne peut avoir aucune base juridique et la Commission européenne ne devrait pas le présider. Ainsi, semble-t-il que les bureaucrates de la Commission et des États membres se réunissent dans un groupe "informel" de travail, dans lequel ils imposent aux citoyens une politique sans base juridique. L'impression générale est que nous sommes confrontés à une machine politique complètement détachée de la moindre forme de légitimité démocratique.

J.C. von Krempach,The EU has a “High Level Group on Gender Mainstreaming”. What is it up to ?

Il est classique de constater des hésitations identitaires pendant l’enfance et l’adolescence. La question est délicate car la plupart du temps cette attitude correspond au besoin de "jouer" à l’autre sexe pour mieux intégrer ses caractéristiques et les mettre en dialogue avec celles de son propre sexe.

Mgr Tony Anatrella

L’influence conjointe des traditions socialiste et libérale est particulièrement frappante dans les deux principales idéologies antivie actuelles : l’idéologie du genre et l’idéologie du nouveau paradigme […]
En résumé, la première division du travail est celle qui affecte l’homme et la femme à cause des enfants. L’antagonisme entre les deux est l’antagonisme primordial apparaissant dans l’histoire ; il s’exprime dans le mariage monogamique et l’oppression de la femme par l’homme.
Le communisme mettra bon ordre à cette situation en permettant à la femme d’être travailleuse industrielle, en faisant disparaître le mariage monogamique, en détruisant la famille traditionnelle, en introduisant l’amour totalement libre, en prônant l’égalité entre l’homme et la femme au point de les considérer comme interchangeables. À partir de la révolution d’octobre 1917, de nombreuses mesures vont être prises dans ce sens en URSS et elles figureront dans le code de 1926.
Tout en invoquant la référence au libéralisme, c’est à ce projet que conduit l’idéologie du genre. La famille doit disparaître, car elle n’est pas lieu de complémentarité mais d’opposition. Avec elle disparaîtront les relations de parenté, de maternité, de paternité. L’homme sera réduit à la condition d’individu, moment éphémère soit de l’État, soit du marché.

Michel Schooyans, L’Évangile face au désordre mondial, Fayard 1997, p. 41-44

Paradoxe : vous ne supportez pas cette horrible, injuste, stupide « nature ». Rien n'est naturel (surtout pas l'hétérosexualité ! au mieux : l'homosexualité), rien n'est définitif, rien n'est immuable. Mais en même temps, vous êtes écolos : vous respectez la nature, que tout soit bio, c'est-à-dire, justement naturel. En plus, ça rapporte ! Mais alors, soyez logiques : supprimez les odieuses différences chez animaux et végétaux, qui aussi se reproduisent par bi-polarité. Ou faut-il dire la coq et le poule ? Quelle discrimination ! Le coq qui féconde la poule : odieuse domination ! Pour échapper à votre stupide nivellement, je devrais être une biche. Au moins, on respecterait ma nature, mon espèce et mon sexe.

Daniel Ange